lundi 18 avril 2011

PO night 2 breakdown

Gosh, what a night readers !

Memphis @ San Antonio:

Bravo à Étienne pour ses excellents pronostics des deux premières nuits. Sur cette rencontre entre les Grizzlies et les Spurs, il avait même prévu l'upset. Ce match est sûrement l'un des moins sexy du week-end. Pertes de balles, faibles pourcentages en première mi-temps, et peu de spectacle. Dites vous bien que le seul dunker qui m'a fait me lever de mon canap', ça a été Tim Duncan. Avec 3 dunks à une main dans les 24 premières minutes, Timy a bu à la fontaine de jouvence.
Alors que les deux équipes ont passé leur temps à se croiser au niveau du score, il y a bien deux actions qui ont fait la différence. Si Memphis menait de 6 points, et après deux lancers de TP, c'est Matt Bonner qui avec son shoot peu académique (celui où il sort les fesses, vous voyez bien) rentre deux 3-pointers pour que SA prenne 2 points d'avance. Puis, à 23 secondes de la fin, Shane Battier, le revenant, prend un shoot incensé à trois-points alors que les Spurs n'étaient pas replacés. Chapeau l'artiste, car George Hill et Jefferson rateront tous deux leurs trois-points.

Ce qui a fait la différence: le jeu intérieur. Alors qu'Antonio McDyess n'a que peu joué - 12 minutes - DeJuan Blair s'est fait croqué, se faisant contrer et jouant avec peu de réussite. En face, il y avait le duo Gasol-Randolph (49 points à eux deux), et les Grizzlies, qui sont n°1 de la ligue aux points dans la raquette.

Paroles de coach: Popovich, à propos du tir de Battier à 25 secondes: "ils ont couru, et je ne pense pas que c'était prévu. Il attrape la balle, shoote, et ça rentre. Comme le tir de Mayo dans le corner deux minutes avant. Ils faut bien qu'ils marquent, non ?"
Parlant de la même action, Hollins: "ce n'était pas du tout prévu. Shane se retrouve là et prend ses responsabilités, mais je ne voulais pas prendre de temps mort. Il fallait que San Antonio n'ai pas le temps de se replacer. Shane était tout seul, il a bien fait."



New Orleans @ Los Angeles:

Grosse surprise, et grosse victoire pour les Hornets, devant les Lakers de Kobe Bryant. Sans David West, avec un Landry titulaire in the paint, et malgré les problèmes de fautes d'Okafor, les coéquipiers de Chris Paul se sont inspirés de la victoire de Memphis. Et avec la manière. Menant tout le match, ils n'ont pas craqué lors du retour des Lakers dans le QT4. Il leur a fallu beaucoup d'envie, de courage, pour sortir vainqueurs de cette lutte. Comment pourrait-on qualifier la performance de Chris Paul justement ? Miracle ? Oui peut-être, car jusqu'à la fin de la saison, le meneur de NOLA se retrouvait sous le feu des critiques, peinant à tirer son équipe vers le haut, et parfois perdu dans son rôle de leader. Mais hier soir, il était partout. 11/18 aux shoots, pour 33 points, associés à 14 passes décisives et 4 interceptions. Pénétration, jump-shots, kick outs, il a tout fait aux Lakers. En profitant de choix surprenants: à chaque écran porté sur Fisher puis Artest, c'est Gasol qui se retrouvait à défendre sur Paul. Et à chaque fois, CP3 a pris le dessus, par sa vitesse et sa vision du jeu. Gasol, parlons en. Lui ne s'est pas inspiré du super match de son frère à Memphis. Pau finit à 2/9, 8 points, 6 rebonds et 6 passes. Non pas que cette ligne de stats soit décevante, mais c'est surtout dans le jeu qu'il a été à la peine. Sorti dans le money time (pour Odom), il ne revenait pas en défense, prenait de mauvais shoots, sans pourtant prendre le dessus sur Landry, plus petit que lui. Kobe, lui, finit avec 34 points (13/26).

Ce qui a fait la différence: 39-21, c'est le match des bancs. Sorti de nulle part, le banc de NOLA a tout simplement été fantastique. Notamment Aron Gray, sorti sur blessure - il ne reviendra pas de la série -, qui a surpris tout le monde en scorant 12 points à 5/5. Willie Green et surtout Jarett Jack ont eu un rôle à jouer dans le money time, et l'ont bien rempli.

Paroles de coach: Williams: "Je suis content. Mes joueurs sont venus et se sont battus. On avait dit que ce serait le mantra pour la semaine, et qu'on devait se battre quelque soit la situation. Contre les champions en titre, avec tout le respect qu'on a pour eux, on avait qu'une chose, c'était le combat."
Jackson: "On a été sur le fil toute l'année, on s'était préparé, mais nous n'avons pas été assez attentifs. Ce sont eux qui nous ont agressé, et ils ont continué à le faire pendant 48 minutes. Gray a été énorme, et nous a causé beaucoup de souci, se déplaçant bien et créant de l'espace."



New York @ Boston:

Un match spectaculaire, des coups, des sales fautes, des shoots, des contres... Tout était au rendez-vous pour cette rencontre qui réveillait la rivalité d'antan. New York n'a pas raté son entrée, faisant la course en tête là aussi tout le match, comme Memphis et NO. Stoudemire, Anthony et Billups ont été impresionnants de rigueur offensive. Ils peuvent tous les trois se créer leurs actions en partant de rien. Mais je parle des Knicks, pourtant ils ont perdu. Peu importe, ils ont montré qu'ils pouvaient très bien rivaliser avec les Celtics. Ceux-ci ont profité du public et du réveil de Ray Allen dans le QT4 pour non seulement revenir à hauteur, mais surtout passer devant les Knicks au tableau d'affichage. Ces derniers répondaient bien au défi proposé par Boston, et Stoudemire enquillait en tête de raquette. Pourtant, grâce à un long trois points de Ray Allen, profitant d'un écran de Garnett, Boston prend les rênes en toute fin de match. Le hic, c'est le niveau de Rondo, qui a mon sens n'a pas brillé dans ce match. Il a en tout cas pris deux rebonds offensifs de prime importance. 

Ce qui a fait la différence: le peu de réussite de Carmelo Anthony dans la deuxième mi-temps. Mike D'Antoni avait choisit de l'associer avec 4 remplaçants pendant le QT3, en faisant de lui le go-to guy des Knicks. Mal lui en a pris, car Boston est remonté pendant qu'Anthony coulait. Au final, il n'a inscrit que 3 points en 24 minutes, à 1/11, et ratera même le trois points pour la victoire, au buzzer.

Paroles de coach: D'Antoni: "on est déçu, car on a eu les opportunités pour creuser le trou. Après le gros shoot de Tony (Douglas), c'est Ray Allen qui a frappé. C'est la vie. On est prêt, on l'a montré, et je vous promet que ce sera un combat de chien ce game 2".
Rivers: "Ils ont shooté à 54% en 1e mi-temps, puis 42% en 2e. Défensivement, on a rejoint les Playoffs qu'après 24 minutes de jeu. On était décevant, on leur a tout donné."



Denver @ OKC:

Un match de fou. Ces deux équipes vont certainement jouer 7 matchs. Elles sont faites pour se rencontrer et se jouer. Alors que Denver a réalisé un début de match tonitruant (7/7 aux shoots), Oklahoma City s'est accroché à l'image de Durant et de Westbrook, tous deux leaders d'un jeune roster. Score fleuve, à la mi-temps les deux franchises avaient inscrit 119 points combinés: 60-59 pour Denver. L'homme fort était alors Nêné, en super forme jusque là. Pas de temps pour la tactique, l'objectif cette nuit était d'inscrire le plus de points le plus vite possible. Serge Ibaka et Kendrick Perkins ont ensuite eu leur mot à dire. Défensivement, ils étaient présents. Physiquement, ils ont repris l'avantage. Car Nêné est sorti sur blessure, tapant son genou contre celui de Perkins. Grosse perte, l'homme était à 7/9 au shoot. Il reviendra plus tard dans le match, et sera encore plus décisif, avec deux dunks main droite, permettant à Denver de passer devant. Car une fois que le leadership était pris par le Thunder à la fin du QT3 (Durant, and one !), la franchise ne le lâchera plus jusqu'au retour du brésilien. Incroyable rebond offensif pour Perkins, qui marque alors que sa main est prise dans le filet du panier. Ce sont 2 points controversés mais qui ne seront pas réévalués par les arbitres. Victoire 107-103 d'OKC.

Ce qui a fait la différence: on en parlait avant le début des Playoffs de ce duo magique. Westbrook et Durant scorent respectivement 31 et 41 points. Ils sont les hommes à tout faire dans cette franchise du Thunder. Chaucun à d'ailleurs inscrit des paniers plus qu'importants dans le dernier quart.


Paroles de coach: Karl: "La balle n'est même pas sortie du cylindre. Mais c'est la NBA. Ça fait partie du processus. Durant et Wesbrook ont inscrit 72 points, et je crois que là on pourra faire quelques ajustements."
Brooks: "Kevin et Russell sont passé au niveau All Star cette année, mais là où je suis content c'est qu'ils défendent, et qu'ils défendent bien. Nous sommes une équipe, nous ne sommes pas une Kevin-and-Russell-team, mais une Thunder-team."


Jb - Posterdunk

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