lundi 28 mars 2011

The mad March Madness

10 jours de feu dans le tournoi universitaire. 10 jours qui ont vu tour à tour tomber les favoris, de Pittsburgh à Kansas, en passant par Duke, Notre-Dame, Syracuse, North Carolina ou Florida. Petit bilan du mois de mars avant le final four, qui se jouera les 2 et 4 avril. 

Ceux qui perdent:

Duke éliminé dès le sweet 16, c'est rare. Battus par Arizona, les joueurs de coach K n'ont pas répondu présents et se font logiquement sortir à l'envie. Ils se prennent une rouste 93-77 et rentre chez eux tout penauds. Pittsburgh, pourtant numéro 1 de sa conférence, a vu ses espoirs s'envoler après un lay-up des Bulldogs de Butler, puis un finish sur la ligne des lancers qui n'a pas réussi aux Panthers. Défaite dès le 3e tour 71-70. Et Ohio State, troisième favori à tomber à la fin de la première semaine, ne dénote pas. Les Buckeyes se font sortir dans leur "sweet sixteen game" par Kentucky, 62-60. Après avoir explosé St Peters, Purdue a vite déchanté: les Boilermakers ont pris 18 points dans la tête par VCU au 3e tour, 94-76, et la rencontre avec Notre Dame dans le sweet 16 n'a pu se dérouler. De toute manière, les Fighting Irish de Notre Dame ont eux aussi pris un gros coup sur la tête, perdant de 14 points face à Florida State.
Louisville, Georgetown, Vanderbilt, Texas, St John et Xavier ont toutes été victimes de facs moins bien classées dès le 2nd round, donnant dès le premier jour des airs de boucherie à cette March Madness. Sûrement l'une des plus surprenantes de cette dernière décennie. Outre les trois n°1 Duke, Ohio State et Pittsburgh tombés la première semaine, le dernier favori en lice jouait cette nuit pour une place dans le Final Four et le titre de Southwest champion. Kansas s'est aussi fait sortir sans montrer une quelconque résistance, perdant de 10 points et recollant au mieux à 5 points de VCU en première mi-temps.
Un final four sans n°1, c'est rare. Sans n°1 et n°2, encore plus rare. Les Aztecs de San Diego, les Gators de Florida et les Tar Heels de North Carolina sont allés parfois plus loin que les n°1, mais aucune d'elles n'a pu se défaire des griffes des "petits". Ce mois de mars s'est joué à l'envie, au combat, et à trois-points. Un mois d' "upsets".

Ceux qui gagnent:

Regardez mes prévisions du jeudi 17 mars. J'ai eu tort sur tout. Du Brigham Young de Jimmer Fredette, handicapé par l'exclusion de leur pivot titulaire (pour avoir couché avec sa copine pendant le tournoi) et défait par Florida, à Syracuse, gêné par un effectif sans réelle star et certainement faible mentalement. Si j'ai pu ainsi me tromper sur les 4 finalistes, je ne suis pas le seul. 14 des 16 pronostiqueurs d'ESPN ont fait aussi bien que moi. Barack Obama n'a pas fait mieux. C'est qu'il doit y avoir une raison. Et des surprises. Ainsi, on a pu parler les premiers jours de Florida State, Richmond, Arizona, Marquette et Morehead State
Mais ceux qui détonnent sont allés jusqu'au Final Four: Kentucky a consécutivement sorti Princeton, West Virginia, Ohio State et North Carolina ! Vous parlez d'un parcours ! Les Wildcats retournent parmi l'élite et affronteront en demi-finale les Huskies de UConn. Eux aussi sortent un peu de nulle part: ils ont un collectif plutôt qu'une star, et leur coach avait déjà réalisé son meilleur résultat en arrivant parmi l'Elite 8. Ils ont pu croiser Cincinnati, San Diego et Arizona avant de glaner le titre de champion de la conférence West.
Mais c'est de l'autre côté du tableau que deux équipes surprennent tout le monde. Après une courte victoire sur les Monarchs d'Old Dominion, Butler a sorti Pittsburgh, Wisconsin et Florida, soit les n°9, 1, 4 et 2. Les Bulldogs sortent vainqueurs de leur conférence, mais personne ne les attendait. Si j'avais encensé Brigham Young, d'autres avaient donné Florida vainqueur, et beaucoup votaient Pittsburgh. Les Rams de Virginia Commonwealth University enfin sont les derniers qualifiés pour le Final Four. VCU a profité des méformes de Purdue et de Kansas. Oui oui, des méformes, car outre un pourcentage à trois-points ahurissant (48%) pendant le tournoi, les n°1 et 3 paraissaient pourtant bien plus armés pour aller jusqu'au bout. Leur plus grande victoire s'est certainement jouée en prolongation contre Florida State University, grâce au lay-up de Bradford Burgess. La révélation du tournoi pourrait être  Joey Rodriguez, le meneur de poche de VCU qui a encore sorti un match énorme contre Kansas en finale de conférence. Tant mieux pour le spectacle, et pour les petits poucets. C'est la preuve que la March Madness est bien un évènement difficilement prévisible.


Final Four:

VCU (11 - Southwest) vs. Butler (8 - Southeast) 
Kentucky (4 - East) vs. UConn (3 - West)

Vous voulez le tableau complet ? C'est ici


Jb - Posterdunk

mardi 22 mars 2011

Le match du siècle

J'en ai perdu la voix, tout comme le commentateur espagnol !

Prigioni, Garbajosa, et McIntyre sont des héros, Malaga et le Real Madrid fêtent le basket !

vendredi 18 mars 2011

Friday Night Lights

Preview des 12 matchs qui seront joués cette nuit, avec certaines affiches très attendues.

Chicago@Indiana:
Match important à l'Est: Indiana cherche à rester à la huitième et dernière place qualificative pour les Playoffs, tandis que l'équipe en forme Chicago doit creuser l'écart afin de rester à la première place. Boozer est attendu ce soir, tout comme Noah, qui cette nuit a peu joué lors de la victoire des Bulls à New-Jersey. Derrick Rose sera MVP. Indiana joue pas mal à domicile, Chicago est bon à l'extérieur. Il va y avoir du sport et du spectacle.

Denver@Orlando:
L'équipe de George Karl est un régal à voir jouer. Et ils continuent leur road trip de l'autre côté du continent. Ils seront ce soir à Orlando, après avoir battu leurs voisins d'Atlanta. Rien à perdre pour Denver, qui depuis le transfert de Melo, est à 10v. et 2d. Quant au Magic d'Orlando, il va falloir se rassurer. La 4e place est désormais acquise, la franchise floridienne a trop de retard sur Miami et trop d'avance sur Atlanta. Mais c'est le moment de taffer le jeu d'équipe et la cohésion.

Washington@Toronto:
Qui sera le moins bon ? Toronto devrait remporter ce match, Washington n'a gagné qu'un match à l'extérieur cette saison. Mais l'issue de la rencontre n'aura aucune réelle incidence sur le reste de la saison. Peut-être sur le tour de draft, et encore...

Miami@Atlanta:
Ce n'est pas vraiment un match à l'extérieur pour le Heat qui réussit bien contre les Hawks. On peut voir aux visages tirés et aux retombées médiatiques de chacune des défaites de Miami que le temps est à la récupération. Pour Atlanta, c'est un entrainement aux Playoffs. Un shoot-around de luxe. Il ne devrait pas y avoir beaucoup de spectacle, il faut respirer avant les grandes échéances.

New York@Detroit:
Ce match vous parait déséquilibré ? Pourtant NY et Detroit connaissent des trajectoires bien différentes: Detroit, après la grève lamentable des joueurs et l'essai de revente du club, rebondit un peu à domicile. NY a un bilan négatif (16-18) à l'extérieur, mais ce n'est pas la faible attaque des Pistons qui devrait poser problème à la faible défense de la Grosse Pomme.

Charlotte@Oklahoma City:
Là encore, pas beaucoup de spectacle à prévoir, mais un match à domicile pour le Thunder, qui on le rappelle, joue devant le meilleur public de la Ligue (avec Boston et Chicago). Les joueurs vont être accueillis en héros, et vont écraser les Bobcats, qui ont pourtant besoin d'une victoire pour rejoindre Indiana et marquer un point.

San Antonio@Dallas:
AAAAAAAH ! Le match de la nuit ! Il faut gagner le derby, pour la fierté, mais aussi pour passer devant les Lakers. Dallas est un peu à la ramasse ce mois ci, mais ils ont la chance de recevoir et joueront devant un public chauffé à blanc. Sûr que Dirk pourra se promener face aux intérieurs Spurs, en tout cas j'espère que Tim Duncan ne saura plus où donner de la tête. Mais la clé du match repose sur le coaching. Les deux équipes ont deux des bancs les plus prestigieux de la ligue, avec Chicago, et deux des meilleurs coaches, avec Chicago. Poppovitch vs. Carlisle, Kidd vs. Parker, Ginobili vs. Beaubois, Jefferson vs. Brewer, Nowitzki vs. Duncan et Chandler vs. Blair. Wouw, ok ! Si vous avez le league pass, regardez le. Si vous voulez le regarder, il y a pas mal d'adresses sur internet. J'en posterai une ce soir. Mais ne ratez pas ce match, qui lui aura des conséquences morales et physiques sur le reste du mois. Les Playoffs sont dans un mois, et je préfère jouer NO que Portland.

Boston@Houston:
La chasse au taureau est ouverte ! Oui, Boston est 2e de conférence. Mais vise la première place. Non pas que Philadelphie soit un danger et un concurrent - quoique - mais qu'il faut l'avantage du terrain pour la finale, et il faut éviter Miami au 2e tour. Du coup, Shaq prend part au road trip (3 matchs à l'Ouest) pour mettre de l'ambiance, et rappeler quel est l'objectif de la franchise: le titre. Houston ne peut plus - objectivement - croire aux Playoffs, et donc doit se préparer pour l'avenir, doit laisser travailler les jeunes, et donner de la confiance aux extérieurs, et surtout à Goran Dragic. Ce match ne sera pas primordial, et ils devraient le laisser filer. Sauf si Boston joue en demie teinte, comme depuis le début du mois de Mars.

New Jersey@Milwaukee:
Milwaukee n'est que l'ombre de l'équipe qui avait atteint le premier tour des Playoffs l'année dernière. Ils sont poursuivis par les Nets, qui après une bonne série de 5 victoires, a marqué le coup face aux Bulls. Pas de grandes choses à attendre de ce match, si ce n'est le retour - peu probable - de Redd et le match-up Lopez vs. Bogut.

Golden State@Phoenix:
Biedrins ratera le road trip des Warriors pour blessure, et Golden State part s'éclater sur les routes américaines. Jouer contre Phoenix, pour une équipe aussi offensive, ça va être un régal. Du coup le score a des chances d'être élevé, et le match a des chances de tourner en concours à 3-points.

Philadelphia@Sacramento:
Phily n'est qu'à une victoire de passer devant NY. Et ils ne vont pas rater l'opportunité. Je les vois donc battre Sacramento - qui devrait devenir les Anaheim Royals - et passer devant les Knicks, si ces derniers ne peuvent l'emporter face à Detroit. Elton Brand revit, et la progression de la jeune garde des Sixers prouve que Doug Collins est un excellent coach. 

Minnesota@Lakers:
Bon, ce ne sera qu'une formalité pour le champion en titre, qui est encore dans l'expectative concernant la cheville de Kobe. Ce sera une game-time decision, donc rendez vous cette nuit pour savoir si Kobe jouera. Le dernier match de la nuit devrait être une formalité, un match plein d'ennui et de lancers francs. Kevin Love a terminé sa série de double-double, il n'y a aucune raison de regarder les Wolves cette nuit.

Jb - Posterdunk

jeudi 17 mars 2011

Recap : Thunder vs. Heat

Russell Westbrook a foudroyé Mario Chalmers

Oklahoma City se rendait hier soir à l'American Airlines de Miami pour une rencontre qui s'annonçait relevée. Le spectacle a été au rendez-vous et le match s'est conclu par une victoire du Thunder 96 à 85.

Miami est une équipe à réaction. En effet, elle commence tous ces quart-temps sans être à fond dans le match et laisse ses adversaires mener la rencontre. Kevin Durant (29 Pts) a été dans un grand soir, nous gratifiant de plusieurs 3 points au bon moment, et gagnant ses duels face à James. Ce dernier a paru timide, effacé tout au long du match. Peut-être se disait-il qu'il n'était pas dans un bon soir, et qu'il fallait qu'il passe à autre chose. Le Thunder a profité des maladresses du Heat aux rebonds en en captant 51 contre 40. Pourtant la défense de Miami nous a semblé tenir la route en réalisant de bonnes prises à deux ; Joel Anthony apportant même sa contribution avec une vraie présence dans la raquette. Oklahoma a toujours fait la course en tête, mais a bien faillit se faire dépasser par le Heat après une belle remontée avant la fin de la première mi-temps. Wade a sonné la charge grâce à un dunk monstrueux sur Kendrick Perkins (à 4:21), qui va sans doute être LE poster dunk de l'année. Mais, en deuxième mi-temps, on a pu voir sur le terrain une équipe du Heat composée de  : Bibby - Miller - James - Howard - Magloire. Quand James est dans un mauvais soir, comment voulez-vous gagner ? Spoelstra décide de reformer son trio magique mais sans résultats. Bosh a  été transparent tout au long du quatrième quart-temps (il perd des ballons), et Wade s'énerve (tape du poing contre la base du panneau) car les arbitres n'ont pas sifflé une faute qui paraissait pourtant flagrante. Il prendra d'ailleurs une technique. LBJ se prend panier sur panier de la part de Durant et essaye de riposter en la jouant perso (et en ratant), ce qui n'était pas forcément la bonne solution. Le Heat n'y croit plus, ils sont démobilisés, et pensent déjà à leur prochain match. 
Il faut que Miami se trouve un meneur. Peut importe si c'est Wade ou James, mais tu ne fais pas jouer Bibby alors que ce sont toujours les deux stars qui prennent la mène. Il faut que les rôles soient bien définis.
Il est également temps pour James de comprendre qu'il doit être le lieutenant de Wade, et sa petite tape (après une faute sur Wade alors que ce dernier aurait pu passer à LeBron) avec Dwyane vers la fin du match nous montre qu'il y a toujours une guerre d'égos sur le terrain.
Miami a donc perdu son match dans un stade vide et dans un silence de cathédrale. La conférence de presse d'après match nous montre James et Wade plutôt de bonne humeur et déjà concentrés sur le match du 18 mars contre Atlanta. 
C'est la première défaite du Heat depuis leur retour en forme, et c'est la cinquième victoire d'affilée pour le Thunder.

En bonus, le dunk de Wade :


Pierre-Emmanuel

March Madness

Ça y est, on y est ! Barack Obama a choisi ses favoris, tout comme LBJ ou MJ. C'est la March Madness ! La NCAA va commencer ce tournoi qui regroupe les meilleures universités du pays. Petit tour d'horizon, conférence par conférence.

Conf. East:
Les principaux favoris sont là: North Carolina, à la peine cette année, sort certes 2e avant le tournoi, mais présente un effectif complet et équilibré. Ils se retrouvent dans la partie de tableau de Marquette, Xavier ou Syracuse, trois autres prétendants au Elite 8 (qui précède le Final 4). On se souvient de Syracuse, les orange men, qui avaient remporté ce trophée avec Carmelo Anthony, qui feront sûrement de l'ombre à North Carolina dans la conférence Est. Le dernier sorti de l'ancienne fac de Jordan est Tyler Hansbrough, tout juste titulaire à Indiana, et élu l'année dernière joueur NCAA du mois de mars. Sinon, Ohio State et Kentucky devraient se retrouver en demie. Mais attention, cette année, le niveau parait homogène et le tournoi s'attend encore à des surprises.
Match à suivre: Xavier vs. Marquette


Conf. Southeast:
Les Gators de Florida - ancienne équipe de Joakim Noah - sont favoris de cette conférence, au même titre que la surprenante université de Pittsburgh et l'encore plus surprenante Brigham Young University. Gonzaga est à la peine, tout comme UCLA, qui affronterait Florida dès le second tour. Mauvais calcul. Cette conférence parait être la moins douée du tableau, avec des facs comme Wisconsin ou Kansas State en outsiders
Match à suivre: UCLA vs. Michigan State


Conf. Southwest:
Cette fois ci, les jeux paraissent faits: Kansas devrait sortir de cette conférence et atteindre le final four. Je dis "devrait", car ils auront sur leur route Louisville en demie et Georgetown ou Notre Dame en finale. C'est ce qui ressort d'une saison pendant laquelle l'université de Louisville a marqué le coup et a finit 4e, devant Vanderbilt, Georgetown ou encore Illinois (seulement 9e). 
Match à suivre: Vanderbilt vs. Richmond


Conf. West:
Les favoris de LeBron James (qui n'a jamais pris part à un seul match universitaire) sont là, et bien là. Ils ont marqué le coup en battant North Carolina cette semaine. En effet les Blue Devils - ou Dukies - reposent sur le meilleur effectif de la ligue universitaire et sont coachés par Mike Krzyzewski, coach universitaire mythique ou légendaire, et dans le même temps coach de Team USA. Ils possèdent en leur sein quelques futurs first-round picks des prochaines draft. A commencer par le meneur sénior Nolan Smith, annoncé n°1 cette année, et qui jouera à Cleveland, Minnesota ou Sacramento pendant la saison à venir. Avant l'entrée en pro, il dit vouloir ramener le titre à Duke. En tout cas, la voie est royale, et les autres prétendants au Final Four paraissent en dessous de la fac de Caroline du Nord. Mes petits protégés de UConn joueront Bucknell au premier tour, après avoir fini 6e cette année - une bonne place étant considéré leur niveau.
Match à suivre: Michigan Tenessee


Mes pronostics:

Final Four: Duke (West) - Kansas (Southwest) - Brigham Young (Southeast) - Syracuse (East)

Vainqueur: Duke



Jb - Posterdunk

mercredi 16 mars 2011

What's going on ?

Le refrain des 4 Non Blondes illustre à la perfection la semaine des Knicks:


Y a-t-il un syndrome Pacers du côté de la Big Apple ? En effet NY est complètement bloqué contre cette équipe, notamment à cause de deux aspects précis de leur jeu:

Roy Hibbert et la grosse ambiance d'Indianapolis (à gauche)
Tout d'abord, la tactique. On sait que coach D'Antoni n'est pas fana des jeux placés et prenant plus de 12 secondes à réaliser. C'est pourquoi on ne voit que rarement les joueurs de New-York aller jusqu'à la fin des 24 secondes. Dès qu'ils ont un shoot, ils le prennent. Si c'est Stoud ou Melo qui sont en possession du cuir, ils feront ce qu'ils veulent en prenant bien sur l'avantage grâce à un simple block. Ronny Turiaf le fait à merveille. Peu importe qu'il soit démarqué, seul sous le panier, il ne touchera jamais la balle en attaque. Non, ses mains ne sont pas assez habiles. Il doit simplement monter porter un block sur le meneur ou le joueur qui sera sensé shooter. Cette technique marche bien avec certaines équipes, pourquoi cela ne fonctionne pas face à Indiana ? Les Pacers ne sont pas en forme, mais viennent de battre les Knicks à New York et à Indiana, coup sur coup. La réponse réside dans le cerveau des joueurs. Frank Vogel est un coach inexpérimenté, qui se repose sur l'indépendance de ses protégés. Tous sont capables de faire quelque chose de précis, et de le faire bien. Alors, quand il s'agit de tout faire ensemble, c'est bien plus simple. Cette nuit, la différence entre les deux équipes était flagrante. Même si le meneur de poche d'Indiana, Collison, montre parfois quelques signes de naïveté, les plans de jeux sont bien fournis, et tous les joueurs peuvent shooter. Il y a quand même quelques révélations dans l'effectif des marines et jaunes: Tyler Hansbrough, Josh McRoberts, Roy Hibbert ou Darren Collison étaient tous inconnus, ou si peu connus, avant le début de la saison. Le premier sort d'ailleurs ses deux meilleurs matchs en pro contre les Knicks (29 et 30 points), grâce à une bonne réussite en catch and shoot, et en sortie de pick and roll. Hibbert est candidat au titre de Meilleure Progression de l'Année, et Collison finit la nuit avec 24 points et 9 passes. Quant à McRoberts, il prouve que les blancs savent sauter.

Melo et la grosse ambiance d'Indianapolis (à droite)
Outre leur incapacité à fournir des plans de jeu suffisamment relevé afin de surprendre leurs adversaires, les Knicks font face à un autre problème: dans la transaction qui leur a permis d'acquérir Carmelo Anthony, ils ont perdu toute possibilité de rotation. Comment attirer une superstar dans son effectif ? En lourdant quelques tours de drafts et joueurs de suppléments. Seulement ? Non, il faut aussi se débarasser de quelques salaires gênants, et enfin de joueurs prometteurs. Voilà, vous avez la recette. Mais en agissant de telle sorte, vous vous passez d'un banc pour le reste de la saison. Indiana reprenait hier sans cesse 10 points d'avance quand New York jouait avec son banc - et cela inclut Turiaf, Mason, Jeffries, Walker... La preuve de la faiblesse de l'effectif se trouve aussi dans le cinq majeur: Landry Fields a été pomu titulaire, tout comme Shawne Williams (30 et 34 minutes à leur actif). Bien sûr qu'Indiana ne représente pas sur le long terme un danger en terme de concurrence pour la franchise New-Yorkaise, mais quand on parle de syndrôme Indiana, on parle de toutes ces équipes, basées sur la jeunesse, la cohésion et le partage équilibré des rôles. Il y en a quelques unes dans la ligue: Chicago, Boston, Denver, Dallas et San Antonio sont les meilleurs exemples. On sait alors qu'il reste un grand pas à franchir pour les Knicks, et il ne leur reste plus qu'à trouver un banc pour cela. On attend Chris Paul d'ici à 2012. Bonne ou mauvaise affaire ? À Donnie Walsh de voir ça.

By the way, Indiana remporte ce match 119-117 grâce à Danny Granger, si mal défendu par Shawne Williams qu'il a toute la place pour inscrire le panier décisif juste avant le buzzer. Le bon Danny, de retour de blessure, finit avec 26 points, Carmelo Anthony avec 29 points, et Stoud avec 21 points et 10 rebonds.

Pendant ce temps là, Chicago se pose en leader de la conférence Est avec une victoire 98 à 79 contre Washington. À noter, le triple double de JaVale McGee: 11 points, 12 rebonds et 12 contres.
Milwaukee s'écarte de plus en plus des Playoffs et du 8e spot de la conférence Est, avec une défaite lourde de conséquence sur le parquet d'Atlanta, 110-85.
Enfin, Dallas perd à Portland 104-101, enregistre son plus mauvais mois avec Dirk de la saison, et va devoir batailler ferme pour rester devant les Lakers.


Bonus track:

Jb - Posterdunk

mardi 15 mars 2011

Les leaders chutent

Coup d'arrêt pour les Spurs !

Parker n'a rien pu faire pour empêcher la déroute de son équipe face à Miami (110-80)

Après une très bonne moitié de saison régulière, les leaders incontestés jusqu'à ce jour en NBA, viennent de prendre l'eau face à Miami. Le Heat n'est pourtant pas au top de sa forme (2 victoires sur ses 7 derniers matchs). Alors il en a fallu au Big-three des rouges et noirs pour s'imposer face à cette machine si bien huilée jusqu'alors. Les statistiques du match nous montre très clairement les faiblesses du jeu des Spurs. Très très peu de rebonds ont été enregistrés pour les visiteurs (seulement 26 contre 39 pour Miami). 

Et le banc n'est toujours pas au rendez-vous, du côté texan. Seulement 21 points en sortie de banc (contre 17 il est vrai pour le Heat, qui n'est pas une référence). Pourtant la différence se fait dans la réussite des joueurs du 5 Majeur. Meilleurs marqueurs du côté de la franchise texane: 18 points pour Parker, 14 pour Duncan et seulement 12 pour Ginobili (étonnant ?). Bosh et Wade ont pris le jeu à leur compte avec respectivement 30 et 29 points bien assistés par James et ses 21 points. Si seulement ces joueurs se contentaient de jouer l'attaque, mais non. Ils s'imposent aussi tout bonnement à l'intérieur: 12 rebonds pour Bosh, 9 pour Wade et 8 pour James assortis de 2 contres. Score final très sévère mais amplement mérité tant la domination du Heat était implacable: 110 - 80 pour les locaux.

Les Celtics n'y arrivent plus.

Le Big Three de Boston impuissant face à New Jersey

Ray Allen a encore été le seul trèfle sur le terrain avec ses 19 points. Pourtant Boston ne place que trois joueurs à plus de 10 points hier soir. Garnett (18 points), Davis (16 points) et Allen (19 points). En face les Nets ont été plus prolifiques avec 5 joueurs à plus de 10 points. Les vétérans du trèfle se sont fait balader physiquement. On notera d'ailleurs le cross over de Deron Williams sur Rondo juste avant d'inscrire un 3-points qui scelle la victoire de New Jersey (86-79 et 34 secondes à jouer). A l'image des Spurs, Boston marque un arrêt dans la course à la première place de conférence Est. Pourtant Boston maîtrise son sujet au niveau de l'efficacité à 2 points et aux lancers francs. 

Mais le point névralgique se situe au niveau de la réussite à 3 points. D'habitude si fort aux shoots longue distance, Boston doit se contenter de 20% de réussite, alors que leurs adversaires d'un soir se voient gratifier de près de 45% de réussite. Peut-on mettre en lien ces mauvais résultats et l'absence de Big Shaq sur le parquet ? On peut d'ailleurs parler des O'neal qui ont un impact indiscutable sur le jeu intérieur des Celtics. Et le transfert de Kendrick Perkins ? Jeff Green est pour le moment à la rue, et Boston a une petite vingtaine de matchs pour le mettre au diapason.

Alors oui c'est une piètre performance des Celtics hier soir, mais on ne peut pas s'empêcher d'apprécier la qualité du jeu des Nets qui semble revivre sous la direction de Deron Williams et de Brook Lopez (36 points à eux deux) et qui ont totalement fait déjouer l'équipe adverse. On espère fortement pour eux dans tous les cas que leur série de victoire ne s'arrêtera pas au nombre de cinq. Prochaine échéance: Chicago jeudi. La franchise basée à Newark va devoir faire coup-double pour espérer jouer les Playoffs (Indiana, 8e, est mal en point). Devant eux, Detroit, Milwaukee et Charlotte.


Etienne - Posterdunk

lundi 14 mars 2011

Preview : Spurs vs. Heat & Magic vs. Lakers

Gros test ce soir pour les deux clubs de la Floride ! Le calendrier de la NBA nous offre deux gros matchs avec les déplacements de San Antonio à Miami et d'Orlando à Los Angeles.


Spurs vs. Heat



LeBron James s'engouffre dans une forêt de bras texans


Tout d'abord Spurs-Heat : d'un côté, nous avons le premier de la conférence ouest avec 54 victoires pour 12 défaites, soit le meilleur ratio de la NBA. Cette équipe est plaisante à voir jouer. En effet, les Spurs s'appuient sur un trio qui commence à devenir légendaire (ils jouent ensemble depuis 2001 et ont gagné pas moins de trois titres NBA en 2003, 2005 et 2007). Mais ce trio, qui commence tout de même à vieillir, peut s'appuyer sur son banc qui est l'un des meilleurs de la ligue, avec des joueurs comme Blair, Hill ou Neal, sans oublier bien sûr le très bon retour en forme de Jefferson comme titulaire. Les Spurs restent sur trois victoires de suite, mais la défaite contre les Lakers le 6 mars dernier laisse un goût amer pour cette équipe toujours en quête de la meilleur passe. Après sa victoire contre Houston, San Antonio est sur une bonne dynamique et peut compter sur notre petit frenchie qui a un rythme d'un All-Star, joli pied de nez aux entraîneurs qui ne l'ont pas sélectionné pour le match des Etoiles.
22, v'là le Heat ! Une bonne crise de larmes et c'est reparti ! Après la défaite contre les Blazers, Miami devait se reprendre contre les Lakers. Pouvant désormais compter sur son Big-Three, Miami a fait très mal, et il faut notamment saluer la prestation de Bosh, qui s'est enfin décidé à jouer plus dur (victoire du Heat 94-88). 
Le match de ce soir sent déjà la poudre, car Miami voudra sa revanche (battu à l'AT&T Center de San Antonio 125 à 95). Ah oui, aux dernières nouvelles, Zydrunas Ilgauskas ne pourra pas être sur le parquet. Il s'est en effet blessé au pied en marchant sur un clou. Voilà.


Spurs vs. Heat : mardi 15 mars à 1h00 (heure française) à l'American Airlines Arena de Miami.



Magic vs. Lakers



Un Turc pris en sandwich


Magic-Lakers : malgré les 24 points de Bryant, Los Angeles n'a rien pu faire contre le Heat de Miami emmené par son trio magique. Kobe Bryant n'a pas rejoint ses coéquipiers dans le bus et est resté sur le parquet après le match pour revoir son shoot qui lui a fait défaut pendant le match. Son attitude de champion recherchant la perfection a été saluée par Ray Allen : "C’est certainement le meilleur moment, quand vous êtes juste après le match. Votre corps peut recréer ces moments. Le lendemain est plus difficile, parce que votre adrénaline est retombée. C’est très impulsif, cet agacement, juste après un match, par rapport à quelque chose que vous avez fait. Retourner à l’hôtel, rester dans la ville, ça ne va pas vous aider."
Mais les Lakers se sont bien ressaisis en battant les Mavericks le 12 mars dernier au Texas (96-91), dans ce duel pour la deuxième place de la conférence ouest, malgré les 50 points du duo Nowitzki-Marion. Kobe s'est fait une frayeur en se tordant la cheville tout seul et on ne sait pas s'il pourra jouer ce soir.
Après leur défaite contre les séduisants Warriors (123-120), Orlando a repris du poil de la bête en s'imposant ce matin contre les Suns (111 à 88). Une fois de plus, Dwight Howard n'a pas fait dans la dentelle en inscrivant la bagatelle de 26 points et en captant plus de 15 rebonds. Le duel entre Howard et Bynum risque d'être explosif. L'arceau va en voir de toutes les couleurs. En sortie de banc, Arenas réalise de bonnes stats même s'il n'a pas encore retrouvé son vrai niveau.


Magic vs. Lakers : mardi 15 mars à 3h30 (heure française) au Staples Center de Los Angeles.


Pierre-Emmanuel 



5000, Bucks et Noche Latina !

Un grand merci, nous dépassons cette première barre mythique de 5000 visiteurs. Notre site est en développement, vous aurez bientôt l'occasion de le fréquenter. Le rythme NBA nous oblige à continuer. Aujourd'hui, quelques nouvelles en coup de vent.

  • Boston s'est fait plaisir cette nuit, et a prouvé qu'en plus des Bulls, les meilleurs défenseurs sont dans son équipe. Milwaukee, l'adversaire de la nuit, n'a pas pu sortir la tête de l'eau. Seulement 56 points inscirts en 48 minutes, nouveau record offensif pour les Bucks, et défensif pour les Celtics. 22,7 % au shoot pour Milwaukee, avec le meilleur marqueur à 10 points seulement (Earl Baron). Score final: 87-56, avec 17 points de Ray Allen, qui n'a joué que 3 QTs.

  • Le record de Kevin Love s'est arrêté à 53 double-double consécutifs. Le joueur de Minnesotta a été stoppé par l'équipe entière de Golden State: 6 points et 12 rebonds. Il arrête une série qui avait débuté fin octobre. Avec 1/6 au shoot, il n'a même pas forcé: les Warriors se sont tué en défense, de manière peu habituelle, et ils ont ainsi pu finir tranquillement de l'autre côté, avec des shooters comme Curry, Ellis et Wright. Score final: 100-77

  • Indiana arrête cette nuit une série de 6 défaites de rang. Ils sont allés gagner au Madison Square Garden de NY, tranquilles pépères. Cette année NY a évidemment progressé, mais ne sait pas vraiment gagner à domicile. Tyler Hansborough - dont le frêre s'éclate en NCAA - a sorti le match de sa vie (29 points et 8 rebonds) et a mené les Pacers vers une victoire salvatrice, et précieuse. Indiana reste 8è, mais est exactement sur la même ligne que les Bobcats de Charlotte. Les Playoffs arivent... Score final: 106-93

  • Dwyane Wade a reçu une réponse: il aura bien la garde de ses deux enfants, pour laquelle il avait entamé une bataille juridique avec son ex-femme. Il avaitété ueston de rejoindre les Bulls pour suivre ses enfants à Chicago. Tout est rêglé pour le capitaine de Miami, ils dormiront dans sa villa. Il sera disponible pour jouer aux côtés de LBJ et de CBosh ce soir contre San Antonio. Outre ce match, ce soir est prévue une confrontation entre Orlando et Los Angeles, au Staples Center des or-et-violets. Match sympa, à regarder, juste après Spurs-Heat. Ce soir, c'est Noche Latina !

samedi 12 mars 2011

A l'Est tout se relance !

Asik au contre, devant Gibson (22 Bulls)


Et le plus beau spectacle se trouve à l'Est. Enfin un leader de conférence mis sous pression. Les Bulls nous font penser à l'âge d'or de la franchise, celui d'il y a 13 ans. En s'imposant assez facilement vendredi contre Atlanta (94-76), Chicago a mis la pression sur Boston, défait pour sa part à Philadelphie (89-86). Les Bulls ont empoché leur cinquième victoire de suite, et leur dixième à domicile. C'est en deuxième période que leur succès s'est dessiné. En effet, à la mi-temps, les Hawks menaient 50-48, mais ont perdu pied par la suite, n'inscrivant notamment que 10 points dans le troisième quart-temps, alors qu'en face les Bulls en mettaient 24, dont 18 de Derrick Rose (34 pts, 6 rbds, 5 passes).Notre petit français (qui n'est pas si petit) n'a pas réalisé un grand match hier soir: 0 point, 11 rebonds, 2 passes.  Noah n'a pas encore retrouvé ses stats de pré blessure. Cependant on n'attend qu'un chose: qu'il s'accorde avec Boozer et face monter les Bulls encore plus haut et tant pis pour les trèfles à quatre feuilles.

Garnett en difficultés face à Elton Brand, Boston s'est incliné à Philadelphie. (REUT)
Garnett / Elton Brand, Duel musclé.
Dans le même temps Boston a donc concédé sa deuxième défaite d'affilée, chez les 76ers de Philadelphie. Pas moins de cinq joueurs de Philadelphie ont inscrit plus de dix points, alors qu'en face, Ray Allen a par exemple été limité à 5 points, (en inscrivant 0 point durant la première mi-temps) son plus faible total de la saison. A 6 minutes de la fin, Boston était encore en tête, puis a connu un passage à vide, ratant huit tirs de suite, ce qui a permis à son adversaire de prendre les commandes du match (87-82). 

Duncan et Parket défendant sur Jeter.

Dans la conférence Ouest, San Antonio a confirmé sa victoire contre Detroit en dominant Sacramento (108-103), remportant son 53e succès de la saison, ce qui lui permet de conforter sa première place. Première équipe atteindre les barres de 20-30-40 et 50 victoires  cette saison. C'est la 11e fois de suite que les Spurs battent les Kings. TP s'est encore montré très convaincant avec ses 27 points et ses 6 passes. Mais Tim Duncan (15 pts, 10 rbds) et Manu Ginobili (24 pts, 4 rbds, 7 passes) n'ont pas été en reste. Personnellement je trouve que Duncan est sur la pente descendant même s'il est encore présent cette année. L'effectif des Spurs se fait vieux, il serait bon pour eux de réussir cette année et de rajeunir. l'année prochaine. Duncan va-t-il faire comme Robinson et continuer jusqu'à ses 36 ans ?  Mais qu'en pense Greg Popovitch ? «Je pense que notre "big three" nous a portés ce soir. Tony a été très présent dans le troisième quart, ensuite Manu et Tim ont pris le relais. Ils ont tous les trois été grands ce soir.»

Orlando a concédé une troisième défaite en quatre matches, sur le parquet des Golden State Warriors (123-120). Monta Ellis a été le meilleur joueur sur le terrain, avec 39 points, 6 rebonds et 11 passes. La prolongation sur le parquet entre le Magic et les Warriors n'est due qu'à un véritable concert de tirs longues distances. Je ne sais pas à combien est le record en un match mais hier soir les deux équipes en ont aligné 36. 7 pour Richardson et Ellis, 8 pour Wright, Turkoglu en inscrit 4, tout comme Curry. Gros gros match avec une ambiance énorme. Golden State ralentit la machine du Magic, qui stoppe sa remontée sur le Heat, tandis que Chicago part à la chasse des Celtics.

Voici les classements actuels des deux conférences: certains sont déjà éliminés (ceux qui ont un o après leur nom), d'autres déjà qualifiés (ceux qui ont une croix ou un c derrière leur numéro)


Statistiquement Cleveland a encore une chance de se qualifier. Il lui faudrait 18 victoires consécutives en espérant que tous ses concurrents les précédent (jusqu'à Indiana) en perdent 18 consécutivement. Ce serait un miracle.

A l'Ouest en revanche deux éliminés: Minnesota et Sacramento.



Etienne - PosterDunk

Forecast

MVP: Derrick Rose (Bulls): il fait tout. Il est le fer de lance de l'attaque ET de la défense des Bulls. Leader incontestable et incontesté de Chicago, il tire ses coéquipiers vers le meilleur d'eux mêmes. Il est dans le top 10 en points et en passes décisives.

MIP: Kevin Love (Minnesota): comment lui refuser le titre ? Il bat le record de Moses Malone pour le plus grand nombre de double-double consécutifs (toujours en cours) et devient le premier joueur depuis Dennis Rodman en 1992-93 avec les Spurs à atteindre les 1000 rebonds en 64 matchs seulement ! Ok, LaMarcus Aldridge est un bon candidat aussi.

6th Man: Jason Terry (Mavs): deuxième meilleur marqueur de Dallas, il devrait sans doute reconquérir son titre de meilleur 6e homme. Seul Jamal Crawford peut espérer lui chiper cette année, mais il est bien loin. 17 points en moyenne pour le vétéran - 33 ans - des Mavs.

COY: Greg Poppovich (Spurs): première équipe à 20-30-40 et 50 victoires. Pas de signe négatif pour le moment. Sa saison régulière est parfaite. Autres candidats ? Thibodeau (Bulls), Carlisle (Mavs), Lionel Hollins (Grizzlies), Doug Collins (Sixers).

ROY: Blake Griffin (Clippers): vainqueur sans nul doute du trophée convoité par John Wall (Wizards), Landry Fields (Knicks) ou DeMarcus Cousins (Kings). Il affiche des stats à plus de 20 points et 10 rebonds, pour la première fois depuis Tim Duncan.

West Champion: Dallas Mavericks: petit coup de poker de ma part, je vois bien les Mavs surprendre tout le monde, car ils peuvent taper les Lakers. Dans un bon jour, ils chopent une victoire à Los Angeles, et avec l'avantage du terrain, ça passe tout seul. Après ? Les Spurs. Et là, c'est un combat texan qui promet.

East Champion: Chicago Bulls: Emmené par Derrick Rose, les Bulls ne snt plus qu'à 1/2 victoire du "top seed" à l'Est, derrière Boston. Ils sont presque assurés d'avoir la route dégagé jusqu'en finale, où leur combattivité, leur défense et leur bonne entente pourrait payer contre Boston.

NBA Champion: Dallas Mavericks: on peut rêver, non ? On efface 2006.


Jb - Posterdunk

jeudi 10 mars 2011

Preview : Lakers vs. Heat

Souvenez-vous, c'était le 25 décembre dernier au Staples Center, Kobe agacé lâche à James : "I'm a Champ".


Miami gagne le match le plus attendu de l'année 2010 (avec celui du retour de Lebron sur ses terres) sur le score de 96 à 80. Lebron James nous gratifie d'un triple-double (27 Pts, 11 Reb, 10 Ast), alors que Kobe se démène comme il peut pour ne pas voir son équipe sombrer (17 Pts, 6 Reb, 7 Ast). C'était il y a 2 mois et demi et depuis, beaucoup de choses ont changé.

Tout d'abord Miami : cette équipe n'a plus la même dynamique que lorsqu'elle avait battu les Lakers. En effet elle avait enchaîné, en décembre, une série de 12 victoires d'affilées avant de se faire stopper par Dallas. Après un début poussif, Miami avait trouvé son rythme de croisière, et commençait à faire peur. Mais ce qu'on oublie de dire, c'est que cette équipe a gagné pratiquement tous ces matchs contre des équipes réputées plus faibles. Le mois de mars s'annonçait donc comme un véritable test avec plusieurs confrontations contre, cette fois-ci, des équipes plus fortes. Et là, c'est le drame. Miami reste sur une série de cinq défaites de rang contre New York, Orlando (très belle remontée du Magic), San Antonio (une fessée déculottée), Chicago, et dernièrement Portland. S'ensuivent des larmes et la phrase choc de Wade : "Le Heat en est exactement là où tout le monde voulait le voir : il perd. Le monde est meilleur maintenant car Miami perd..."



"Un, deux, trois, soleil !"


Les joueurs du Heat ont le bourdon, une victoire chez eux ce soir pourrait être un déclic avant les Playoffs.


Les Lakers ont quand à eux retrouvé leurs sensations. Irréguliers tout au long de la saison, Phil Jackson a essayé de remotiver ses troupes en s'en prenant après chaque défaite à un joueur en particulier. Quand ce n'était pas Gasol, ce fut Artest qui se faisait réprimander pour ses piètres performances (ça lui a valu plusieurs séances supplémentaires chez son psy, comme il aime à le dire). Mais le déclic, notamment pour Bryant, fut le All Star Game. Chez lui, au Staples Center, Kobe est élu MVP du match en ayant faillit battre le record de points en un match de All Star Game de Wilt Chamberlain. Depuis le All Star Weekend, Los Angeles se prépare déjà aux Playoffs en battant avec la manière des candidats au titre comme Oklahoma City ou San Antonio.

Soit Miami gagne et se refait une santé, ce qui constituerait un petit avertissement pour les Lakers, soit Los Angeles gagne et continue sa série de victoires, et Miami s'enfonce un peu plus dans la crise.

Le Heat se doit de se trouver un leader et de jouer en équipe, mais ne peut pas continuer à jouer seulement à deux. Les Lakers seront bien présents, et ils seront cinq sur le parquet.

Lakers vs. Heat : jeudi 10 mars à 1h00 (heure française) à l'American Airlines Arena de Miami.


Pierre-Emmanuel



mercredi 9 mars 2011

Notorious B.I.G. Day

En la mémoire du - peut-être - plus grand rappeur de l'histoire (?!), Notorious B.I.G., tous les joueurs NBA ont posté un message sur twitter.
Le plus impressionnant aura été, une fois de plus, Shaq.

mardi 8 mars 2011

Les indestructibles


Carmelo Anthony et New York ont passé 131 points à Utah.(REUT)
Carmelo Anthony lors de la victoire des Knicks à Utah (131-109)

Le duo Carmelo Anthony-Amar'e Stoudemire a fait souffrir la défense de Utah hier soir. On a vu de fait l'incidence de ces deux joueurs sur le match dès qu'ils ont accordé leurs violons. «Nous aurons des soirées où ils seront inarrêtables et c'était le cas ce soir», a déclaré Mike D'Antoni (coach de NY). Au final, les Knicks ont passé 131 points à Utah (131-109) avec une bonne utilisation des deux franchise players. Stoudemire a marqué 31 points en 24 minutes, grosse performance, Anthony a lui inscrit 34 unités (à 12/16 et 4/5 derrière l'arc, soit son meilleur match avec les Knicks depuis qu'il est arrivé cet hiver) en 30 minutes. Ces deux joueurs ont pris 24 des 31 shoots possibles lorsqu'ils étaient sur le parquet. Mike les sort pour les ménager durant le quatrième quart-temps, et peut ainsi faire jouer les hommes de l'ombre. Shelden Williams se montre aux yeux du public en inscrivant 13 points, assorties de 6 passes et 5 rebonds en 24 minutes. Roger Mason Jr multiplie par 8 son total de points par match en moyenne (1,8) en inscrivant 9 points hier soir et par 3 son total de rebonds (1,6) en en prenant 4.

Gros match hier soir encore pour Chicago qui affrontait les Hornets de la Nouvelle Orléans. Les Bulls se devaient de fournir un effort conséquent pour continuer leur belle série en cours après avoir vaincu successivement Orlando puis Miami, réalisant même un 3-0 sur les Heat durant la saison régulière. Cette défaite était de trop pour l'effectif de Spoelstra. Les joueurs se sont lâchés dans les vestiaires, certains pleuraient, d'autres restaient calmes dans leur coin. James a d'ailleurs proclamé qu'il "ne pouvait plus jouer comme cela sur ces fins de matchs, qu'il n'acceptait plus ces situations d'échecs". Alors Rose, Noah, Boozer & Co ont continué à pilonner des prétendants au titre. Les Hornets ont volé en éclats sur le parquet de Chicago (85-77). Peu de points pour Noah (seulement 6) mais 13 rebonds qui s'ajoutent aux 9 de Boozer et ses 19 points. Mais le joueur étincelant d'hier soir ne peut être que Rose. Candidat au titre de MVP de la saison régulière, et qui sait peut être des playoffs, Derrick s'est envolé avec ses 24 points, et ses 9 passes décisives. Menant l'attaque des Bulls à la perfection il s'est tout de même laissé berner par le remplaçant de Chris Paul, Jarrett Jack. Peu connu dans la ligue il a relevé le challenge et a été plutôt séduisant (23 points, 4 rebonds).

Memphis fait partie des équipes en forme également. Après avoir gagné sur ses 4 derniers matchs contre les Spurs, Dallas et OKC, pour une défaite contre les Hornets, les Grizzlies vont se lancer dans une série difficile. Ils vont affronter par deux fois les Knicks en 4 rencontres, Miami et les Clippers. Hier soir ils se sont montrés intraitables en défense et se sont imposés contre Oklahoma 107-101 grâce à 5 joueurs à plus de 12 points (Young, Randolph, Gasol, Allen et Conley), le 5 majeur d'ailleurs, malgré les 23 et 27 points de Kevin Durant et Russel Westbrook. Avec un bilan de 36 victoires et 29 défaites ils talonnent leurs adversaires d'un soir, qui eux ont un bilan de 39 - 23.

Parmi les autres faits marquants, c'était attendu, Kevin Love (23 pts, 17 rbds) a égalé le vieux record de Moses Malone. L'intérieur des Wolves, malgré le énième revers de Minnesota, le 11e en 13 matches, à domicile contre Dallas (105-108), a aligné son 51e double-double d'affilée, le 60e dans sa saison, égalant donc Malone, qui lui avait réalisé son exploit à cheval sur deux saisons, 1978 et 1979. Love a eu droit à une standing ovation lorsqu'il a inscrit le lancer-franc de son double-double. «Il est difficile de penser à ce record, a déclaré l'intéressé, car nous avons encore perdu».


Etienne - Posterdunk

vendredi 4 mars 2011

NBA All-Star Top 10 February 20th


Pour tous ceux qui sur la planète basket n'ont pu voir les différents moments du all star weekend, voici le top 10. Concours de dunk, all star game, rookie game...


Top 5 du 03/04/11

Huge game yesterday night between Miami and Orlando. Players on fire, a delirious public, Denver wins without Melo against Utah !

Come watch the main moves !



A two-game night

Remember all the basketball movies you've seen ? All the cartoons - kangoo juniors and others ? Well, it happened in real life this night ! Let me explain this:
two rival franchises, one state. Miami was hosting Orlando for a rematch of Oct, 29.  A final score of 96-70 for Miami at the time, with a huge 28-10 third quarter.  But yesterday, sell-out crowd and interesting match-ups were programmed. Through the first 24 minutes, everything was going well for the Heat, which its two star-players combined for 47 points. For the first half only. 
But right after going back to the locker-room with a 18-point deficit, the Magic decided to change its game plans: "Dwight, thanks a lot, but we are down 18, previously 24, and we need something to go on". Here what we can imagine SVG said to his superstar. Orlando hit 9 3-pointers in the second half, working both inside and outside. J-Rich caught fire and hit 6 of 8 from long distance, during a key 38-9 run for the Magic ! Gilbert Arenas had his glory time, playing 15 minutes and scoring 11 points. 
The last 20 seconds of the game were absolutely revealing. Orlando was up by 3, LBJ carrying the ball and Wade waiting on the outside. While the Magic double-teamed James, he just passed the ball to Dwyane Wade, who got the foul and made both free-throws. 9" to go, JJ Redick was fouled and made both free-throws. Then, it became interesting to watch. We know that King James was 0-3 in game winners. The time-out drawed play ended up in the hand of Chris Bosh (!) who couldn't convert the three. But Mike Miller tipped it to James, alone behind the 3-point line. And... it was another miss for James, who couldn't make it. Let's just say your an horrible clutch shooter this year. Please, coach Spoelstra, give those balls to Wade now. The Heat two stars' second half ? 10 points combined.

We all know that the regular season does not mean a lot. But we have to consider the toll of Miami. And we have to admit that they are not looking good for close playoffs games. A second round Chicago vs. Miami ? I'd take Chicago. Boston vs. Miami ? I'd take Boston. And what about Orlando ? The run to the Finals will be very long.
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At the same time, two West teams were also facing. Two teams with a similar story: both lost their franchise-player just before the trade deadline. Utah was hosting Denver, and the post trade toll is good for one and bad for the other. Denver was 4-1 while Utah was 1-3. And Utah just got out of the Playoffs run, two games up of the .500 record. Nothing "bizarre" during this game, (Denver won it 103-101 just a remark: Denver is a better team without Melo. You want proofs ?


Nuggets efficiency & assist rate:
 

Span
Off. Eff.
Def. Eff.
Ast/FG
Pre-'Melo trade
109.7
107.2
0.560
Post-'Melo trade
109.0
93.8
0.648
 
Off. Eff. = Points scored per 100 possessions
Def. Eff. = Points allowed per 100 possessions


Jb - Posterdunk

mercredi 2 mars 2011

The game:

Dallas @ Philadelphia:
Les deux équipes les plus chaudes de la ligue s'affrontaient cette nuit. La surprenante équipe des Sixers emmenée par Doug Collins en est à 4 victoires d'affilée au moment de recevoir les Mavs, 16 victoires en 17 matchs, et à la chasse des Spurs. Le match est tendu, les deux équipes jouent, mais surtout défendent, et l'écart ne dépasse jamais 3 points dans le QT1. Avec Beaubois et Stojakovic titulaires, Dallas annonce la couleur: on va shooter. Après 12 minutes, le score est de 23-22 pour les texans.
Le spécialiste ESPN Marc Stein annonce que cette année, Dallas peut être champion car Dirk a enfin à ses côtés l'intérieur qui lui manquait. Manque de bol, pendant le QT2, Tyson Chandler sort sur blessure, et Brendan Haywood doit prendre la relève. C'est un vrai banc que les Mavs possèdent cette saison, Cuban le sait, et aucun transfert n'était nécessaire. Malgré ce moment de doute, les Mavs prennent 7 points d'avance et repartent au vestiaire avec un tableau affichant 51-44. Dirk et Jason Terry (6th Man of the Year) font tout pour leur équipe. En face, le dynamisme des Sixers leur permettent de rester accrochés, et Iguodala se mue en véritable leader pour une équipe jeune et encore apprentie.
Quand les deux coaches du mois de février se rencontre (Carlisle et Collins), la tactique est primordiale, la victoire l'est tout autant. Du coup, Philadelphie recolle au score. Tout le QT3 sera comme ça: on se rend les coups, on ne lâche rien. Ce qui fait la différence dans ce genre de rencontre, c'est la bataille au rebond. Gagnée 43-36 par Dallas, malgré l'absence de TC, elle sera effectivement primordiale dans le QT4.
Car l'avance n'est plus que de 2 points ! Jason Terry shoote un fade-away et Dallas reste devant. Pourquoi je l'annonce remportant le trophée du meilleur 6e homme ? Il finit à 30 points (13/18) et joue autant qu'un titulaire, voire même plus. L'autre home fort du soir, c'est Jason Kidd, qui finit avec un triple-double: 13 points, 13 passes et 10 rebonds, sans une seule perte de balle. Fait rare. Seul Pau Gasol en novembre dernier avait fait pareil. L'autre stat du match ? Ian Mahinmi a joué 11 minutes, pour 0 point, 0 rebond, 0 passe, 0 contre, 4 fautes, 1 balle perdue.
Au final, derrière un excellent Jason Terry - je me répète - Dallas remporte sa 7 victoire de rang, reprend une victoire aux Spurs, avant de recevoir Indiana et Memphis.
Pour Philadelphie, les Payoffs sont en vue, il ne faut rien lâcher. Ils reçoivent Minnesota et Golden State, deux équipes très peu en forme.

score final: 101-93


The players:

Jose Calderon:
Les Raptors recevaient cette nuit les Hornets, et Calderon en a mis plein la vue à Chris Paul: 22 points, à 70% au shoot, et 16 passes. Il a été décisif dans la victoire de son équipe, victoire importante, victoire de prestige. Pendant ce temps, CP3 finissait à 7 points et 5 passes en 38 minutes.

Dwight Howard:
On dirait qu'Orlando s'améliore, et Howar a pointé ce qui n'allait pas à NY. Ils n'ont pas d'intérieurs. Ce n'est pas Ronny Turiaf ni Stoudemire qui défendront sur Superman. Ce dernier termine le match à 30 points et 16 rebonds, avec aussi là une belle victoire. 


The stat:

16: comme le nombre de lancers tentés - et réussis - par Danny Granger d'Indiana. C'était la deuxième fois dans la carrière du médaillé d'or aux derniers championnats du monde qu'il faisait 16/16 ou mieux. A noter le fait que son président, Larry Bird, n'a lui jamais fait mieux que 14/14. Granger termine à 27 points et Indiana remporte une victoire cruciale contre les Warriors de Golden State.


The quote:

"We have to do better with our brains." Manu Ginobili, ailier des Spurs. Il évoque avec regret le non-match contre Memphis de son équipe, et l'absence remarquée de Tony Parker. George Hill avait lui pris la relève à la mène, sans grand succès.


Jb - Posterdunk

mardi 1 mars 2011

Le match:

Phoenix @ New Jersey:
Pour le premier match de Deron Williams devant son nouveau public du Prudential Center de Newark, les deux équipes se sont livrées un mano a mano exceptionnel. Ce qui peut donner une idée du niveau des Nets actuellement. 53 minutes de jeu avec la prolongation, et un match à rebondissements:
Tout d'abord, Phoenix domine. Comme dit leur speaker sur Twitter: "It's been two good quarters for the Suns." À la mi-temps, la franchise de l'Arizona mène d'un petit point, ce qui ne reflète pas vraiment le niveau du match. En fait tout va se jouer en 22 secondes. De la main d'Anthony Morrow. Il va inscrire 9 points en 22 secondes, avec 2 trois points, et 3 lancers. En clair, Phoenix mène dans ce QT4 de manière plutôt tranquille. +4 ou +5... Mais le "meilleur" shooter longue distance de la ligue, ancien des Warriors de Golden State, se voit confiées les clés du camion, et enchaine deux shoots à trois-points dantesques. Et, sur la dernière possession, alors que Phoenix est toujours devant de 3 points, il feinte le shoot et obtient la faute. Le vétéran Steve Nash aurait dû éviter cette faute grossière. Le jeunot de New Jersey ne tremble pas, et inscrit les trois lancers. Prolongations !
La petite équipe des Nets, mal classée et à l'effectif encore sans repère, va dominer les 5 minutes suivantes. Jusqu'à mener de 2 points à 7" de la fin du match. Sur la remise en jeu, Channing Frye rentre le trois points, Phoenix repasse devant (104-103). Hier déjà, l'intérieur Channing Frye rentrait un game-winner pour battre Indiana au buzzer. Mais là il reste 6" à jouer. Largement de quoi faire pour les Nets de Deron Williams. Lui part au lay-up, ça ressort, et le buzzer retentit alors que Kris Humphries "tips it in". Après review des arbitres, le panier est refusé et Phoenix repart avec la victoire.
Alvin Gentry (Suns coach): "That's ridiculous, that's the worst basketball game I've seen down the stretch. That was horrible. We are lucky as anything to win the game, to tell the truth and be honest with you."
Avery Johnson (Nets coach): "We put in a whole new offense this morning. I never put in an offense on the day of the game, and it worked so good."


Le joueur:

Marcus Thornton:
Tout juste transféré de la Nouvelle-Orléans à Sacramento, le nouveau joueur des Kings faisait ses débuts devant des gradins archi-pleins -- match à guichets fermés -- ce qui est vraiment très rare à Sacramento. Ils affrontaient les Clippers, et si tout le monde était au stade, c'est que les rumeurs du coté de la Californie envoient les Kings à Anaheim. Du coup, campagne du public pour rester à Sacramento. À part ça, Thornton inscrit 16 de ses 29 points dans le 4e quart-temps, permettant ainsi aux Kings de passer devant et de remporter ce match 105-99.


La stat:

1: c'est le nombre de match de retard que possède désormais Chicago sur le Heat de Miami. Les Bulls ont battu cette nuit Washington, de manière très tranquille - double-double 19 points et 11 rebonds pour Noah - d'autant que John Wall n'était pas dans son assiette. Du coup ils rejoignent l'élite de la conférence Est. L'objectof maintenant sera d'éviter les Knicks au 1er tour des Playoffs.


Dans le même temps:

  • Denver bat Atlanta à domicile derrière un bon match de Felton et Chandler (16 et 17 points), et l'équipe prend ses marques, défend, et se mue en collectif. Josh Smith s'est blessé. score: 100-90.
  • Boston est allé gagner dans l'Utah contre les Jazz. Alors que le trade de Perkins n'est que très peu compris autour de la ligue, les Celtics engrangent et reprennent un match d'avance sur Miami.
  • San Antonio est -- enfin -- touché par les blessures. Tony Parker sera sur le flanc entre 2 et 4 semaines. C'est le premier titulaire mis à l'écart pour cause de blessure de la saison. Une telle saison n'était jamais arrivée aux Spurs en 6 ans.


Jb - Posterdunk