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Buzz du Jour - D.Howard se prend pour Rihanna

Alors on savait les joueurs de NBA complètement fou mais là, après O'Neal il y a quelques mois, voici wight Howard qui se prend pour Rihanna. Ce qui doit surement faire très plaisir à la chanteuse américaine.

Cette parodie à lieu durant une émission à la télévision espagnole il y a de ça quelques jours. Invité lors de sa tournée européenne qui se déroule en ce moment, Howard répond aux exigences de ses sponsors. On l'a vu il y a une semaine à la boutique Adidas des Champs-Elysées. 

Cette émission devient intéressante à partir de 2'05, admirez le talent de chanteur et sa difficulté à rentrer dans un tee-shirt trop petit.

Etienne - PosterDunk

Fails/Bloopers NBA 2010/2011

Parce qu'il n'y a pas que de la perfection en NBA, profitions de cette compilation réalisée sur l'ensemble de la saison 2010/2011.

Etienne - PosterDunk

Le spectre du Lock Out - Dernières infos

A écouter Derek Fisher, une avancé a eu lieu mais l'accord est loin d'avoir été trouvé. «La journée a été productive, on a beaucoup échangé mais nous avons encore beaucoup de divergences au sujet du hard Cap» représentant du syndicat des joueurs.  Les joueurs sont prêts à consentir une réduction de plusieurs millions de dollars de leurs salaires sur cinq ans mais ils refusent catégoriquement l'idée d'un hard cap. Le principe du hard cap fixerait la masse salariale pour chaque franchise à 62 millions de dollars mais ce montant ne pourrait en aucun cas être dépassé. A l'issue de la réunion qui s'est tenue mardi à New York entre les joueurs et les propriétaires des franchises, les deux parties sont effectivement loin d'avoir trouvé un terrain d'entente. Une nouvelle réunion est prévue vendredi et les deux parties doivent trouver un accord avant le 1er juillet. Dernière limite sinon plus de la moitié de la saison sera passé sous silence et n'existera tout simplement pas.

Devant le refus des joueurs, la NBA et son patron David Stern ont aussitôt répliqué en proposant un "flex cap". Il s'agirait d'un salary cap, plafonné à 62 millions au lieu de 58 actuellement que l'on pourrait dépasser que sous certaines exceptions. Pour autant, ces exceptions seraient nettement moins nombreuses que le système actuel. «Notre proposition est la meilleure qui soit pour éviter un lock-out», a estimé Stern. Selon ce dernier, ce système permettrait d'équilibrer les comptes des franchises dans les dix prochaines années, sauf que les joueurs estiment que c'est ni plus ni moins un hard cap déguisé. Le spectre du lock-out est toujours bien présent.

Etienne - PosterDunk

Remue ménage pour la Draft 2011

Alors j'ai vraiment l'impression que toutes les équipes ont décidé de donner du fil à retordre à tous les amateurs de basket. Ca fait maintenant quelques jours que toutes les rumeurs NBA tournent autour de la Draft 2011. Après en avoir critiqué la qualité, jugée faible selon tous les protagonistes - à l'exception des prétendants bien évidemment - les franchises souhaitent se placer pour avoir le meilleur choix possible. C'est en effet très stratégique et cela repose beaucoup sur des prévisions. Qui va être tiré en premier, quel poste aura-t-il, si je veux un intérieur quel place vaut-il mieux que j'occupe ? Toutes ces questions les patrons de franchise se les sont posées. 

Les plus faibles franchises de cette année 2010/2011 bien placées à la loterie ont la chance de pouvoir choisir leur premier pick comme elles le souhaitent, pourtant elles ont autant intérêt à échanger leur tour de Draft afin de récupérer des joueurs plus âgées certes mais surtout plus expérimentés et qui permettraient une reconstruction en douceur de l'équipe. Alors Minnesota, Cleveland, Utah et Washington se laisseraient peut être tenter par cette solution. Les Wizards ont pourtant trois picks à réaliser dans les 34 premiers tours. Ils sont les mieux placés pour négocier ces échanges éventuels. 

Quelques franchises comme les Bobcats, les Bucks ou les Warriors souhaitent se placer. En étant respectivement classées 9, 10, 11, elles n'auront pas accès aux "meilleurs" joueurs. L'objectif des trois c'est de passer devant Utah afin de chiper le seul joueur véritablement intéressant Jimmer Fredette.

Etienne - PosterDunk

Tony Parker sacrifié ?

Enorme Rumeur en NBA.

Alors que l'on annonçait le départ de Tony Parker à l'ASVEL en cas de lock out prolongé, une info vient de tomber dans les coulisses de San Antonio.

TP pourrait bien être échangé dans les jours qui viennent. Les Spurs de San Antonio ont entamé des discussions avec Toronto, Denver et Sacramento, afin de récupérer les 5 et 7 choix de la Draft qui a lieu Jeudi soir. Action stratégique puisque les Spurs n'ont pour le moment que le 27e choix. Les Kings, au cas où ils récupèreraient Parker, pourraient s'en servir de monnaie d'échange pour attirer le meneur des Nuggets Raymond Felton. Les Spurs souhaitent ainsi renforcer leur roster avec de jeunes joueurs, et éviter à l'avenir de se faire sortir au premier tour des playoffs - Memphis Grizzlies - tout en étant numéro 2 sur l'ensemble des franchises.

Alors il était impensable que le meneur titulaire qui réalise une grosse saison - 17,5 points et 6,6 passes - soit sacrifié. Et pourtant ce multiple champion NBA - 2003, 2005, 2007 - qui a été élu le meilleur joueur des finales en 2007, va sans doute selon un journaliste de Yahoo Sport (Adrian Wojnarowski) laisser sa place à George Hill.

En effet les Spurs peuvent s'appuyer sur une valeur marchande très importante puisque Tony est encore en forme, réalisant de très bonnes stats. Il a pourtant resigner un contrat portant jusqu'en 2015, à hauteur de 50 millions. Alors George Hill en meneur titulaire ça ne devrait pas poser trop de problème vu qu'il a déjà prouvé sa capacité à prendre les commandes de l'équipe. On veut reconstruire et renforcer à l'intérieur avec cette Draft: Kanter, Biyombo, Valanciunas.

Alors récemment à Paris il reconnaissait que "Si un joueur doit être échangé, je sais que c'est moi". Il paie sûrement ses propos disant que San Antonio n'avait plus aucune chance de remporter un titre NBA sous l'ère Duncan et Ginobili.

Top 10 TP lors des finales 2007

Etienne - PosterDunk

Post Season et Drew League

Pendant que certains font le tour du monde pour répondre aux exigences de leurs sponsors (voir précédemment), que d'autres prennent un repos bien mérité et que les champions continuent de fêter leur titre, certains participent à des "league show". Il y en a justement une à Los Angeles qui attire chaque année à la même période des stars de la NBA. On a eu précédemment des joueurs comme Ron Artest, Demar DeRozan, Kevin Durant, Michael Beasley...

La Drew League est une des ligues d’été les plus réputées pour accueillir des joueurs NBA en vacances et qui cherchent à se faire plaisir: petit rappel visuel

Kevin Durant envoie du très très lourd cette année, avec ce superbe dunk !

La présentation officielle de la saison dernière !

James Harden - 51 points dans cette Drew League

Dwight Howard sur les Champs

C’était l'événement de jeudi dernier : Dwight Howard était à l’Adidas Store des Champs Elysées pour une séance de dédicaces avec ses fans français !

Le pivot d’Orlando était également accompagné de Nicolas Batum (Portland Trail Blazers) et de Jrue Holiday (Philadelphia 76ers).

De nombreux fans NBA se sont amassés afin de se faire dédicacer leurs maillots ou de se prendre en photo avec l’athlétique joueur du Magic. La visite s’est poursuivie par une petite partie de basket sur un playground du Champs-de-Mars toujours en compagnie de Batum et d’Holiday, mais également de Mouloud Achour.

La journée s’est terminée au Cabaret Sauvage pour une soirée mémorable commentée par George Eddy et Karima Charni.

J’ai pu assister seulement à la séance de dédicaces à l’Adidas Store et je vous propose trois vidéos : la première avec Jrue Holiday qui s’essaie au français, la deuxième avec Nicolas Batum qui a répondu très gentiment à plusieurs questions de fans, et enfin la troisième avec Dwight Howard qui fait le show aux sons des « MVP, MVP ! ».

Jrue Holiday - Adidas Store Champs Elysées



Nicolas Batum - Adidas Store Champs Elysées



Dwight Howard - Adidas Store Champs Elysées


Pierre-Emmanuel - Posterdunk

Ce soir, c'est une balle de match

Plus que quelques heures avant le Game 3 de la finale 2011. La série en cours est au point mort puisque les deux équipes se sont réparties les victoires (1-1). Même si sur le plan sportif, sur le plan du terrain, les deux équipes font jeu égal, on peut sans aucun doute dire que les Mavericks ont pris un avantage qui pourrait s'avérer décisif en remportant une victoire à l'extérieur. 

 Alors certes Dirk Nowitzki est moins performant, joue avec un tendon blessé à la main gauche, certes Miami a mis en place une superbe défense, Wade réalise son meilleur match des playoffs, pourtant la série va maintenant s'aventurer au Texas. Adieu terre de rêve, adieu plages de sable fin, adieu chers retraités.

On arrive sur les terres texanes, on pourrait se demander d'ailleurs si elles sont toujours américaines et non allemandes tant l'emprise de Dirk sur le public est grande. Lui qui a été drafté en 9e position durant l'été 1998 par les Milwaukee Bucks, avec qui il n'aura jamais joué.

Lui qui depuis maintenant 13 ans se dépense sans compter pour les Dallas Mavericks. Lui qui a enduré les blessures, les méformes, le premier lock-out en 1999, lui qui a rencontré des stars telles que O'Neal, Jordan, Pippen, Bryant, Payton, Ducan, Robinson, et j'en passe. 

Ce soir il sera confronté aux stars actuelles, aux étoiles montantes de son sport. Alors il est vrai que Miami a une force d'attaque monstrueuse avec James, Wade et Bosh, Miami a l'expérience d'une finale gagnée en 2006. Dallas celle d'une finale perdue en 2006. Tiens c'était la même année ! Comme quoi on a l'impression que le destin veut permettre une revanche. Dirk et ses coéquipiers (Terry, Kidd, Chandler...) ne laisseront pas passer cette seconde chance.

Ce soir c'est l'équivalent d'un tie-break au tennis. Roland Garros se termine, la Chine découvre un nouveau visage, la Suisse et l'Espagne s'affrontent une nouvelle fois. Peut-on prédire un même futur à Dirk ? Les Allemands seront-ils tous devant leur téléviseur ce soir ? On lui souhaite, surtout si l'année prochaine il revient au pays.

Etienne - PosterDunk

Dwyane who ? Trick shots !

The Legendary shots:




Dude Perfect & Southwest Airlines:

Saturday Night Lights

The french open Roland-Garros, just started here in France. During two weeks, the best tennis players will compete for the final victory. In the year of 2006, the defending champ Rafa Nadal recovered from a horror start against World No. 1 Roger Federer to clinch his second consecutive Roland-Garros.

And in 2006, Dallas blew a 2-0 lead in the NBA Finals. Are we up to a re-match ? Let's see that:

Dallas and OKC were ballin' on saturday night, from 3 to 6 am. 18,306 fans, dressed with blue shirts saying: the Thunder pride. First thought: why would you want your fans to wear the away color, and furthermore the opponent team's color ?

And we're up to a great defensive start by the Mavs, playing in this side of the court for the first time this series. Shawn Marion and Jason Kidd are running as it is 1997 again. Dirk blew up his first two possessions, but apparently it does not matter: 9-2 in the first 4 minutes. And here it comes, the +10 level. What is happening ? I think Kendrick Perkins is still recovering. Or maybe he is overrated after all. But seeing what Nick Collison provides off the bench, you have to sit the ex-Celtic. And Russell Westbrook is still badly-choosing his shots.

Ok, end of the first period. In 12 minutes, Dallas has managed to take the lead and now is up 27-10. DeShawn Three-venson scored more than the German. And I can't believe what I saw: he drove to the rim. Shocking ! If we continue this game, it will finish at 108-40.

And the beginning of the 2nd quarter is not different. Durant does not want the ball, he does not ask for it. And Westbrook lose it badly. James Harden is not in the game-2 efficiency. So Dallas continues its work inside (Dallas !) and take command with 35-12 and 9' left before half-time. 

But we all know the Mavericks and their well-known collapses. With the  2006 Finals or the Game 4 against Portland one month ago, Dallas has shown over the years that they could lose no matter what is the lead. Bingo, the Thunder is coming back. Slowly, but surely. The crowd is getting back in the game, but hey guys, the Mavs are still up 16.

Perk and Ibaka are not efficient offensively. But Durant has arrived at the arena just in time. And it's a HUGE poster on Brendan Haywood. Gosh ! With Peja defending on him, it seems Dallas is giving up easy baskets. And Haywood to say "he went up to floor 20. I stayed in floor 10. That's a great play. But we can't put Peja on Durant. We can call that a coaching error. We have to play team zone instead." Thanks for your share dude. But you just get posterized.

In the 4th quarter, OKC managed to close in by 10 points. Time out Mavericks. Nowitzki is not in the game. Durant is taking control of it. And Westbrook is on the court. Good choice by Scotty Brooks trusting his point guard, who is definitely a shooting guard. Because the guy is dominating Kidd, this time too slow to defend. And Durant is hitting big shot. Fortunately if you're a Mavs fan, on the other side of the court, Dirk came back from nowhere - 10 points in the 4th quarter. Driving on his weak side, taking advantage of the pock and roll situations. And you can't count him off: he certainly is the best clutch shooter in the league, and in the Playoffs. With Bron-Bron okay.

So, Durant is hitting, but not from long range. The first 3-pointer comes frome Russell Westbrook: the Thunder missed his 16 first. And now, the toll is 1/17. Durant is 0/8 from downtown. That is clearly bad shots selections. And we have to remember two quick shots taken without any opposition by D.Cook (why did he play this 4th quarter by the way ?) and Westbrook during the 4th. It was to close in by one possession and 3 points.

Because Dallas misses, yes, but the Texans wait the last second of the 24 second-shotclock. On the other side, the whole team defends at its best, with Chandler showing up as soon as Westbrook takes advantage on Kidd. Boom, Terry hits a pull-up jump shot, and Dallas is up 88-80. They won't worried after this one, OKC fouling as soon as they can. And the Mavs are barely missing from the free-throw line. 

Final score: 93-87

Westbrook: 30 points (8/20), 4 assists, 5 fouls and 7 turnovers

Durant: 24 points (7/22), 12 boards

Nowitzki: 18 points (7/21), 4 boards and 7 turnovers

Marion: 18 points (9/13), 4 boards.

After 2 hours and 27 minutes of playing time, Dallas takes back the court-advantage lost in Game 2. 

Next game on monday night. 

Jb - Posterdunk

Griffin angry because of RAGE

On a fait tourner ces derniers mois des vidéos avec Blake Griffin. Outre le fait que le joueur ait tout réussi cette année, ROY, All-Star et Dunk Contest, Griffin s'amuse toujours autant devant les caméras. Et joue avec brio.

Ici, c'est une pub pour le jeu vidéo RAGE:



Well done little man ! C'est vraiment d'un autre niveau que James pour state farm.

The number one pick belongs to…

C’est fait ! On connaît maintenant les résultats de la « 2011 NBA Draft Lottery », et le premier choix revient aux Cleveland Cavaliers. L’équipe de feu LeBron James était représentée par Nick, le fils de l’actuel propriétaire des Cavs – Dan Gilbert – âgé de 14 ans et atteint d’une maladie orpheline appelée neurofibromatose. Le trio final était composé du Jazz, des Timberwolves et donc des Cavaliers. C’est un peu une revanche pour les fans de Cleveland, très déçus (c’est le moins que l’on puisse dire) du départ de LeBron James. L’enfant chéri d’Akron, dans une émission consacrée uniquement à sa décision, avait voulu « apporté ses talents à South Beach ». On connaît la suite.

Voilà donc les Cavs avec le premier choix de draft. Qui vont-ils prendre ? Tout le monde s’accorde à dire que le futur rookie le plus prometteur est Kyrie Irving venant de l’université de Duke. Le meneur des Blue Devils a inscrit plus de 17,5 points par match et délivré 4,3 passes décisives durant la saison 2010-2011. Cleveland a déjà plusieurs meneurs de qualité dans son effectif : Baron Davis (qu’on ne présente plus), Daniel Gibson qui peut également jouer arrière, Ramon Sessions, et Manny Harris qui s’est révélé la saison dernière. Alors que faire ? Faudra-t-il trader le Baron, et ainsi se passer d’un joueur deux fois all-star et meilleur intercepteur NBA (2004 et 2007) ? Il est vrai que le numéro 85 des Cavs est sur le déclin, même s’il avait retrouvé le goût de jouer aux côtés de Blake Griffin à Los Angeles.

Cleveland peut également prendre Derrick Williams (19,5 points à 59% aux tirs dont 56% à trois-points et 8,3 rebonds, élu meilleur joueur de la Pac 10) ou bien Enes Kanter, le pivot turc de 2,08 m. La draft 2011 est annoncée comme l'une des plus faibles de la décennie, mais comptera tout de même dans ses rangs des joueurs comme Bismack Biyombo, congolais âgé de 18 ans - dont l'âge exact est dit suspect -, qui s’est fait remarquer lors du Nike Hoop Summit, où il réalise le premier triple-double de l'histoire du Hoop Summit (12 points, 11 rebonds, 10 contres) et bat le record de contres détenu jusque là par Kevin Garnett. Kemba Walker, récent vainqueur de la NCAA avec UConn, et élu meilleur joueur du tournoi. Et bien sûr, l’idole de ces dames : Jimmer Fredette. Le meneur de BYU n’a cessé d’augmenter ses stats depuis sa « freshman year », pour atteindre 28,9 points par match lors de la saison 2010-2011.

N’oublions pas que les Cavs possèdent également le quatrième choix de draft, ce qui les place dans de bonnes positions pour négocier d’éventuels échanges tours de draft-joueurs avec des équipes ayant une mauvaise place.

Anecdote du jour :

Le premier choix de draft des Cleveland Cavaliers résulte d’un échange combiné avec les Los Angeles Clippers. L’équipe de Griffin a échangé Baron Davis plus ce tour de draft contre Mo Williams et Jamario Moon.

Le tirage au sort complet :

1. Cleveland (via Clippers)

2. Minnesota

3. Utah (via Nets)

4. Cleveland

5. Toronto

6. Washington

7. Sacramento

8. Detroit

9. Charlotte

10. Milwaukee

11. Golden State

12. Utah

13. Phoenix

14. Houston

Pierre-Emmanuel - Posterdunk

This is ridirkulous !

Ce match a été le théâtre de grandes performances. Et si on décidait de jouer la série sur des un-contre-un entre Kevin Durant et Dirk Nowitzki ? Le premier à 21, et on se fait ça au meilleur des 3 matchs gagnants. Sympa comme idée.

Cette nuit, on a tous eu droit à un moment dont on se souviendra dans les années à venir. 48 points de Dirk Nowitzki. En 15 tentatives. Ce qui fait 3,2 points par shoot tenté. Il bat le record de lancers en Playoffs sans en rater un seul - 24/24 - et bat aussi le record de Dominique Wilkins - 23/28 en saison régulière.

En face, l'autre franchise player a resisté: 40 points à 10/18 aux shoot. Et 18/19 aux lancers. Un combat de titans on vous dit. Dont la qualification pour la grande Finale dépendra.

Nowitzki s'est donc baladé. Scott Brooks a pourtant tout essayé. Ibaka, Collison, Durant, Sefolosha, et même Harden ont essayé de gêner l'Allemand. Au final, ce dernier a tout de même provoqué 16 fautes, dont 12 le menant sur la ligne des lancers. La défense du Thunder n'est pas à blâmer. Une bonne défense, mais une meilleure attaque. Car le banc des Mavs est resté sur sa lancée. JJ Barea, le petit phénomène Porto-Ricain, et Jason Terry ont mené la charge pour les subs, en marquant 45 points des 53 inscrits par les remplaçants - 21 et 24 respectivement. 

Prise à deux sur German Dirk et bingo, ça shoote à 3 points. Pick and Roll en tête de raquette avec Barea, et bingo, voilà le petit meneur qui percute. OKC ne pouvait rien répondre à cela, si ce n'est de passer à l'attaque de l'autre côté du terrain. 

Mais voilà. Si Durant fait un match incroyable, il a autant besoin d'aide que Nowitzki. Et le deuxième meilleur joueur du Thunder, All-Star et meneur de la All-NBA 2nd team, Russell Westbrook, n'a pas été à la fête. Il a mal joué. Mais pas de la manière habituelle. Sa sélection de shoots et ses percussions ont été justicieuses. Mais la réussite n'était pas de son côté. La présence de Tyson Chandler, recalé en 2009 par le Thunder, y est pour beaucoup. Mais les jump-shots de R.W., pour la plupart dans la raquette, étaient tous trop longs, ou trop courts. 

Et on en parlait hier, mais la défense de zone, utilisée plusieurs fois pendant le match, et ce à des moments clés - à la fin du 2e quart-temps, Dallas plante un 16-1 en défendant en zone - a joué un grand rôle dans la victoire de cette nuit. Si Durant est inarrétable, il faut tout mettre en œuvre pour le gêner. Marion, qui a été le leader défensif de l'équipe cette nuit, a plutôt bien rempli ce rôle jusqu'à se casser le nez sur un coup inopportun de Perkins.

Au final, cette victoire est une bonne opération pour Dallas, qui a rouvé que les 9 jours de repos et d'entrainements ont été bénéfiques. Si OKC a perdu, il l'a fait avec la manière. Dites vous bien qu'avec un Nowitzki de feu à 48 points et un banc à 53 points, ils sont revenus à 5 points dans le QT4, après avoir été mené de 16 points dans le QT3. Encourageant pour le Thunder, qui doit gagner au moins une fois à l'extérieur pour espérer se qualifier. 

Or, Dallas est à 6v. et 0 d. à domicile en Playoffs cette saison. Et reste sur 7 victoires consécutives.

Jb - Posterdunk

Draft Lottery

Juste avant le G1 des finales de conférence entre le Thunder et les Mavs aura lieu un autre évènement que 12 équipes attendent avec impatience. La grande loterie annuelle de la draft.

Avant de commencer la lecture, nous vous renvoyons à l'article paru en avril intitulé très justement: "Draft prospects" que vous trouverez ICI. Cela dit, nous pouvons entamer.

Il y a beaucoup d'attente cette année. Non pas que le niveau des jeunes volontaires soit énorme - le cru 2011 est considéré comme faible, à la mène ainsi qu'au poste de pivot - mais on a assisté cette année à un changement total dans l'organisation de la Ligue. Les talents se sont regroupés et le fossé s'est creusé entre le haut et le bas du classement. Il va s'agir désormais de tirer le gros lot pour les 12 équipes concernées par le tirage au sort.

Si Kyrie Irving, le meneur de Duke, est le prospect n°1, derrière lui, ça se bouscule au portillon. Les bonnes surprises pourraient s'appeler Enes Kanter - comme la bière -, Brandon Knight, Derrick Williams, ou Kemba Walker. Le premier a impressionné lors du Nike Summit auquel il était invité, et est remonté dans les classements. Il a aussi l'atout d'être un pivot rapide et travailleur.

Kyrie Irving devrait être lui choisi en numéro 1. Par toutes les équipes, sauf Washington. Les Wizards ont une chance de tirer le premier choix, ce qui se ferait pour la deuxième année consécutive. Pourquoi choisir un meneur alors que les Wizards ont déjà John Wall ? Pas besoin d'une autre bêtise comme celle de Minnesota en 2009, qui avait selectionné deux meneurs, Ricky Rubio, aujourd'hui au Barça, et Jonny Flynn, aujourd'hui à la peine.

Cette année, Minnesota, Cleveland, Toronto et Sacramento ont le plus de chance de remporter la première place. À l'autre bout du tableau statistique se trouvent Phoenix, Utah et Houston (moins de 1% de chances de 1ere place).

Phoenix apparait comme l'équipe, sur la papier, avec le plus à espérer. Si, par un heureux hasard, il récupérait un top-3 pick, les Suns auraient tout le temps de reconsidérer un dernier voyage en Playoffs avec Steve Nash. Ils se pencheraient certainement sur le cas de Derrick Williams, le forward d'Arizona - en plus !- qui tournait dans sa deuxième année à la fac à 19,5 points et 8,3 rebonds par match.

Mais si n'importe laquelle des équipes qui ne sont pas si loin que ça des Playoffs, et j'entends par là, outre les Suns, Houston, Golden State, Milwaukee, Utah ou même Detroit, renverse les statistiques, il va falloir s'attendre à une plus-valu d'enfer. 

Et à un resserrement de l'élite. Ou une redistribution des cartes, au niveau régional tout du moins.

Jb - Posterdunk

Preview: West Finals

"On préfèrerait les Grizzlies". C'est par ces mots que JJ Barea a commenté la série accrochée entre Oklahoma City et Memphis.

Jouée et conclue en 7 match par le Thunder de la paire Durant-Westbrook, cette série a été la première cette année a aller jusqu'à son terme. Elle a aussi été le théâtre de 7 matchs au niveau élevé et pendant lesquels les joueurs n'ont jamais rien lâché.

Seulement voilà, il fallait bien un vainqueur. Avec l'avantage du terrain en poche, récupéré au terme d'un magnifique G4, OKC s'est donc qualifié, non sans mal. Car Westbrook et Durant se seraient parlé, car le banc du Thunder ne s'est pas pleinement exprimé. Un coup ça a été James Harden, un autre Nick Collison, un match ce fut Dequan Cook... Rien de très régulier.

Mais une belle qualification pour la plus jeune équipe de l'histoire à concourir pour un titre, en terme de moyenne d'âge.

En face, ils rencontreront la plus vieille équipe de l'histoire à concourir pour un titre. 

Après 9 jours de repos et de travail, la franchise et le roster de Dallas se tiennent près à affronter le Thunder, dans ce qui va être un combat des âges, basé sur l'expérience et l'athlétisme. Un débat a lieu outre-atlantique: les Mavs sont-ils reposés ou rouillés ? Leur dernier match s'est joué dimanche 8 mai à Dallas contre les Lakers, double tenants du titre. Depuis, ils sont entrés dans une sorte de "summer camp" avec des exercices sur le long-terme. Depuis, OKC a joué 4 matchs. Tous plus tendus les uns que les autres. Sans connaitre leurs adversaires, les joueurs de Dallas ont mis le tablier et se sont rendus tous les jours sur les terrains d'entrainement. 

Alors, peuvent-ils être rouillés ? La réponse est non. À 39 ans, il m'est d'avis que les genoux de Jason Kidd s'en portent mieux. La confiance, le travail, et la forme vont être trois facteurs décisifs. Le premier quart-temps pourra être un danger. En effet, le Thunder enchaine les matchs et reste sur deux séries de Playoffs remportées. La dynamique est clairement en leur faveur. 

Mais parce qu'ils sont reposés et qu'ils ont sweepé les Lakers, les Mavs restent favoris. D'autres preuves ?

Dirk Nowitzki et Kevin Durant sont les deux franchise-player. Seulement, Dallas semble avoir une clé pour défendre sur K.D. Si la zone ne fonctionne pas, alors il y a Shawn Marion. Plus petit que Durant mais très athlétique, le vétéran connait ces situations. Attention, il ne réussira pas à le bloquer, mais bien à le gêner. 

Tandis que pour le géant allemand, il n'y a personne de l'autre côté. Ibaka est un excellent contreur, mais n'est pas efficace loin du panier. L'énergie que récupère Nowitzki en défense, il pourra pleinement l'utiliser en attaque. Ce qui n'aurait pas été le cas contre Zach Randolph. Nick Collison a bien défendu sur la dernière série, mais ne joue pas assez et reste inconstant.

Autre facteur: les bancs. Si James Harden se révèle être le parfait contre-poids à Jason Terry en 6e homme (percussions, shoot longue distance, défense athlétique), le reste du banc d'OKC a montré de la profondeur, mais pas de continuité. Tandis qu'en face, outre the Jet, il y a Peja Stojakovic, JJ Barea, Brendan Haywood, et d'autres. Chacun ayant montré tout ce qu'il pouvait apporté, et participant activement à la victoire contre les Lakers.

Donc, vous penchez plutôt pour âge et expérience ou et jeunesse et inexpérience ?

De notre côté, on annonce Dallas en 6, ou en 7. C'est l'année où Nowitzki retourne en finale.

Jb - Posterdunk

Chicago Hot and Miami Not

Cette nuit, la planète a assisté à un match exceptionnel. 

Number 1 seed vs. Number 2 seed. Les deux favoris qui se rencontrent en finale de conférence, ça promet du lourd. Les match-ups, les bancs, la tension, l'histoire et le public. Tous les ingrédients sont là? Alors jetez tout cela dans la marmite, et c'est parti pour une série, et des East Finals, de rêve. 

Le premier match a été très plaisant. Miami entame bien la rencontre, par deux interceptions et deux contre-attaques (Wade puis James en finisseurs). Miami prend les devants, et apparait vraiment concentré et sur la lignée de ses performances contre Boston. James et Wade dominent les premières 12 minutes. Boozer et Rose perdent des ballons et se montrent tendus. C'est un grand moment pour tous ces 12 taureaux qui connaissent les finales pour la première fois. 

Bon, une puis deux pertes de balles, on peut se dire que le MVP D-Rose va passer à côté de ce match. En face de lui, c'est le natif de Chicago D-Wade qui mène le bal. Fun. Mais le X-Factor de ce match ne sera ni D-Rose, ni D-Wade, mais D-Fence ! Car le premier quart terminé, les Bulls remontent la pente, passent devant, puis James égalise juste avant la mi-temps. Le score est de 48-48 et Chris Bosh est en tête des scoreurs. 

Pendant la pause, Rose fait un petit speech: "les gars, on perd trop de balles, et moi le premier. Je suis le meneur, c'est à moi de faire des efforts, et de montrer l'exemple." Un peu d'émotions alors que le match parait vraiment tendu.

La deuxième mi-temps sera à sens unique. Le petit speech du capitaine et MVP D-Rose va faire son effet. Chicago ne va perdre qu'une fois la balle en 24 minutes. Le banc des Bulls va se balader quand il sera sur les parquets. Omer Asik, Taj Gibson, Corey Brewer, Kyle Korver et CJ Watson permettent aux titulaires de se reposer. Pendant le peu de temps de jeu qu'ils ont, les "subs" montrent les dents. La plus grosse différence ? Les rebonds. Pour avoir vu tout le match, les intérieurs de Chicago ont vraiment dominé dans la raquette. Noah, Boozer et Gibson s'en sont donné à coeur joie. Seul peut-être Bosh s'est battu. Car Magloire et Anthony, qui ont tourné au poste de pivot, se sont fait croquer. Ilgauskas n'était quant à lui même pas en tenue. Normal. Il a le pire ratio pour un joueur en PO.
Noah fait de son côté un super match, avec 8 rebonds offensifs, pour 14 au total. Et un contre magique sur un lay-up de Dwyane Wade. Hmmm !

Quoiqu'il en soit, Chicago plante un 55-34 en deuxième mi temps. De quoi prendre le large et faire tourner. En face, il faut noter le retour d'Udonis Haslem, espéré comme le messie pour prendre possession de la raquette. Contre ce qui se profile en face, ce sera pas une mince affaire. 

Deux dunks ont été les tournant de ce match: Taj Gibson est le premier à écraser un posterdunk sur la tête de D-Wade. Celui-ci dira de ce dunk: "c'est une action athlétique. Je crois que mon ratio de posterdunk est maintenant de 90 pour moi et 1 contre moi. C'est une très belle action". Le n°22 de Chicago réitérera dans la dernière minute du match, avec un rebond offensif tellement violent et inattendu que j'ai sauté de mon fauteuil, et me suis bloqué le dos.

Pour votre bon plaisir, voici le top 10:





Jb - Posterdunk

Believe...

LeBron James. Sûrement l’un des 10 meilleurs joueurs de l’histoire de la NBA. Décrié, conspué, hué, sifflé mais également adûlé, loué, encensé. Une chose est sûr, il ne laisse personne indifférent.

Depuis l’épisode The Desicion de juillet dernier, LeBron James a vu sa cote de popularité chuter à une vitesse vertigineuse. Les fans des Cavs lui en veulent toujours, ceux du Heat le remercient encore d’avoir « apporté ses talents à South Beach. »

King James croit en sa nouvelle équipe. Il a désormais un coéquipier sur qui il peut compter : Dwyane Wade, l’instigateur des « Three Amigos », remplit parfaitement son rôle, et leur entente marche à merveille.

Ajoutez à cela un Bosh qui retrouve peu à peu la niaque, un Joel Anthony qui se révèle être plus qu’un simple remplaçant, et quelques trois-points bien placés de Jones, Bibby et Chalmers, et vous aurez une équipe qui ressemble à quelque chose.

La série contre Boston en demi-finale de conférence Est, va se révéler être un véritable défi pour James. En effet, les Celtics l’ont battu par deux fois au même stade de la compétition en 2008 (4-3) et en 2010 (4-2).

Mais on connaît la suite : Miami bat Boston 4-1, et James vainc ses démons.

On pourra toujours dire que la victoire est discutable. Un Rondo avec un seul bras, un Shaq sur une jambe, un arbitrage litigieux… Mais on ne peut pas enlever au Heat leur rage de vaincre, leur défense en bêton, leur jeunesse, un Wade complet, et un James décisif.

Le King d’Akron, alors que les deux équipes sont à égalité, plante deux trois points, intercepte la balle et va dunker, puis rentre un lay-up, tous ça à deux minutes de la fin.

Souvent décrié pour son incapacité à être clutch, LeBron a prouvé à tous qu’il pouvait être décisif en fin de match. Rarement on aura vu un joueur exprimé une telle rage à la fin d’un match. Mais également une telle émotion, comme l’atteste cette image. 

En bonus : une petite vidéo en guise de preview de la finale de conf' Heat vs. Bulls

Pierre-Emmanuel - Posterdunk

Playoffs watch

On aimerait écrire beaucoup plus. On aimerait commenter et décrypter ces nuits et ces journées qui nous occupent tous. Oui, c'est sûr. Mais voilà, on a tous une vie. Et les nôtres sont chargées. Pas la peine de donner d'excuses, nous voilà repartis, pour le moment.

Quoiqu'il en soit, on va essayer de vous analyser ce deuxième tour, et les trois match-ups pour lesquels la partie n'est pas finie, et est loin de l'être. Pour Dallas-Lakers, viendra un article demain.

Memphis @ Oklahoma:

Après avoir surpris son monde en remportant le premier match à l'extérieur, les Grizzlies ont perdu l'avantage du terrain qu'ils venaient de glaner. 2-2 pour le moment. Mais qu'il est difficile de prévoir quoique ce soit. Qui sortira vainqueur ? Nous sommes tous bien incapables de lire l'avenir, et c'est regrettable.

Les bonnes surprises: 

le spectacle: Je pensais vraiment à m'endormir pendant 4 matchs, voire plus. Et bien non. D'indécisions en indécisions, de mauvais calculs d'arbitrage à des matchs longs de 4h, de switchs et de dunks, on a une série bien disputée, et on aime ça. Le dernier match est considéré aujourd'hui comme le plus beau de ces Playoffs. Et de ces dernières années.

Tony Allen: il y a peu, il n'était qu'un transfuge de Boston qui ne comptait plus sur lui après les finales 2010. Depuis que Memphis s'est qualifié en Playoffs, c'est une étoile montante dont le travail de sape lui vaut tous les mérites. Maintenant, c'est le meilleur défenseur de la Ligue. Et il obtient ce statut contre Kevin Durant, le meilleur marqueur et shooteur en NBA.

Les mauvaises surprises: 

Russell Westbrook: ce n'est pas un point-guard ce type. Dans cette série, il shoote, annihile bien des actions par son manque de vision offensive assez inattendu, et il en oublie ses fondamentaux. Pourquoi ne pas lancer Westbrook en Shooting Guard, à la place de Sefolosha, et ne pas titulariser Eric Maynor?

Les arbitres: sujettes à discussions, leurs décisions sont favorables à OKC. Comme dans leur série précédente contre Denver. Passons...

Boston @ Miami:

De jeunes pitbulls contre de vieux bulldogs. Miami se trouve un esprit d'équipe au meilleur moment, et est en passe d'éliminer peinard ces vieux grognards de Celtics. Le Heat mène 3-1, et a fortifié son avantage du terrain en allant gagner au TD Garden de Bean-Town.

Les bonnes surprises:

la cohésion du Heat: James le dit haut et fort: la série contre Boston est sa "rédemption". Il donne tout. Ses partenaires sont au même niveau. Ils jouent enfin ensemble, vers un seul objectif, le titre. Ce qui donne un sentiment de domination très impressionnant.

le retour de Rondo: lors du G3, Rajon Rondo se disloque le coude. Scène horrible sur le parquet de Boston. On pense sa saison terminée. Les fans se taisent et le regardent rentrer au vestiaire. Mais on parle de Rondo. Le meneur revient, et joue avec un bras. Impressionnant. Et motivant. Ses Celtics empochent la victoire. 

Les mauvaises surprises:

le peu de créativité de Boston: Doc Rivers est un grognard lui aussi. Un tacticien fin et reconnu. Pourtant, il peine à trouver des solutions face à la défense de Miami. Allen, Pierce, Garnett ou Rondo - maintenant diminué - ne se sont jamais accordés. Dommage. 

Le spectacle: autant OKC vs. Memphis, c'est sympa, autant ce Boston vs. Miami est plutôt chiant. Tout se joue sur l'ardoise, et à ce petit jeu là, le trio du Heat est meilleur. 

Chicago @ Atlanta:

Voilà une autre série accrochée, disputée, engagée, et spectaculaire. C'est le jeu extérieur qui fait la différence. Jamal Crawford + Joe Johnson vs. Derrick Rose + Luol Deng. Le duo des Hawks ne shoote qu'à 41% lors des trois défaites d'Atlanta, contre 52% lors des deux victoires. 

Les bonnes surprises:

le banc des Bulls: Chicago n'a pas pour habitude de se reposer sur son banc. Et bien pendant cette série, Chi-Town n'a pas hésité à reposer Boozer pour faire jouer Gibson. Bien leur en a pris, car le jeunôt a montré la voie à ses potes "subs". Thibodeau a fait appel à eux pour le dernier quart-temps entier lors du G5. Et a repris l'avantage dans cette série.

Jeff Teague: meneur remplaçant de Mike Bibby puis de Kirk Hinrich, il profite de la blessure de ce dernier pour s'inviter dans la danse, et pour scorer et mener le jeu des Faucons. +6,3 points, c'est la différence pour lui entre saison régulière (5.2) et playoffs (11.5)

Les mauvaises surprises: 

le shoot du MVP: Derrick Rose le reconnait, il shoote beaucoup trop. 32 puis 27 shoots sur ses deux derniers matchs. Son pourcentage est en forte baisse. Il n'a plus confiance dans sa mire. Chicago va en avoir bien besoin. Et il n'a même pas tenté un seul lancer lors du G4. Incroyable.

l'absence de Josh Smith: 1/5. C'est le nombre de match dans lequel Smoove a donné tout ce qu'il avait. Incapable de rendre une bonne copie, le joueur est en perte de vitesse.

Jb - Posterdunk

La cote de Kobe chute après les Game 2 et 3

En cherchant tout à l'heure des vidéos de preview sur le Game 4 de la série qui oppose les Lakers à Dallas ce soir, je suis tombé sur une vidéo réalisé par "theblitzchannel" aux Etats-Unis. 4 intervenants font part de leurs avis sur le Game 2, leurs critiques, blâment Kobe Bryant et l'équipe, mais aussi la tactique mise en place par Phil Jackson, notamment au cours du 4e quart-temps. 

La vidéo étant en anglais je vais vite fait vous la résumer pour ceux qui ne sont pas à l'aise avec cette langue:

- les 4 intervenants critiquent vertement Kobe pour son manque de prise de responsabilité durant le 4e quart-temps du Game 2. Gershom Ross estime notamment que c'est le joueur qui a montré le moins d'envie sur le terrain, ne jouant pas assez dur avec ses adversaires. Alors évidemment il manque le clutch shoot pour donner la victoire à LA dans le final du Game 1. Mais bon, il n'a pas été bon à ce moment là mais ramène tout de même 36 points au final agrémenté de 5 rebonds. Alors pas décisif oui mais comparé à Artest qui ne rentre que 4 points, tout doit être relativisé. Dans ce même match 1, Bynum n'a mis que 8 points. Alors oui ce match 1 a été perdu, il a surement influencé le match 2 de Kobe, mais on ne peut pas tout lui remettre sur le dos. 

Bryant dans ce Game 2 est moins efficace que le soir précédent avec ses 23 points, et où il doit notamment et c'est souligné par tous les intervenants, il ne rentre que 9 paniers sur 20 tentés. Alors oui un grand joueur a besoin d'avoir le ballon, de se mettre en confiance mais à son point ? qu'il fasse des passes plutôt. Dread l'évoque. Dans le 4e quart, Kobe ne souhaite pas être le joueur décisif car il a pris ses responsabilités auparavant et que ça ne lui a pas réussi.

En comparaison avec le Game 3 qui n'est pas évoqué ici (car la vidéo est publiée avant), Bryant n'est plus qu'à 17 points sur les 4 quarts-temps. Déjà dans le Game 2 les intervenants soulignaient qu'il y avait un manque de concentration, et qu'ils n'ont pas l'impression que les joueurs ont réellement envie de gagner !

- Plébiscite pour Dirk Nowitzki. Aucun des 4 présents sur la vidéo n'est en mesure de donner une bonne stratégie pour contrer le jeu incroyable de l'allemand. Qui mettre en défense ? Il ne le savait pas encore définitivement mais Artest était suspendu pour le match 3. Alors mettre Odom sur Dirk ? C'était une option avancée. Pourtant en regardant les statistiques du match 3, Dirk est à 32 points et 9 rebonds ?!? Est ce que Phil Jackson n'est pas dépassé ? Comme précisé plus tôt aujourd'hui, le technicien en chef des Lakers avoue son impuissance. C'est aux joueurs de se dépasser, de se donner à fond, et de mériter leur victoire. Dirk utilise son arme secrète à merveille: son fade away met ses adversaires à chaque fois à distance. Ce genou droit levé les empêche de se coller à lui et lui permet d'établir un certain équilibre dans le shoot.

- Après avoir critiqué Kobe, voila que c'est au tour de Pau de faire polémique. Le joueur explique son absence depuis le début de la série à des problèmes personnels. J'ai cherché sur le site de la nba - nba.com - je n'ai pourtant trouvé aucune vidéo dans laquelle il évoque ce problème. Les joueurs sont de plus en plus critiqués maintenant, alors qu'encore très récemment on donnait KB comme le "nouveau MJ". Magic johnson, emblème des Lakers, s'est mis lui aussi aux critiques. Et il n'y va pas de main morte (interview sur la chaine ESPN). Son analyse: l'équipe est fatiguée, les joueurs n'en peuvent plus, et la concentration n'est plus là. Je suis entièrement d'accord avec lui. Kobe approche des 33 ans - même s'il est encore à un niveau incroyable, il prévoit déjà de filer en Europe - Pau Gasol n'a plus l'entrain de ses 25 ans, Derek Fisher est un vieux briscard. Alors selon Magic J il faut du sang neuf, et pour commencer il serait nécessaire de recruter un vrai intérieur qui déménagerait tout sur son passage, son exemple: Dwight Howard. Proposer un échange Odom, Bynum contre Howard ? Idée intéressante, mais il est vrai que les Lakers ne fonctionnent pas tellement de cette façon, pourtant il faut vraiement réagir.

Kobe pense qu'ils peuvent encore s'imposer pourtant MJ le tacle et estime qu'il est temps de penser à la saison prochaine. Déjà ? Lui la star, abandonner si vite ? Etonnant. 

C'est un fait, les fans des Lakers ne passent plus l'éponge aussi facilement qu'avant. Kobe, bien qu'une idole pour eux, n'est plus exempt de critiques. Cessons de l'épargner et chargeons le, ça le fera peut-être réagir ce soir. Rendez-vous à 21h30 heure française.


La conférence de "theblitzchannel":

L'analyse de Magic Johnson, sur ESPN:

Etienne - PosterDunk

Is Kobe Crazy ?

Incoryable. Kobe y croit encore. Il est vrai qu'il est très difficile de demander à un joueur si il y croit encore. Tous vous répondrons que oui bien sur, personne n'osera, devant des caméras et des journalistes, vous dire le contraire. Kobe s'en rend bien compte, lorsqu'il nous dit qu'il "pourrait paraître pour fou", et que ce qu'il dit est impensable.

Actuellement les Lakers sont largement dominés par les Mavericks de Dallas, à qui il reste encore un match à domicile à jouer. Alors la stratégie Bryant se résume à: gagner le dernier match à l'estérieur puis revenir à Los Angeles pour s'emparer des 2 suivants à domicile, tout en attendant une 7e confrontation. Nous on le souhaite, on aura plus de match et donc plus de spectacle à regarder, mais est ce vraiment réalisable ? Donnez votre avis en répondant au sondage. Quoi qu'il en soit, comme le dit Phil Jackson dans une interview, "moi je ne peux plus rien faire, à part des changements, c'est à eux de montrer ce qu'ils veulent et de gagner".

 

Etienne - PosterDunk

Come Back et Leadership

Hier je spéculais sur le fait que Memphis aurait des difficultés à remporter de nouveau un match dan leur série qui les oppose à Oklahoma. Pourtant, malgré une prolongation, je n'ai pas eu l'impression qu'ils ont véritablement souffert. Au niveau du jeu c'était très haché, les arbitres ne sifflant pas énormément, mais les joueurs se sont invectivés assez fortement. On a pu voir notamment Zach Randolph allez glisser des petits mots doux aux oreilles de Perkins, et ce à la mi-temps. Les arbitres n'ayant rien vu, il n'y a pas eu de sanctions. Ce n'est pourtant pas ce qui a ramené la victoire à Memphis. Les Grizzlies ont joué très collectif, 5 joueurs sont d'ailleurs à plus de 10 points. Sean Battier n'a pas beaucoup joué et n'a inscrit que 2 petits points.

Côté OKC, Durant et Westbrook sont toujours au rendez-vous, mais leurs coéquipiers ont eu du mal à hisser leur niveau de jeu. Evidemment il n'est pas facile de s'imposer à l'extérieur dans une salle chauffée à blanc, et qui réagit à chacune de vos actions en vous sifflant. Ce n'est d'ailleurs pas la même ambiance que pendant la saison régulière, puisque maintenant il y a un enjeu véritable, la Finale. Tous les supporters qui ont un peu délaissé la salle de Memphis durant l'année, se pressent maintenant pour assister aux matchs. Alors évidemment, quand Durant a la balle pour faire gagner son équipe à la fin du 4e quart-temps, la pression est telle qu'il manque son 3-points.

Victoire: Memphis 101-93

Les stats des deux équipes évoluent durant les playoffs en comparaison avec la saison régulière. Oklahoma a tendance ne pas être au niveau de la saison actuellement tandis que Memphis réussit à monter son niveau de jeu.

 

Miami @ Boston, ça n'est jamais un match comme les autres. Les Celtics sont menés 2 victoires à 0 par le Heat de James et Wade. Une défaite hier soir ne pouvait être autorisée sous peine d'être comme les Lakers en très mauvaise posture, sachant qu'aucune équipe en NBA n'a jamais remonté un déficit de 3 défaites. Malgré la blessure de Rajon Rondo pendant le match et sa dislocation du coude, Boston s'est imposé avec la manière de surcroît, 97-81.

 

Un énorme Garnett aux commandes - 28 points et 18 rebonds - un Paul Pierce infatigable - 27 points et 5 rebonds. Pierce s'est d'ailleurs bien remis de son expulsion au cours du dernier match, après sa double technique. Il a clairement pris sa revanche sur Wade notamment. James et Wade ont d'ailleurs été très limités en points dans ce match - 23 Wade et 15 James. Leur présence athlétique s'est moins faite sentir sur le parquet que d'habitude. Chalmers a pu ainsi se montrer et inscrire 2 points de plus que James en 31 minutes.

 

Victoire: Boston 97-81

Les Stats des deux équipes :

Etienne - PosterDunk

Tout bascule !

Quelle semaine mes amis, mais quelle semaine !

Des exploits ont été réalisés en ce début (et presque fin pour certain) des demies finales de conférence. Memphis empoche le premier match contre Oklahoma City grâce à Mark Gasol et Zach Randolph, très très présents à l'intérieur. Les Grizzlies vont en revanche concéder une défaite dans le second match de la série. Malgré ça ils repartent d'Oklahoma avec une victoire en poche avant d'attaquer les 2 matchs à domicile. Vont-ils continuer sur leur lancée et s'adjuger de nouvelles victoires ? Une interrogation demeure: vont ils encore arriver à créer la surprise, maintenant que le coach et les joueurs d'Oklahoma se sont rendu compte de la force de frappe adverse ? Un nouveau favori va-t-il encore tomber, après les Spurs ?

Prochain match: aujourd'hui 5p ET

Boston est en position difficile maintenant. Pourtant quoi de plus logique que deux victoires à domicile pour le Heat de Miami. On ne les voyait pas concéder la moindre défaite sur leurs terres. Les Celtics vont devoir se mettre sérieusement au travail et s'ils veulent encore exister dans cette série, ils doivent remporter leurs 2 matchs à domicile et revenir à hauteur dans cette série. Les confrontations entre le 2e et 3e de la conférence Est sont très physiques. Les joueurs se percutent, s'engueulent, le trash talking est roi entre Boston et Miami. Il faut dire qu'avec Garnett et Pierce l'ambiance ne doit pas être à l'amitié.

Miami a su écouter les critiques distribuées durant la saison régulière, et ainsi modifier les petites erreurs dans le jeu, juste à temps pour les playoffs. Pourtant leurs victoires ne sont pas nettes et ils vont devoir batailler sévère pour conserver ces 2 victoires d'avance.

Prochain match: aujourd'hui 8p ET

Quel chassé croisé entre Atlanta et les Bulls. Derrick Rose qui inscrit 44 points et qui se montrent enfin à son aise au tir, Noah encore très présent à l'intérieur, bien aidé par Boozer, même si celui-ci perd 15% dans sa réussite au shoot par rapport à la saison régulière (51% vs 38%). Victoire de Chicago hier soir à Atlanta, ce qui leur permet de reprendre la tête dans cette série. Les Hawks avaient fait un gros coup en remportant le premier match de la série à Chicago, créant ainsi une petite surprise. Les Bulls leur ont rendu la monnaie de leur pièce, en s'imposant facilement à l'extérieur, 99-82. Josh Smith qui n'est pas très présent, qui passe au travers de sa série pour le moment, Joe Johnson en leader et une découverte grâce à la blessure de Kirk Hinrich, Teague. Il envoi du lourd celui-là. Cantonné à un rôle de remplaçant, il avait une moyenne de 5 points par match en saison régulière. Depuis qu'il est apparu dans le 5 majeur des Hawks, en raison de la blessure d'Hinrich, 17 points par match sur le 2e et 21 points pendant le 3e.

Les Bulls attendent de pied ferme le 4e match de série en espérant repartir d'Atlanta avec une avance de 2 victoires et se qualifier à domicile devant les fans. La finale de conférence leur tend les bras, et pour l'instant ils sont bien partit pour affronter Miami.

Prochain match : dimanche 8p ET

Pour cette dernière confrontation, Dallas - Lakers, j’en connais un qui doit être aux anges. Jb de PosterDunk actuellement en vacances a du sauter de son lit ce matin en voyant le résultat du match d’hier soir. Les double champion en titre se sont encore inclinés, et ce pour la troisième fois consécutive ; Après avoir perdu les 2 premiers matchs à domicile, les voilà qui n’ont pas encore réussi à avoir une réaction d’orgueil. On a pu observer pendant le match les tentatives de Phil Jackson pour motiver ses troupes et notamment Pau Gasol, qui est complètement passé au travers de son match, et qui il faut le dire n’est pas présent du tout depuis le début des playoffs. Serait ce le moment de dire au revoir au rêve du 3^e titre consécutif ? 

Dallas est bien parti pour les empêcher en tout cas. On a l’impression de retrouver les Mavericks de 2006, l’année maudite, avec un Dirk brillant et un Terry qui aurait vraiment mérité ce titre de 6^e homme. Ils retrouveront peut être Miami en finale des Playoffs, ce que je ne souhaite absolument pas étant fan des Bulls. Pour parler du match d’hier soir, le suspense a été très présent, Dallas s’envole dans un premier temps, rattrapé et dépassé par les Lakers qui garderont la tête jusqu’au 2 dernières minutes du 4^e quart temps, où grâce à Dirk les Mavericks prendront l’avantage pour ne plus le lâcher. Peja Stojakovic a encore été monstrueux, rentrant 3 3-points dans le money time. Une équipe solide mentalement, collectivement (Dallas) contre une équipe qui se désagrège, qui joue de façon individuelle (Lakers). Les Lakers peuvent ils encore remporter leur série ?

Prochain match : dimanche 3.30P ET

Etienne - PosterDunk

Small markets but Big series

On sait que et Memphis et OKC sont considérées par la NBA comme de petites villes dont le pouvoir d'attraction ne dépasse pas la région, au même titre que Charlotte ou Milwaukee, entre autres. Pourtant, elles sont le parfait exemple de ce que doivent faire ces "small markets" pour réussir un développement efficace. La preuve ? Leur série en demi-finale de la conférence West. 

Mais leur réussite actuelle est bien le seul point commun de ces deux franchises. Dans l'histoire ou dans le jeu proposé, elles n'ont rien à voir. Tout d'abord, OKC était à Seattle. Elle résulte d'une opération effectuée par un seul homme, Clay Bennett, qui a tué la franchise de l'état de Washington pour la reconstruire beaucoup plus au sud. Les Sonics étaient connus pour l'asociation Kemp-Payton. Mais, celui-ci parti aux Lakers, après que le premier ait quitté le sol américain, les Sonics commencèrent à piquer du nez. Durant et Gelabale furent draftés pendant que Ray Allen y jouait encore. Puis vient le temps de la reconstruction, de ce qui a été appelé un "nouveau départ". Très mal vécu aux US, ce changement de nom, de ville et de politique s'avère aujourd'hui payant, mais très égoïste. Scott Brooks, après une saison à 30 victoires en 2008, année de la relocalisation, puis un premier tour des Playoffs l'an passé, a d'ailleurs gagné le titre de coach of the year en 2010.

Le jeu du Thunder est basé sur les contre-attaques, et sur la relation entre Durant et Westbrook. On vous en a suffisamment parlé pour que vous sachiez déjà tout cela. Serge Ibaka et Kendrick Perkins sont les deux forces intérieures de la franchise. La taille de Kevin Durant lui permet de travailler contre n'importe quel défenseur adverse, et la vitesse de Westbrook lui permet de destabilisé 3/4 joueurs de l'équipe adverse. Denver n'a pas résisté à la force offensive du Thunder.

De l'autre côté du terrain, on a les Grizzlies de Memphis. La franchise était auparavant à Vancouver, et fut créée en 1995 dans ce que l'on a appelé l'aventure canadienne: Toronto et Vancouver découvraient en même temps la NBA. En 2001, faute de succès derrière la frontière, les Grizzlies se bougent dans le sud, avec dans leurs bagages Pau Gasol. L'espagnol est échangé contre son frère avec les Lakers, et c'est le début d'un long travail. En 2004, les gars de Hubie Brown vont pour la première fois en Playoffs. Ils enchainent les sweep. Et ne gagneront leur première victoire en Playoffs que cette année. 

Basés sur un jeu placé les Grizzlies ne sont pas connus pour leur réussite extérieure, mais plutôt pour leur adresse et leur puissance sous l'arceau. Zach Randolph et Marc Gasol font tourner la boutique et les Grizzlies rentrent plus de 50 points dans la raquette par match. Et paf, ils sortent les Spurs, n°1 de la saison régulière. Et en 6 matchs, oui oui oui !

Kevin Durant entouré de Marc Gasol à gauche et de Tony Allen à droite

La série promet. En tout cas, sur le premier match, elle n'a pas déçu. Hier soir se jouait la première des possibles 7 rencontres entre les deux franchises. Et, 48h après avoir sorti les Spurs et après s'être révélé aux non-initiés, les Grizzlies en rajoutent une couche. Le match a tourné à la démonstration, quand Zach Randolph et Marc Gasol prirent les clés du camion. Ibaka, ou plutôt Iblocka, Perkins, ou Nick Collison, n'ont rien pu répondre. Westbrook a été trop brouillon, Durant a fait ce qu'il a pu. Il faut souligner l'excellente performance de Tony Allen, grand défenseur devant l'éternel, qui a fait beaucoup de choses pour que K.D. soit moins efficace. Les role players comme Sam Young, OJ Mayo ou Darrell Arthur ont répondu présent. Dans la lignée de leurs performances contre San Antonio. La meilleure affaire de la saison, c'est l'échange Shane Battier/Hasheem Thabeet entre Memphis et Houston. Battier, un homme bien connu à Memphis pour y avoir longtemps joué, a été hier dans tous les bons coups, n'a que très peu perdu de ballons, et a surtout défendu comme il sait très bien le faire. En sortie de banc, cet homme est une valeur ajoutée excellente. Depuis qu'il est titulaire, il est devenu indispensable.

Victoire de Memphis qui enlève le premier match: 114-101 !

Jb - Posterdunk

Kidd-napping & semis

Une nuit pleine de qualifications, de coups bas et de trois-points décisifs. Compte rendu, par ordre chronologique:

Orlando @ Atlanta:

Josh Smith

Le public des Hawks est vraiment le moins bon de la ligue. C'est une horreur. Pour un match 6 d'une série de Playoffs contre le grand rival du Magic, les gens arrivent peinards au milieu de deuxième quart-temps. Forcément, ça marque. Habitués, les joueurs d'Atlanta n'en ont pas tenu compte. Le niveau de jeu en première mi-temps n'est pas extraordinaire, à l'image des 5 games précédents. Mais quelles pauvres premières 24 minutes offensives. Hedo Turkoglu, JJ Redick, Joe Johnson et Josh Smith ne sont pas dans le coup en terme de réussite. Dans le même temps, les attaques placées ne sont pas privilégiées, et l'on voit rapidement Johnson d'un côté et Howard de l'autre prendre le jeu à leur compte. En revanche, l'intensité est là. Et certains en profitent pour tromper les arbitres. Zaza Pachulia et Jason Collins ont réussi à provoquer sans cesse et ont fait enrager "Superman" Howard. Les deux intérieurs ont fait un boulot dantesque défensivement, ils nous ont impressionnés par leur sens du sacrifice. Collins, le vétéran qui connait les finales NBA (NJ Nets 2003) et Pachulia, élu l'année dernière joueur le plus élégant par un magazine féminin ont marqué 4 points. À eux deux. En 6 matchs, ils ont inscrits 6 paniers. À eux deux. Ce n'est pas grave: il faut à tout pris museler le monstre physique qu'est Howard, et l'envoyer sur la ligne le plus souvent possible. Orlando, sur cette série, n'a pas tant d'atouts offensifs que ça. Dans le 4e quart-temps, au moment où les Hawks commençaient à perdre du terrain sur leurs voisins, c'est Jameer Nelson et Turkoglu qui ont pris feu, bien aidés par une défense faiblarde et "pas concentrée" d'après l'ancienne star d'Atlanta Dominique Wilkins. Dwight Howard, qui n'a pas une seule fois posé ses fesses sur le banc, n'a pu shooter que 14 fois, pour 8 paniers inscrits. Derrière la ligne à 3-points, le Magic signe un très faible 26.3% de réussite. Lemoins en forme restera JJ Redick, qui aurait du rentrer son shoot dans l'avant-dernière minute pour égaliser. Il était seul, Howard lui ayant fait un block pour le libérer. Il faut noter de l'autre côté un super match de Marvin Williams, qui, à l'endroit où on l'attendait le moins, c'est-à-dire à 3-points, a permis de prendre le large. Atlanta gagne cette partie grâce à sa défense et à une réussite très faible du Magic - 84-80. Ils affronteront les Bulls en demi de conférence.

Lakers @ Hornets:

Pau Gasol

Un petit Chris Paul pour un petit match. Il n'y a eu débat qu'en première mi-temps, à la fin de laquelle les Lakers de Kobe Bryant ont pris le large, menant de 5 puis 6 puis 10 points. Andrew Bynum sort un excellent match face aux petits intérieurs de la Nouvelle-Orléans, et le banc californien a vite pris les commandes. Steve Blake, Shannon Brown, Lamar Odom et Matt Barnes ont tous les quatre participé à leur manière à cette victoire. Kobe est blessé ? Que dalle, il veut juste apparaitre comme le sauveur. On en connait d'autres qui ont fait le coup auparavant. De Jordan à D-Wade, c'est connu. Bryant va très bien, et tout le bayou de la Nouvelle-Orléans est au courant. Cette nuit, ils sont allé cherché leur qualification en vrais professionnels. Pas d'états d'âme, pas de fioritures. Un jeu simple, basé dans la raquette et se jouant sans balle perdue - mis à part Bryant et Bynum qui en perdent 4 chacun. Au fil des minutes en deuxième période, les Lakers prennent le large. Joe Smith et Trey Johnson ont droit à 1 minute de temps de jeu. Victoire au final plutôt facile - 98-80 - pour les champions en titre qui passent le premier tour.

Dallas @ Portland:

Nowitzki devant G. Wallace

Cette série, je la sentais pas. À la fin du G4, quand Roy inscrit 18 points dans le dernier quart-temps et que les Mavs perdent malgré un avantage de 23 points, je la sentais encore moins. Cette nuit, c'est un Rose Garden on fire qui a accueilli les héros d'une série très accrochée. Rip City est connu pour son ambiance, alors allons-y à fond. Portland ne s'en prive pas et comment le match sur les chapeaux de roues. Incroyable, cela ne fait que 5 minutes qu'on joue et Dallas est déjà mené de 10 points. L'écart passera même à 12 puis 14 points dans les 12 premières minutes. À ce moment là, on se dit qu'on a encore un 7e match à jouer. Que les 8 défaites consécutives à l'extérieur en Playoffs ne sont pas un hasard. Et à ce moment là, on blâme surtout Shawn Marion. Il rate tout ce qu'il tente, et en plus il se fait bouffer par Gerald Wallace qui inscrit les 9 premiers points de son équipe. G-Dog finira le quart-temps sur le banc, et la mi-temps dans les vestiaires. Un mal de dos récurrent l'empêche de rester sur les parquets. Les Mavericks en profitent, et repassent devant à la mi-temps. Nowitzki est intenable - que ce joueur est fort - et Terry se joint à la fête. Stojakovic joue son rôle peinard. Dallas reprend des couleurs. Mais même à +9 à la mi-temps, toute la ville de Portland y crois encore. Ils auraient tort sinon, ils se souviennent du G4 quatre soirs auparavant. Quand l'écart monte à +17 à la fin du QT3, on a l'impression que personne ne panique de ce coté du terrain. Car en face, c'est avec le pied levé qu'on entame la dernière période. Ça se sent: Portland recolle, et revient à un point seulement du n°3 de saison régulière. Derrière l'écran, j'en tremble, et je me dis que vraiment, les Playoffs, c'est irréel. Brandon Roy et Wes Matthews mènent la charge. Un 3-points de Jason Kidd vient sortir Dallas de son trou, puis un autre de Jason Terry, et hop! on y recroit. La fin du match se jouera sur la ligne. Nowitzki rentrera tous ses lancers - 12/12 et 33 points - et Aldridge tous ses jump-shots. On est triste de voir Portland quitter l'avanture aussi tôt. Ils seraient passé contre les Lakers, contre San Antonio et même peut être contre OKC. Mais pas Dallas. Pas cette année. Heureusement. Victoire 103-96.

Pour les texans, l'aventure passe désormais par la Californie et le Staples Center. Une nouvelle série commence lundi contre les Lakers. Il va falloir tout mettre sur la table. Avec Caron Butler ?

Jb - Posterdunk