vendredi 10 septembre 2010

Premier bilan

Bon il est temps d'un premier bilan sur quelques joueurs et équipes.

USA: présents pour le moment, les ricains nous ont fait peur deux fois. Croatie (1 quart-temps) en poules et Russie (une mi-temps) en quarts.
  • forces: Kevin Durant et une ligne extérieure monstrueuse. C'est une confirmation, mais les Etats-Unis ont la ligne arrière la plus dangereuse. Billups sort du lot en tant que "spirit leader", rôle de Jason Kidd en 2008, et Kevin Durant en tant que superman. Rien à dire, il est toujours là ("ma plus grande erreur a été de le sortir", coach K.) avec 33 points contre la Russie notamment. Derrick Rose s'en sort, malgré quelques déchets. En dessous, Lamar Odom est vraiment impressionnant, et Kevin Love est la très bonne note du banc.
  • faiblesses: On en parlait, mais en dessous, il n'y a plus qu'Odom. Je suis fan des Mavs, mais le peu d'endurance de Chandler fait un peu peur. Son innefficacité en attaque aussi. Odom est tout petit, Love pas plus grand... La Lituanie, mais surtout la Turquie peuvent être très dangereuses en dessous pour team USA.
TURQUIE: tournoi parfait pour les locaux. Rien à dire. Sauf pour l'adresse... parfois !
  • forces: hmmm, il y en a tant cette année. Allez, le public, l'esprit d'équipe, les stars au rendez-vous. Je suis très impressionné par Ilyasova. Je le connaissais, mais là, c'est tellement mieux que la NBA pour lui. Il est transcendé par l'enjeu et par le public, c'est que du bonus. Turkoglu, après sa mauvaise saison à Toronto, a pris son temps mais est en forme au bon moment (la France en pleure encore). Et la raquette (Erden et autres) est ultra dominante, c'est un point tactique majeur dans ce tournoi.
  • faiblesses: (...) euuuh. Le public ? Peut-être que si ça se passe mal, ça peut se renverser. La pression ? Jouer à domicile, c'est à double tranchant. L'adresse et le peu de profondeur de banc, allez, il faut bien dire quelque chose.
SERBIE: mes chouchous. 1ère de son groupe devant la Grèce, elle élimine l'Espagne dès les quarts. Je retiens ce shoot de Teodosic, monstrueux !
  • forces: Le meneur serbe vient le 1er. Milos Teodosic n'est pas excellent depuis dix jours, mais on sent qu'il sait et peut tout faire. Autre force, son coach. C'est Ivkovic la star de ce groupe. Il est arrivé à la tête d'une sélection de perdants, il a remis en place une vraie équipe en 1 an. Finale de l'Euro en 2009, déjà demie en 2010. Cet entraineur est l'étoile serbe, surnommé le Maestro par ses pairs. A l'intérieur, la technique et les fondamentaux serbes sont les forces pricipales, emmenées par Krstic.
  • faiblesses: le mental. Les Serbes sont fragiles, et la pression demain contre la Turquie à Istanbul peut très bien les faire craquer. La délivrance à la fin du match contre l'Espagne est si grande qu'on les sentait vraiment au bord du gouffre (de +8 à +0 dans les trois dernières mins contre les ibères). Alors si tout se joue dans les dernières minutes, je crois que cela sera fini pour eux... Enfin, ne pas trop s'avancer.
LITUANIE: autre équipe invaincue, elle poursuit son excellent parcours en éliminant l'Argentine de Scola en quarts. Et pas de peu.
  • forces: son collectif. On sent que c'est un groupe, que les mecs jouent ensemble depuis les sélections de jeunes. Il n'y a pas de stars, les grands noms sont restés au pays, mais ils se connaissent et aiment jouer ensemble. Les ailiers sont d'excellents shooteurs, et ils confirment avec une excellente adresse à 3 pts depuis les poules
  • faiblesses: l'absence de leader. Aucun nom ne ressort du lot, aucun joueur pour porter les autres, les encourager ou les engueuler. Aucun pour être le relais du coach dans les vestiaires. J'y suis pas mais ça reste mon avis. Pour eux, tout est possible... à condition de tenir plus d'une mi-temps contre les USA.
ARGENTINE: sortie dès les quarts, je pense que les Albicelestes ne pouvaient espérer mieux. A noter, une excellente relation des vieux briscards NBA Scola-Delfino. Surtout Scola en fait.

ESPAGNE: grande perdante de ce mondial, elle va devoir passer par les qualifs lors du prochain euro pour les JO. Ils ont déconnecté et ont perdus contre plus forts. On le sentait un peu venir.

FRANCE: no comment.


CLASSEMENT MVP:
  1. Scola. Avant son quart à 13 points, il tournait à 31 points, 8 rebonds. Et tenait son équipe à lui tout seul.
  2. Durant. Reste la force offensive première des USA. Impressionnant quand on le laisse jouer. Mais pas assez constant
  3. Ilyasova. La bonne surprise. D'une justesse de jeu phénoménale, est parfois absent.

mercredi 8 septembre 2010

Et Teodosic frappa !

Quel match de folie... Ce championnat du monde est magnifique depuis quelques jours. Depuis le Serbie-Croatie en 8es...


Mais là quel choc.


La Serbie est à +8 à 4 minutes de la fin, au moment du temps mort espagnol. Rubio est passé à coté de son match mais reste sur le terrain, avec Garbajosa, Llull, Gasol, et Fernandez. En face, c'est l'euphorie. Les Serbes tournent à 54% à 2 et 3 points sur le match (avec un pauvre 53% aux lancers). Ils sont vraiment supérieurs. Mais le score à la mi-temps était déjà de +8 pour les Serbes, et à la reprise les espagnols avaient planté un 8-0... Alors tout est possible à 4 minutes de la fin. 86-78, le match est reparti. Garbajosa récupère un rebond offensif, et marque le panier avec la faute ! Il rate le lancer, mais l'Espagne revient grâce à un shoot très "Pat Ewing" de Marc Gasol.

86-84, une minutes trente à jouer. La Serbie pose son attaque, laisse son ailier shooter (excellente défense de Rudy Fernandez dessus, mais rien à faire) et reprend 5 points d'avance. Dans la continuité, Juanca Navarro continue son festival, et plante un (autre) tir primé. Après l'égalisation d'un dunk deux mains de Gasol, le coach Serbe demande le temps mort.

89-89. 25.6 secondes à jouer. Perso, je suis comme un fou devant ma télé. Le vainqueur sera beau, encore plus si il y a des prolongations. Teodosic prend les choses en main. Il en est à 9 points, aucun en 2e mi-temps, mais il a confiance. Un bloc au milieu de terrain, la défense qui change, Garbajosa qui s'occupe du meneur serbe. Il le tient à dix mètres du panier. 5 secondes à jouer. Milos T. doit percuter, doit faire quelque chose. Il va faire ce que personne n'attend. Il shoot depuis ses 10m, tranquille. Switch. "In your face Garbajosa" ! Un shoot stratosphérique, arc-en-ciel, depuis l'autre rive du Bosphore. La folie.

Après le temps mort espagnol, Garbajosa perd la balle tout seul, et les Serbes s'embrassent sur le terrain. Les Serbes peuvent y croire, même contre la Turquie. Ils ont un collectif surpuissant, ont pris leur revanche sur l'euro 2009 (finale perdue contre l'Espagne), et un meneur illuminé avec une "tête de brigand" (J.Monclar)

92 - 89, magique ce match.

Jb - P&R

lundi 6 septembre 2010

Et voilà...

C'était écrit. Je vais, et je l'annonce tout de suite, avoir beaucoup de mal à excuser l'équipe de France. Je suis en colère. Et je ne suis pas le seul.

Après un calcul vieux comme un lancer de Shaq, la France a dû se taper la Turquie. A Istanbul.
Sans être capable d'être à -11 contre la Nouvelle Zélande, les joueurs nous promettent leur meilleur jeu, leur plus beau coté, et disent tout donner. J'ai vu le match. En intégralité. Et bien je me suis senti mal du début à la fin.

17 balles perdues. 17 !!. Ilyasova, le meilleur joueur turc depuis le débuts du Championnat du Monde, limité dans le temps, c'est l'autre superstar NBA qui prend le relais. Il shoot à 60%, oubliant ses 34% précédents. Il "enquille" et les bleus le regardent. Elle est où cette défense ? Et la rotation ?
Un joueur représente les difficultés françaises. C'est mon opinion bien sûr, mais Nando de Colo s'est trompé. Ou coach Collet s'est trompé en l'alignant, et en oubliant Albicy. Pas de défense, des fautes rapides, d'une naïveté incroyable, De Colo ne s'est senti à l'aise que contre le Liban. Les meneurs turcs (surtout Tunçeri) lui ont tout fait. C'est sûr qu'il n'est pas seul non plus. Avec Pietrus et Diaw en demie teinte, Batum a la ramasse offensivement, et surtout Ali Traoré complètement absent, le 5 majeur n'en menait pas large. Et comme Vincent Collet se refuse à faire tourner, n'offrant de vraies minutes qu'à Koffi, Bokolo et Gelabale, et bien tout est joué d'avance.

Ok, on peut me dire: "avec l'équipe qu'il a aussi...". Pfff... Non. Un coach, il voit ça, il voit qu'on se noie dès le début de la zone turque, il tente, il fait rentrer Jackson "le briseur de zone" ou Causeur qui est rapide et qui sait shooter... Enfin j'aurai fait ça.

Je viens de l'entendre, il dit que ça donne de l'"espoir" au vu des performances du Mondial et en vue de l'Euro l'année prochaine. Que les "cadres" vont revenir. Il faudrait qu'ils viennent déjà. Parker était seul l'année dernière. Diaw est toujours là, mais a-t-on vraiment besoin de lui ? (ok, la réponse est oui...). Batum, je veux bien qu'il soit cadre, mais pas leader. On a vraiment besoin de Noah. Vraiment. En dessous c'est le vide. Ali Traoré, MVP Français de la Pro A, on attend depuis quelques années de le voir percer au plus haut niveau. Je suis sceptique quant à ce résultat. Sceptique sur la préparation, qui a précipité quelques forfaits (dont Beaubois)...

Dernière minute, les USA se qualifient, tranquilles. J'aurai aimé me taper l'Angola, aussi...

Jb - P&R

dimanche 5 septembre 2010

L'Espagne tape encore les Grecs

Le chiffre: 8.

Cela fait 8 ans que la Grèce n'a pas battu l'Espagne. 8 ans. Et hier soir, en 8es de finale, l'Histoire n'a pas changé. Du match tendu ressortent Rudy Fernandez (qui a failli être transféré à NY cette semaine) et J.C. Navarro, l'homme du Barça (22 pts à son actif).

37-31 pour l'Espagne à la mi-temps, avance creusée grâce à la défense ibère, et à la maladresse héllene. Les joueurs emmenés par Nikos Zisis en étaient à 0/3 aux tirs longue-distance à ce moment du match.
Mais les premières minutes du troisième quart allaient tout relancer. Baby Shaq, Schortsanitis, provoquait trois pertes de balles espagnoles pour lancer un 7-0 Grec. Le match battait son plein, et les supporters mettaient l'ambiance. Il faut dire que les Espagnols et les Grecs s'y connaissent. Les deux championnats sont les meilleurs en Europe et le basket est un sport primordial dans ces pays.
La Grèce a même mené de 6 points après 8 mins dans le 3e quart. L'Espagne enchaînait avec un 6-0, et le score était de 51-51 avant d'entamer la dernière marche. Mais comment espérer quoique ce soit lorsqu'on shoot à 7/16 aux lancers dans le match ? Et à 7/18 dans le dernier quart ? Les bleus et blancs reviennent à 4 points à 61 secondes de la fin, mais Rubio plante deux lancers pour rétablir l'avance espagnoles.
La Grèce voulait éviter l'Espagne en perdant. Mal leur en a pris. L'Espagne avance et jouera la Serbie en quarts. Gros gros match à venir.

Jb - P&R

samedi 4 septembre 2010

8es, resultats, Serbie à l'arrache

Et voila le premier qualifié pour les quarts de final des championnats du monde à Istanbul. La serbie s'est imposé 73-74 face à une très bonne équipe de Croatie. Si Popovitch à 13 secondes de la fin n'avait pas manqué son lancer franc, une prolongation aurait pu avoir lieu entre les deux équipes.
Pourtant, malgré la victoire, la Serbie n'a pas été transcendante. En effet Tipsarevic n'a pas vraiment été à la hauteur de son équipe, de même que Krstic. Les deux joueurs bien que scoreurs n'ont pas pesé véritablement sur la rencontre se faisant dominer par leurs adversaires respectifs.
Et comme signe du destin, le match débute en fanfare pour les Croates. Un premier quart temps monstrueux (27-19) puis deux quarts temps où leur rendement est en forte chute (9-15 et 14-20), ce qui permet aux Serbes de recoller et même de prendre l'avantage à la fin du 3e quart temps. Tout bascule dans la dernière ligne droite du match. Les Croates, chauffés à blanc par ce "mini" derby, effectuent une remontée incroyable, digne des plus grands matchs. On aurait pu supposer que les Serbes grâce à Tipsarevic et Krstic allaient vérouiller la raquette et conserver le ballon assez longtemps pour étouffer les Croates.
Pourtant l'équipe rouge et blanche va se sortir de ce piège en allant presser très haut sur chaque remise en jeu. Instant critique à 55 secondes de la fin de la rencontre, les Serbes ont 4 points d'avance. Ils vont pourtant couler. Des fautes inutiles, des temps morts qui cassent le jeu et un replacement stratégique efficace relancent les Croates.
Dernière seconde: lancer franc. Le premier réussi par la Serbie les faisant prendre les devant. Le second lancé sur le cercle afin de faire tourner le chrono et un pressing sur le porteur du ballon donneront la victoire aux Serbes.
Avis aux prochains adversaires, les Serbes ont beau ne pas être transcendants, ils gagnent. A suivre ce soir le choc entre les champions du monde en titre, l'Espagne, et la Grèce.
Etienne - P&R

La France l'emporte face à l'Espagne (encore...)

L'Espagne encore vaincue, c'est à se demander ce qui pousse l'EdF à réaliser de tels exploits. Cependant cette fois ci ce ne sont pas les garçons qui se sont emposés au championnat du monde. Les filles s'imposent avec la manière lors de leurs matchs de préparation. En même temps il était nécessaire de réagir après la défaite concédée face à la Grèce, vendredi dernier.

Les Bleues ont eu un sursaut d'orgueil pour remporter une 5e victoire en 6 matches. Samedi, les filles de Pierre Vincent se sont imposées face à l'équipe d'Espagne (65-59), qui évoluait devant son public. Un succès acquis non sans peine. Après un bon début de match (17-14), les Ibères ont répliqué en 2e et 3e période (45-52 avant le money-time), malgré les efforts de Sandrine Gruda (12 pts) et d'Emilie Gomis (13 pts). C'est grâce à un dernier quart-temps à mille à l'heure (20-7) que les Françaises ressortent gagnantes de ce duel avec un adversaire qui sera redoutable au Mondial.

Prochaine étape : le Nord dès dimanche, avec le Tournoi International de Villeneuve d'Ascq. La France y affrontera le Canada (9 septembre) puis la Biélorussie (le 10) et enfin le Japon (le 11). Autant dire qu'avec leur bilan, la France est donnée favorite.

Rendez-vous fin septembre pour leur mondial. Espérons que leurs matchs de poule seront plus brillants que ceux de nos Bleus....


Etienne - P&R

vendredi 3 septembre 2010

La desillusion !...

...ou la honte ?
Personnellement j'ai honte. Qui a joué hier vers 18H ? Certainement pas ces joueurs qui disent vouloir tout donner, mais qui recherche simplement le calcul, pour éviter des Grecs magouilleurs mais vraiment vieillissants.
Et voilà, défaite de 12 points contre la Nouvelle-Zélande, il nous en fallait 11 de retard pour jouer la Russie. Et maintenant, c'est la Turquie qui se dresse devant les Bleus. La Turquie invaincue, chez elle, dans son antre d'Istanbul, avec 20.000 supporters en folie pour la pousser. Mouais, mieux valait jouer les Grecs, non ?...

Je résume le classement, et les 8es de finale:
1. Lituanie (5 v.-0 d.) vs. Chine (4e)
2. Espagne (3 v.-2 d.) vs. Grèce (3e)
3. Nvlle Zélande (3v. - 2 d.) vs. Russie (2e)
4. France (3 v.-2 d.) vs. Turquie (1e)
5. Liban (1 v.-4 d.)
6. Canada (0 v.-5 d.)

Je suis vraiment dégouté par ce match horrible, je passe à autre chose. La Serbie a battu brillamment l'Argentine qui paraissait vraiment fatiguée. Tout s'est joué aux lancers dans les dernières minutes. On me présente l'Argentine comme une des grandes équipes de ce Championnat du Monde. A part la paire Scola-Delfino, c'est collectif sans être transcendant. Ils sont 5 à avoir le niveau. 8 points du banc sur l'ensemble du match, c'est trop peu. Les Serbes remplaçants en étaient à 26 après 3 quarts temps. L'Argentine jouera le Brésil pour un remake de la dernière finale de la Copa-America. Le Brésil en était sorti vainqueur. La Serbie retrouvera sa meilleure ennemie la Croatie, pour un duel prometteur en tension et en accrochages.

Les USA sont invaincus, une seule frayeur face au Brésil, des matchs sereins et un roster bien plus complet que prévu. Kevin Love et Gordon sortent du lot (et du banc) et s'affirment comme des joueurs à suivre jusqu'au bout. J'aime beaucoup Love, et je le plains de se retrouver à Minnesota. Le pauvre. Dire qu'il n'est même pas dans le starting five, c'est déplorable. Ils joueront les Champions d'Afrique, l'Angola, et retrouveront le vainqueur du duel Russie-Nvlle Zélande en quarts.
Je finirai par parler de l'Australie, l'étonnante Australie, qui doit, grâce à ces shooters, tout donner pour aller en quarts. Ils affronteront la Slovénie, en tant qu'outsiders.

Je suis décu par la mentalité française, et je pense que de battre la Nouvelle Zélande aurait été juste normal. Enfin...

Jb - P&R

jeudi 2 septembre 2010

Allo la Lune, ici la Terre !

Cette phrase prend ici tout son sens.
En effet mis sur orbite par leurs deux premiers matchs des championnats du monde (victoire contre l'Espagne 72-66, et le Liban 86-59) l'équipe de France vit un dur retour à la réalité. Déjà qualifiée pour les 8es de finale, l'EdF va devoir affronter au prochain tour soit la Russie, soit la Grèce. La dernière a fait forte impression en écrasant la Côte d'Ivoire de près de 40 points (60-97) hier.
Les Bleus vont terminer second de leur groupe. Ils doivent affronter la Nouvelle Zélande pour leur dernier match de poule. De ce résultat et de celui qui oppose la Grèce à la Russie naîtra une superbe rencontre. 2 choix possibles: France vs Grèce, ou France vs Russie.

Au vu des différents matchs des deux adversaires potentiels des bleus, la Russie est l'équipe la plus abordable. Elle est sans contestation possible, la moins fournie en talent des deux. Mais est ce un élément déterminant ? Tout le monde sait qu'une équipe sans un véritable joueur de grand talent est très efficace collectivement. Nicolas Batum a été très clair après la défaite face à la Lituanie (69-55). Il n'est pas question pour lui de penser à choisir quel serait le meilleur adversaire en huitièmes de finale avant de jouer la Nouvelle-Zélande. Les joueurs français s'interdisent de "calculer". Pour eux seule la victoire compte. On ne peut prédire le résultat de l'autre rencontre. Cependant, toujours Nicolas, "On ne va pas calculer. Les Grecs, eux, vont calculer. Ils vont perdre, on parie ? Ils vont perdre pour éviter l'Espagne car ils savent qu'on va gagner." Message très clair et très direct, qui montre une grande confiance en soi et en son équipe nationale. C'est un message fort qui est passé à tous les supporters de ce mondial: "nous on se bat jusqu'au bout pour la victoire, et quel que soit l'adversaire, on sera présent".

Hier à la sortie de leur match face à la Lituanie, Nico était interviewé par le quotidien L'Equipe, justement par rapport à ce calcul probable des grecs:
Si c'était le cas côté grec, vous ne serez donc pas tenté de faire de même ?
(L'Equipe)
Nico leur a simplement répondu: "Franchement, on s'est fait avoir comme ça l'année dernière. Je n'ai même pas envie d'y penser. Moi, je jouerai pour gagner."

On le leur souhaite en tout cas.


Etienne - P&R