vendredi 29 avril 2011

Kidd-napping & semis

Une nuit pleine de qualifications, de coups bas et de trois-points décisifs. Compte rendu, par ordre chronologique:



Orlando @ Atlanta:

Josh Smith
Le public des Hawks est vraiment le moins bon de la ligue. C'est une horreur. Pour un match 6 d'une série de Playoffs contre le grand rival du Magic, les gens arrivent peinards au milieu de deuxième quart-temps. Forcément, ça marque. Habitués, les joueurs d'Atlanta n'en ont pas tenu compte. Le niveau de jeu en première mi-temps n'est pas extraordinaire, à l'image des 5 games précédents. Mais quelles pauvres premières 24 minutes offensives. Hedo Turkoglu, JJ Redick, Joe Johnson et Josh Smith ne sont pas dans le coup en terme de réussite. Dans le même temps, les attaques placées ne sont pas privilégiées, et l'on voit rapidement Johnson d'un côté et Howard de l'autre prendre le jeu à leur compte. En revanche, l'intensité est là. Et certains en profitent pour tromper les arbitres. Zaza Pachulia et Jason Collins ont réussi à provoquer sans cesse et ont fait enrager "Superman" Howard. Les deux intérieurs ont fait un boulot dantesque défensivement, ils nous ont impressionnés par leur sens du sacrifice. Collins, le vétéran qui connait les finales NBA (NJ Nets 2003) et Pachulia, élu l'année dernière joueur le plus élégant par un magazine féminin ont marqué 4 points. À eux deux. En 6 matchs, ils ont inscrits 6 paniers. À eux deux. Ce n'est pas grave: il faut à tout pris museler le monstre physique qu'est Howard, et l'envoyer sur la ligne le plus souvent possible. Orlando, sur cette série, n'a pas tant d'atouts offensifs que ça. Dans le 4e quart-temps, au moment où les Hawks commençaient à perdre du terrain sur leurs voisins, c'est Jameer Nelson et Turkoglu qui ont pris feu, bien aidés par une défense faiblarde et "pas concentrée" d'après l'ancienne star d'Atlanta Dominique Wilkins. Dwight Howard, qui n'a pas une seule fois posé ses fesses sur le banc, n'a pu shooter que 14 fois, pour 8 paniers inscrits. Derrière la ligne à 3-points, le Magic signe un très faible 26.3% de réussite. Lemoins en forme restera JJ Redick, qui aurait du rentrer son shoot dans l'avant-dernière minute pour égaliser. Il était seul, Howard lui ayant fait un block pour le libérer. Il faut noter de l'autre côté un super match de Marvin Williams, qui, à l'endroit où on l'attendait le moins, c'est-à-dire à 3-points, a permis de prendre le large. Atlanta gagne cette partie grâce à sa défense et à une réussite très faible du Magic - 84-80. Ils affronteront les Bulls en demi de conférence.



Lakers @ Hornets:

Pau Gasol
Un petit Chris Paul pour un petit match. Il n'y a eu débat qu'en première mi-temps, à la fin de laquelle les Lakers de Kobe Bryant ont pris le large, menant de 5 puis 6 puis 10 points. Andrew Bynum sort un excellent match face aux petits intérieurs de la Nouvelle-Orléans, et le banc californien a vite pris les commandes. Steve Blake, Shannon Brown, Lamar Odom et Matt Barnes ont tous les quatre participé à leur manière à cette victoire. Kobe est blessé ? Que dalle, il veut juste apparaitre comme le sauveur. On en connait d'autres qui ont fait le coup auparavant. De Jordan à D-Wade, c'est connu. Bryant va très bien, et tout le bayou de la Nouvelle-Orléans est au courant. Cette nuit, ils sont allé cherché leur qualification en vrais professionnels. Pas d'états d'âme, pas de fioritures. Un jeu simple, basé dans la raquette et se jouant sans balle perdue - mis à part Bryant et Bynum qui en perdent 4 chacun. Au fil des minutes en deuxième période, les Lakers prennent le large. Joe Smith et Trey Johnson ont droit à 1 minute de temps de jeu. Victoire au final plutôt facile - 98-80 - pour les champions en titre qui passent le premier tour.



Dallas @ Portland:

Nowitzki devant G. Wallace
Cette série, je la sentais pas. À la fin du G4, quand Roy inscrit 18 points dans le dernier quart-temps et que les Mavs perdent malgré un avantage de 23 points, je la sentais encore moins. Cette nuit, c'est un Rose Garden on fire qui a accueilli les héros d'une série très accrochée. Rip City est connu pour son ambiance, alors allons-y à fond. Portland ne s'en prive pas et comment le match sur les chapeaux de roues. Incroyable, cela ne fait que 5 minutes qu'on joue et Dallas est déjà mené de 10 points. L'écart passera même à 12 puis 14 points dans les 12 premières minutes. À ce moment là, on se dit qu'on a encore un 7e match à jouer. Que les 8 défaites consécutives à l'extérieur en Playoffs ne sont pas un hasard. Et à ce moment là, on blâme surtout Shawn Marion. Il rate tout ce qu'il tente, et en plus il se fait bouffer par Gerald Wallace qui inscrit les 9 premiers points de son équipe. G-Dog finira le quart-temps sur le banc, et la mi-temps dans les vestiaires. Un mal de dos récurrent l'empêche de rester sur les parquets. Les Mavericks en profitent, et repassent devant à la mi-temps. Nowitzki est intenable - que ce joueur est fort - et Terry se joint à la fête. Stojakovic joue son rôle peinard. Dallas reprend des couleurs. Mais même à +9 à la mi-temps, toute la ville de Portland y crois encore. Ils auraient tort sinon, ils se souviennent du G4 quatre soirs auparavant. Quand l'écart monte à +17 à la fin du QT3, on a l'impression que personne ne panique de ce coté du terrain. Car en face, c'est avec le pied levé qu'on entame la dernière période. Ça se sent: Portland recolle, et revient à un point seulement du n°3 de saison régulière. Derrière l'écran, j'en tremble, et je me dis que vraiment, les Playoffs, c'est irréel. Brandon Roy et Wes Matthews mènent la charge. Un 3-points de Jason Kidd vient sortir Dallas de son trou, puis un autre de Jason Terry, et hop! on y recroit. La fin du match se jouera sur la ligne. Nowitzki rentrera tous ses lancers - 12/12 et 33 points - et Aldridge tous ses jump-shots. On est triste de voir Portland quitter l'avanture aussi tôt. Ils seraient passé contre les Lakers, contre San Antonio et même peut être contre OKC. Mais pas Dallas. Pas cette année. Heureusement. Victoire 103-96.
Pour les texans, l'aventure passe désormais par la Californie et le Staples Center. Une nouvelle série commence lundi contre les Lakers. Il va falloir tout mettre sur la table. Avec Caron Butler ?


Jb - Posterdunk

jeudi 28 avril 2011

De retour au charbon

On est parti en vacances pendant une semaine, et mal nous en a pris: il me semble que sans internet, il est difficile d'apprécier les joies des Playoffs.
Grâce au League Pass, nous avons pu rattraper tout le retard accumulé, et ainsi se refarcir tous les matchs. Pour notre plus grand plaisir !
Petite rentrée tranquille, avec un topo, série par série:

À l'Est: 

Chicago (1) vs. Indiana (8):
Pas de miracle pour les Pacers qui se sont bien battus face à une équipe de Chicago un peu brouillonne mais qui a fait le métier. Une histoire d'effectif, celui de Chi-town étant bien plus complet que celui d’Indianapolis. On peut parler d'un "gentleman sweep", au même titre qu'OKC, ou que Miami: vous vous êtes bien battus, on peut vous en lâcher un, pour faire plaisir à vos fans. Bravo d'être arrivé jusqu'ici, à l'année prochaine. Chicago a montré au long de cette série un caractère de champion, et une cohésion plus qu'efficace.
On a aimé: le chant des fans dans les gradins lors du match 5 à Chicago ("nanananaa, nanananaa, hey hey hey, goodbye !)
On n'a pas aimé: la phrase de Granger: "Noah a joué lâchement". Non, c'est ce qui s'appelle les Playoffs Danny. Même McRoberts, pourtant exclu suite à un petit coup sur Jo, l'a admis: "je me suis fait prendre, pas lui, c'est pas grave."
victoire de Chicago 4-1

Miami (2) vs. Philadelphie (7):
Premier tour tranquille pour D-Wade et ses potes qui ne se fatiguent pas trop avant d'affronter Boston. Les Sixers ont tout essayé, mais les cadres n'ont pas répondu présent sur toute la série. Un bonne expérience pour cette équipe qui a la plus jeune moyenne d'âge de la ligue. Pour ce qui est du Heat, on a eu droit à un excellent Chris Bosh, puis à un LBJ Playoffesque. Prometteur.
On a aimé: les bonnes sorties de banc d'Evan Turner. Le rookie sort d'une très mauvaise saison, très décevante en tout cas, et il a pu enfin se montrer sous un meilleur jour.
On n'a pas aimé: la difficulté qu'a eu le Heat à conclure ses matchs, exception faite du G2. Au prochain tour, ce n'est plus Phillie, mais Bean-town !
victoire de Miami 4-1

Boston (3) vs. NY (6):
Alors là, si quelqu'un m'avait dit avant le mois d'Avril que les Knicks rentreraient chez eux sans une victoire en post-season, je ne l'aurais pas cru. Rajon Rondo a profité de la blessure de Billups pour se remettre au niveau pré-Perkins' trade, et Stoud' a galéré 4 matchs avec son dos. Bonne série du Melo-man Anthony qui n'a pas pu faire grand chose contre les Celtics. Boston enlève les 2 premiers matchs au finish (merci Ray Ray) et les 2 suivants en dominant à tous les postes. Pourquoi avoir viré Corey Brewer (merci, au passage) pour garder Bill Walker ? NY et les problèmes de gestion, décidément...
On a aimé: le retour en grâce de Rondo et de Ray Allen qui ont sorti une super série.
On n'a pas aimé: les choix de D'Antoni sur le banc des Knicks lors des 2 premiers matchs. Il doit repartir de Boston avec une victoire. 
victoire de Boston 4-0

Orlando (4) vs. Atanta (5):
Elle est un peu relou cette série, non ? En tout cas elle se résume en trois points: adresse extérieure pourrie du Magic, jeu intérieur privilégié, et bancs à l'efficacité respective opposée. On vous dressera un bilan dès la fin du 1er tour.
Atlanta mène 3-2

À l'Ouest:

San Antonio (1) vs. Memphis (8):
ça sent le roussi. Mais la série n'est pas terminée, et Gary Neal a sauvé la saison des Spurs avec son buzzer-beater. Tim Duncan se fait manger par le duo Gasol-Randolph, donc Pop' a sorti une carte de sa manche: Tiago Splitter, le brésilien qui a joué en Espagne. Pari gagnant jusque là, mais match 6 à Memphis.
Memphis mène 3-2

Los Angeles (2) vs. NOLA (7):
Chris Paul est de retour. La version 2008 est quand même bien meilleure, et on a plaisir à la retrouver sur les parquets. Match 6 à suivre à la Nouvelle-Orléans. Match 6 pour poursuivre l'aventure. En face, malgré une petite blessure, Kobe nous fait du Kobe. Mais l'inquiétude est venue des intérieurs Bynum/Gasol qui n'arrivent pas à passer le mode Playoffs. Heureusement, en face, c'est Jason Smith, Aaron Gray, Emeka Okafor et Landry.
LA mène 3-2

Dallas (3) vs. Portland (6):
Super série, avec du spectacle et des fins comme-au-ciné ! Mener de 23 points, puis perdre à cause d'une ex-star devenu 6e homme, Dallas sait le faire. Et les Mavs ne nous rassurent pas sur leurs envies de titre. En tout cas, il va falloir aller jouer un 6e match dans l'Oregon, et certainement un 7e dans le Texas pour départager ces deux franchises qui sont au même niveau. Le X-factor ? Les rebonds. Et donc Tyson Chandler.
Dallas mène 3-2

OKC (4) vs. Denver (5):
On attendait de grandes choses de ce face-à-face. Finalement, on a eu droit à des erreurs d'arbitrages qui coûtent des victoires de part et d'autres. Et on a eu aussi droit à un super Kevin Durant, impressionnant de réussite et de maturité. Denver est en vacances, et va devoir se focaliser sur le contrat de Nêné et sur l'accomplissement d'un trade, qui les verrait récupérer un leader. 
On a aimé: les publics. Plus supporters que spectateurs, les deux publics sont parmi les meilleurs de la ligue. Avec Portland.
On n'a pas aimé: les décisions arbitrales. Entre les techniques sur Nêné, ou le panier qui a été accordé malgré un goal-tending de Perkins, il y en a eu pour tous les goûts. Dommage.
victoire d'OKC 4-1


Jb - Posterdunk

jeudi 21 avril 2011

Bryant et Spurs déçoivent malgré leur victoire

A l'Ouest les séries sont plus serrées, les Spurs et les Lakers notamment viennent d'égaliser dans leur série respective à 1-1.


New Orleans @ Los Angeles Lakers


Gros match pour les Hornets qui se devaient de rééditer une performance semblable à celle qu'ils avaient montrée au match 1. Sans trop de surprise les Lakers se sont finalement imposés, mais sans Bryant, transparent - 11 points, 3 rebonds, 2 passes -, et  sans Pau Gasol, qui n'est pas encore rentré dans ses playoffs 2011 - 8 points. La photo de nba.com à ce sujet n'est pas très révélatrice du rôle qu'a vraiment eu Bryant dans le match. En revanche Bynum reprend le dessus et se montre sous son bon jour - 17 points et 11 rebonds - bien soutenu par Odom et Artest avec respectivement 16 et 15 points. On peut d'ailleurs signaler le titre de 6e homme décerné à Odom. Il finit donc devant Jason Terry.
Côté NOH, Chris Paul est au rendez-vous avec ses 20 points, bien accompagné par le meilleur marqueur du match, T. Ariza et ses 22 points. Pas de grosse présence au rebond pour les Hornets, c'est ce qui, je pense, fait la différence. Pas de grand et de costauds, prépare à toi à souffrir dans la raquette. A eux de remporter les deux matchs suivants.

score: 87-78 pour les Lakers



Memphis @ San Antonio


En grande difficulté, défensivement et offensivement, les Spurs se devaient de se racheter devant leur public, venu en nombre. Heureusement que Manu Ginobili est revenu de sa petite blessure au coude, sinon les Spurs auraient de nouveau sombré. 17 points, 7 rebonds, 4 passes. Pour un convalescent c'est une sacrée performance, on peut d'ailleurs y rajouter ses quatre interceptions qui font sans doute la différence au niveau du score. Tim Duncan et Jefferson sont réguliers avec leurs 16 points respectifs, les 10 rebonds de Duncan, et les 50% à trois-points de Jefferson. Effort collectif pour aller jusqu'à la victoire, 5 joueurs de l'équipe sont à plus de 10 points. Petite prestation de Tony P avec ses 12 points et 7 passes.
Memphis c'est le 5 majeur et rien d'autre. Ces cinq là sont à plus de 10 points sur le match bien menés par Zach Randolph encore en forme hier soir. Il lui aura véritablement fallu 10 saisons de NBA pour atteindre ce niveau et cette reconnaissance de la part de ses "collègues". Sur les 2 premiers matchs de la série Mark Gasol réalisent des prestations de meilleur qualité que celles de son frère Pau (LAL). 12 points et 17 rebonds, ça s'appelle martyriser les intérieurs adverses. On sent le coup de vieux de Duncan. Plus très présent à l'intérieur, il a tendance à s'écarter du cercle.

score: 93-87 pour les Spurs



Denver @ Oklahoma City:

Pas de surprise. Pas de stress. Pas de folie. Les Nuggets ont perdu leurs ailes. Bien contenu par une équipe des Thunder efficace en défense, les atouts offensifs de Denver n'ont pas pu véritablement s'exprimer. Gallinari, Martin, et Chandler sont passés à la trappe - 18 points à eux trois - alors que Lawson, Nene, et Harrington mènent la danse. Seul Nene réussit véritablement à s'imposer à l'intérieur en prenant 9 rebonds.
Pas grand chose à dire sur ce match, si ce n'est que le duo Westbrook-Durant, bien soutenu par Serge Ibaka, a mis le feu au stade d'Oklahoma. 43 points en cumulé pour le duo, bien suivi par les 12 points et 12 rebonds d'Ibaka. Le Thunder repart d'Oklahoma en menant 2-0, avantage très confortable avant d'attaquer les matchs à l'extérieur. On peut faire confiance à ces deux stars pour tenter de contrer les Nuggets et leur faire perdre les pédales.

score: 106-89 pour OKC

mercredi 20 avril 2011

Game 2 - night 4



à l'Ouest:


Dallas @ Portland

Mais quelle ambiance hier soir ! Quelle folie. Des tribunes en standing ovation à chaque panier inscrit par les protégés de Mark Cuban. Dirk a encore prouvé qu'il était un leader mental et un vrai scorer - 33 points et 7 rebonds. Son fade away me rend complètement dingue. Je serais son défenseur ça me vexerait, mais heureusement que ce n'est pas le cas, sinon on aurait jamais vu éclore Nowitzki ! The "Jet" - Jason Terry - a une nouvelle fois mis le feu au parquet, provoquant des crises de Terrynoïte au sein du public. Un 6e homme qui mériterait vraiment d'être dans le 5 de départ - 10 points. Peja s'est révélé être le Key player hier soir en inscrivant 21 points, la plupart durant le "clutch", à 5/10 à trois-points.
Côté Portland, Batum en sortie de banc inscrit 10 petits points, tandis que Miller et Wallace se déchaînent avec 18 points chacun. Meilleur joueur des Blazers hier soir, Aldridge nous gratifie d'une superbe prestation et de 24 points et 10 rebonds, et tout cela devant sa maman.
Petite statistique de derrière les fagots: Dirk réalise un 28/30 aux lancers francs depuis le début de la série.

vainqueur hier soir: Dallas 101-89


à l'Est:

New York @ Boston

Des matchs toujours aussi serrés au niveau du score, toujours aussi physique, Rajon Rondo se réveille, et surtout Anthony se surpasse. A l'image de Howard à Orlando, Rose à Chicago, Johnson à Atlanta, Bryant à Los Angeles, Carmelo prend les rênes de l'attaque new yorkaise. 42 points au compteur, il prend la relève d'Amar'e qui en raison d'un problème au dos, n'a inscrit que 4 petits points et ne reviendra pas dans le match après sa sorti dans le second quart-temps. Même Ronny Turiaf en inscrit plus que Stoud. C'est dire l'impact dans le jeu avant sa blessure, mais apparemment, selon la franchise, ce n'est pas grave, et Amar'e pourra tenir sa place au game 3, à New-York.
Pas le temps de tergiverser, à Boston on met les bouchées doubles ! Rondo nous offre 30 points - dont 26 dans la raquette -, palliant la perte d'efficacité des Pierce, Allen ou Garnett. Anecdote: Krstic s'est montré prolifique en 3 minutes hier soir, sa ligne de statistiques est restée parfaitement vierge - pas de faute, ni de rebond, ni même le moindre point. Boston s'impose dans ses deux matchs à domicile, mais ça c'est fait dans la douleur. 6 points d'écart en cumulé sur les deux premiers matchs, à domicile, pas rassurant pour les Celtics. C'est au tour des Knicks de montrer qu'ils ont un public, et faire monter la pression, tout en tentant de revenir à égalité dans la série.

vainqueur hier soir: Boston 96-93


Atlanta Hawks @ Orlando Magic:

Les joueurs du Magic étaient prévenus. Les Hawks sont en forme et n'hésitent pas à leur rentrer dedans. Alors après la défaite surprise il y a quelques jours, Orlando avait à coeur de revenir au score. Un public doit être satisfait. Imaginez-vous payer $300/700 pour assister aux 2 matchs, et repartir sans avoir vu votre franchise préférée l'emporter, ça vous reste en travers de la gorge. Alors Howard et ses coéquipiers avaient intérêt à se démener. Ce qui a été fait mais dans la douleur, tout comme Boston. Le Magic repart avec un bilan contrasté à domicile dans cette série (1-1), et va tout faire pour ne pas prendre l'eau à Atlanta. Howard maintient la barque au dessus de l'eau avec ses 33 points et 19 rebonds. 3 joueurs seulement passent la barre des 10 points - Turkoglu, Howard et Nelson. En parlant du premier, très mauvais match de sa part. Rendez-vous compte: 4/16 à 2 points et 1/7 à trois points, indigne.
En face, c'est Crawford qui en sortie de banc inscrit le plus grand nombre de points - 25. 4 joueurs à plus de 10 points, solide mais pas suffisant. Les deux franchises n'ont pas été très adroites durant le 3e quart-temps. On a eu le droit à un florilège de tirs manqués, assez déprimant.

vainqueur hier soir: Orlando 88-82





Etienne - PosterDunk

mardi 19 avril 2011

Games 2 - Night 3

Philadelphia @ Miami:

Cette fois-ci pas de surprise, pas de défense de chiens, et pas de réussite insolente. Les Sixers rentrent dans le rang, tout en rentrant dans le mur. Après un début de match atroce, ils n'ont rien eu à répondre au big three et à un Chris Bosh plutôt offensif en 1e MT. À ses côtés, LBJ a fait du LBJ. Prendre la balle et percuter. Ce joueur est quand même acteur dans 32% des attaques du Heat cette saison. Quant à Dwyane Wade, sa migraine l'a empeché de dominer. Changement de rôle donc, avec James qui est devenu le go-to guy de Miami. Ils ont eu tellement d'avance qu'ils se sont permis de faire tourner. En face, les Sixers ont eu tellement de retard - entre 18 et 31 points en 2e mi-temps - qu'ils ont aussi donné les clés au banc. La bonne surprise a d'ailleurs été Evan Turner, le n°2 de la dernière draft, certes naïf en défense mais très en réussite de l'autre côté des parquets.
Il n'y pas grand chose à retenir de ce match. Miami devrait passer tranquille après ce coup de massue. Peut-être en perdant un match là-bas ceci dit. Ce qui serait déjà une réussite pour la très jeune équipe de Doug Collins, qui est en apprentissage constant.
Score final: 94 - 73 avec James à 29 points, 7 rebonds et 6 passes

Ce qui a fait la différence: les percussions et le jeu dans la raquette. Doug Collins se plaignait des arbitres. Pour preuve, Miami avait shooté lors du G1 21 lancers de plus. Cette différence repose plutôt sur les deux styles opposés des franchises. Le Heat joue en percussion, ses arrières/ailiers sont dominants et vont au contact. En face, on cherche d'abord le jump shot. Et comme ça ne rentrait pas, il ne fallait pas pleurer. Le 5 de départ finit avec 29 points combinés ! Moins que Turner et Young réunis en sortie de banc (33).



Indiana @ Chicago:

Dis donc, qui a mis le même match que samedi dans mon magnéto ? Ah non, c'est le G2 ? Et bien. Les Bulls ont encore été à la peine tout le match, pour prendre l'avantage plus tôt cette fois ci, et rester devant. Rose cherche toujours son adresse extérieur, tandis que monsieur et madame Boozer cherchent toujours leur petit Carlos. Il a du se perdre dans les gradins avec tout ce monde - et ne me parlez pas de ses stats, elles paraissent bonnes (17 points et 16 rebonds) mais ne sont pas révélatrices... Et puis pas besoin d'être aussi vulgaire sur un terrain quand on prend un rebond. Chicago bat son record de balles perdues (21), au même titre que D.Rose (6) qui a surpris par ses erreurs et ses approximations. Mine de rien, c'est toujours lui qui porte les taureaux sur ses épaules.
De l'autre côté, on peut se mordre les doigts. Même si Psycho-T Hansbrough a fait un moins bon match - ce mec a l'air de fondre en larmes dans son lit tout les soirs - d'autres se sont révélés. Granger, Price, ou Collison avant sa blessure en première mi-temps. Hibbert continue de faire des fautes. C'est dommage, il a un coup à jouer contre Boozer le Roy Roy.
Encore une fois, comme samedi, Kyle Korver se distingue par un shoot à 3-point clutchy qui met définitivement Chicago à l'abris. Le seul de la soirée pour le shooter.
Score final: 90 - 96 avec Rose à 36 points, 8 rebonds et 6 passes

Ce qui a fait la différence: victoire de Chicago 57 à 33. Aux rebonds, oui oui oui. Les Bulls prennent même 20 rebonds offensifs, ce qui leur a permis d'enchainer après. Et d'éviter des runs d'Indiana. Noah réalise un gros match en prenant 6 rebonds offensifs, pendant que Carlos en gobait 5. Il faut aussi noter la très forte envie affichée par les deux bancs cette nuit. Price qui remplaçait Collison et Watson, le back-up de Rose ont tout deux été performants.

lundi 18 avril 2011

PO night 2 breakdown

Gosh, what a night readers !

Memphis @ San Antonio:

Bravo à Étienne pour ses excellents pronostics des deux premières nuits. Sur cette rencontre entre les Grizzlies et les Spurs, il avait même prévu l'upset. Ce match est sûrement l'un des moins sexy du week-end. Pertes de balles, faibles pourcentages en première mi-temps, et peu de spectacle. Dites vous bien que le seul dunker qui m'a fait me lever de mon canap', ça a été Tim Duncan. Avec 3 dunks à une main dans les 24 premières minutes, Timy a bu à la fontaine de jouvence.
Alors que les deux équipes ont passé leur temps à se croiser au niveau du score, il y a bien deux actions qui ont fait la différence. Si Memphis menait de 6 points, et après deux lancers de TP, c'est Matt Bonner qui avec son shoot peu académique (celui où il sort les fesses, vous voyez bien) rentre deux 3-pointers pour que SA prenne 2 points d'avance. Puis, à 23 secondes de la fin, Shane Battier, le revenant, prend un shoot incensé à trois-points alors que les Spurs n'étaient pas replacés. Chapeau l'artiste, car George Hill et Jefferson rateront tous deux leurs trois-points.

Ce qui a fait la différence: le jeu intérieur. Alors qu'Antonio McDyess n'a que peu joué - 12 minutes - DeJuan Blair s'est fait croqué, se faisant contrer et jouant avec peu de réussite. En face, il y avait le duo Gasol-Randolph (49 points à eux deux), et les Grizzlies, qui sont n°1 de la ligue aux points dans la raquette.

Paroles de coach: Popovich, à propos du tir de Battier à 25 secondes: "ils ont couru, et je ne pense pas que c'était prévu. Il attrape la balle, shoote, et ça rentre. Comme le tir de Mayo dans le corner deux minutes avant. Ils faut bien qu'ils marquent, non ?"
Parlant de la même action, Hollins: "ce n'était pas du tout prévu. Shane se retrouve là et prend ses responsabilités, mais je ne voulais pas prendre de temps mort. Il fallait que San Antonio n'ai pas le temps de se replacer. Shane était tout seul, il a bien fait."



New Orleans @ Los Angeles:

Grosse surprise, et grosse victoire pour les Hornets, devant les Lakers de Kobe Bryant. Sans David West, avec un Landry titulaire in the paint, et malgré les problèmes de fautes d'Okafor, les coéquipiers de Chris Paul se sont inspirés de la victoire de Memphis. Et avec la manière. Menant tout le match, ils n'ont pas craqué lors du retour des Lakers dans le QT4. Il leur a fallu beaucoup d'envie, de courage, pour sortir vainqueurs de cette lutte. Comment pourrait-on qualifier la performance de Chris Paul justement ? Miracle ? Oui peut-être, car jusqu'à la fin de la saison, le meneur de NOLA se retrouvait sous le feu des critiques, peinant à tirer son équipe vers le haut, et parfois perdu dans son rôle de leader. Mais hier soir, il était partout. 11/18 aux shoots, pour 33 points, associés à 14 passes décisives et 4 interceptions. Pénétration, jump-shots, kick outs, il a tout fait aux Lakers. En profitant de choix surprenants: à chaque écran porté sur Fisher puis Artest, c'est Gasol qui se retrouvait à défendre sur Paul. Et à chaque fois, CP3 a pris le dessus, par sa vitesse et sa vision du jeu. Gasol, parlons en. Lui ne s'est pas inspiré du super match de son frère à Memphis. Pau finit à 2/9, 8 points, 6 rebonds et 6 passes. Non pas que cette ligne de stats soit décevante, mais c'est surtout dans le jeu qu'il a été à la peine. Sorti dans le money time (pour Odom), il ne revenait pas en défense, prenait de mauvais shoots, sans pourtant prendre le dessus sur Landry, plus petit que lui. Kobe, lui, finit avec 34 points (13/26).

Ce qui a fait la différence: 39-21, c'est le match des bancs. Sorti de nulle part, le banc de NOLA a tout simplement été fantastique. Notamment Aron Gray, sorti sur blessure - il ne reviendra pas de la série -, qui a surpris tout le monde en scorant 12 points à 5/5. Willie Green et surtout Jarett Jack ont eu un rôle à jouer dans le money time, et l'ont bien rempli.

Paroles de coach: Williams: "Je suis content. Mes joueurs sont venus et se sont battus. On avait dit que ce serait le mantra pour la semaine, et qu'on devait se battre quelque soit la situation. Contre les champions en titre, avec tout le respect qu'on a pour eux, on avait qu'une chose, c'était le combat."
Jackson: "On a été sur le fil toute l'année, on s'était préparé, mais nous n'avons pas été assez attentifs. Ce sont eux qui nous ont agressé, et ils ont continué à le faire pendant 48 minutes. Gray a été énorme, et nous a causé beaucoup de souci, se déplaçant bien et créant de l'espace."



New York @ Boston:

Un match spectaculaire, des coups, des sales fautes, des shoots, des contres... Tout était au rendez-vous pour cette rencontre qui réveillait la rivalité d'antan. New York n'a pas raté son entrée, faisant la course en tête là aussi tout le match, comme Memphis et NO. Stoudemire, Anthony et Billups ont été impresionnants de rigueur offensive. Ils peuvent tous les trois se créer leurs actions en partant de rien. Mais je parle des Knicks, pourtant ils ont perdu. Peu importe, ils ont montré qu'ils pouvaient très bien rivaliser avec les Celtics. Ceux-ci ont profité du public et du réveil de Ray Allen dans le QT4 pour non seulement revenir à hauteur, mais surtout passer devant les Knicks au tableau d'affichage. Ces derniers répondaient bien au défi proposé par Boston, et Stoudemire enquillait en tête de raquette. Pourtant, grâce à un long trois points de Ray Allen, profitant d'un écran de Garnett, Boston prend les rênes en toute fin de match. Le hic, c'est le niveau de Rondo, qui a mon sens n'a pas brillé dans ce match. Il a en tout cas pris deux rebonds offensifs de prime importance. 

Ce qui a fait la différence: le peu de réussite de Carmelo Anthony dans la deuxième mi-temps. Mike D'Antoni avait choisit de l'associer avec 4 remplaçants pendant le QT3, en faisant de lui le go-to guy des Knicks. Mal lui en a pris, car Boston est remonté pendant qu'Anthony coulait. Au final, il n'a inscrit que 3 points en 24 minutes, à 1/11, et ratera même le trois points pour la victoire, au buzzer.

Paroles de coach: D'Antoni: "on est déçu, car on a eu les opportunités pour creuser le trou. Après le gros shoot de Tony (Douglas), c'est Ray Allen qui a frappé. C'est la vie. On est prêt, on l'a montré, et je vous promet que ce sera un combat de chien ce game 2".
Rivers: "Ils ont shooté à 54% en 1e mi-temps, puis 42% en 2e. Défensivement, on a rejoint les Playoffs qu'après 24 minutes de jeu. On était décevant, on leur a tout donné."



Denver @ OKC:

Un match de fou. Ces deux équipes vont certainement jouer 7 matchs. Elles sont faites pour se rencontrer et se jouer. Alors que Denver a réalisé un début de match tonitruant (7/7 aux shoots), Oklahoma City s'est accroché à l'image de Durant et de Westbrook, tous deux leaders d'un jeune roster. Score fleuve, à la mi-temps les deux franchises avaient inscrit 119 points combinés: 60-59 pour Denver. L'homme fort était alors Nêné, en super forme jusque là. Pas de temps pour la tactique, l'objectif cette nuit était d'inscrire le plus de points le plus vite possible. Serge Ibaka et Kendrick Perkins ont ensuite eu leur mot à dire. Défensivement, ils étaient présents. Physiquement, ils ont repris l'avantage. Car Nêné est sorti sur blessure, tapant son genou contre celui de Perkins. Grosse perte, l'homme était à 7/9 au shoot. Il reviendra plus tard dans le match, et sera encore plus décisif, avec deux dunks main droite, permettant à Denver de passer devant. Car une fois que le leadership était pris par le Thunder à la fin du QT3 (Durant, and one !), la franchise ne le lâchera plus jusqu'au retour du brésilien. Incroyable rebond offensif pour Perkins, qui marque alors que sa main est prise dans le filet du panier. Ce sont 2 points controversés mais qui ne seront pas réévalués par les arbitres. Victoire 107-103 d'OKC.

Ce qui a fait la différence: on en parlait avant le début des Playoffs de ce duo magique. Westbrook et Durant scorent respectivement 31 et 41 points. Ils sont les hommes à tout faire dans cette franchise du Thunder. Chaucun à d'ailleurs inscrit des paniers plus qu'importants dans le dernier quart.


Paroles de coach: Karl: "La balle n'est même pas sortie du cylindre. Mais c'est la NBA. Ça fait partie du processus. Durant et Wesbrook ont inscrit 72 points, et je crois que là on pourra faire quelques ajustements."
Brooks: "Kevin et Russell sont passé au niveau All Star cette année, mais là où je suis content c'est qu'ils défendent, et qu'ils défendent bien. Nous sommes une équipe, nous ne sommes pas une Kevin-and-Russell-team, mais une Thunder-team."


Jb - Posterdunk

dimanche 17 avril 2011

End of the 1st Round tonight !


2e journée. Tous les séries des playoffs auront été lancées demain matin. Tous les prétendants au titre NBA 2011 auront fait leur entrée en lice. Certains rêvaient de tomber sur New-Orleans, d'autres sur les Spurs, qui ouvrent notamment cette seconde journée, avec le forfait de Manu Ginobili. Les Grizzlies auront mis en place la tactique parfaite pour éviter les Lakers de Los Angeles. Certes laisser sur le banc 4 de leurs meilleurs joueurs pour la dernière journée de la saison régulière, ce n'est pas très sport, mais bon "la fin justifie les moyens" comme disent certains.

à l'Ouest:

Memphis Grizzlies (46-36/8e) @ San Antonio (61-21/1er)

Il ne devrait pas, sur le papier, y avoir opposition ce soir. Pourtant les Spurs ne sont pas véritablement en forme, ils restent sur 2 défaites en trois matchs, et doivent se passer de leur meilleur joueur actuellement, Manu Ginobili. Equipe en fin de parcours, des joueurs qui envisagent de répartir à l'étranger (Parker), qui vieillissent (Duncan), c'est peut être le bon moment pour aller décrocher un titre. Leur parcours me semble parsemé d'embûches, puisqu'ils croisent de fait les Grizzlies et Zach Randolph, homme en forme de Memphis. Ce soir pour le premier match je pense que Randolph&Co ont une réelle carte à jouer. A eux de nous le montrer. Le match est en live sur le NBA league pass en ce moment.

vainqueur ce soir: Memphis avec 5 points d'avance 102/97
pronostic sur la série: San Antonio en 6 matchs 4/2



New-Orleans (46-36/7e) @ Los Angeles Lakers (57-25/2e)

Plus faible rencontre de ce soir et des playoffs. Avec Bryant, Gasol, Odom présents sur le parquet, les Hornets vont se faire chasser ce soir. Je pense que la confrontation n'aura pas lieu à moins qu'un très grand CP3 (Chris Paul) ne prène le dessus, mais il faudra que ses coéquipiers le suivent, et ça, ce ne sera pas une partie de plaisir. Jamais on a vu une telle différence de niveau de jeu. En début d'année, on surfait sur une bonne vague du côté de la Nouvelle Orléans, mais elle ne s'est finalement pas transformée en raz de marée, en espérant qu'à l'inverse on assiste pas à un carnage offensif.

vainqueur ce soir: Lakers avec 15 points d'avance 119-104
pronostic sur la série: Lakers en 4 matchs (SWEEP) 4/0


Denver (50-32/5e) @ Oklahoma City (55-27/4e):

Plus grosse rencontre et plus gros choc des playoffs, en dépit du Orlando-Atlanta. Une équipe qui retrouve son vrai niveau depuis que son "leader" offensif mais pas vraiment défensif, est parti à New York, et malgré le départ de C. Billups qui aurait pu manquer à cette franchise des Nuggets; et une équipe en pleine bourre actuellement avec deux gros scorers et leaders - Westbrook 13e du classement avec 21.9 points par match et K. Durant 1er du classement pour la seconde année consécutive et 27.7 points par match. La meilleure attaque de la saison régulière, face à une équipe collective, adroite à trois points, et qui peut se reposer dans le money time à ses deux joueurs stars. D'ailleurs comment défendre sur eux si OKC à la balle de la gagne ?

vainqueur ce soir: OKC avec 5 points d'avance 121-116
pronostic sur la série: OKC en 7 matchs 4/3

 
à l'Est:

New-York (42-40/6e) @ Boston (56-26/3e):

Et bien si on devait se reporter quelques décennies en arrière, cette affiche serait le centre de toutes les discussions. Ce serait sûrement les deux grosses équipes du moment. Ce soir ce n'est pas forcément le cas, même si les t^tes d'affiche ne sont autres que Kevin Garnett, Ray Allen, Paul Pierce, Rajon Rondo, Amar'e Stoudamire, Carmelo Anthony, Turiaf... On se croirait presque au All Star Game. Bien sur les bancs ne sont pas remplis de talents, enfin presque pas, car on y retrouve les deux O'Neal tout de même, ce n'est pas rien. Krstic va avoir un rôle déterminant à jouer pour contenir Stoud' à l'intérieur, tandis que les arrières de Boston devront serrer la défense sur Carmelo, feu follet en attaque, et appuyer sur lui en défense, car c'est un piètre défenseur.

vainqueur ce soir: Boston avec 4 points d'écart 97-93
pronostic sur la série: Boston en 6 matchs 4/2


Etienne - PosterDunk

What a first day !

Premières analyses:


Certains ont eu chaud pendant un bon moment hier soir, on peut évidemment parler des Bulls qui ont été menés durant toute la rencontre par Indiana, ne reprenant l'avantage que dans le dernier quart-temps et grâce à un Derrick Rose de folie - 39pts, 6rbds, 6passes - et un Deng plutôt en forme - 18 points et 10 rebonds. Mais quelle frayeur. Pour n'avoir pas pu regarder ce match en live, et n'étant tenu au courant que par texto de Jb de Posterdunk, je n'ai pas pu voir l'ambiance qui régnait dans les tribunes hier soir. Pourtant seul avec mon téléphone je vibrais et n'attendais qu'une chose, le prochain texto avec le score et le temps qu'il restait. J'ai cru tomber dans la déprime quand j'ai reçu celui qui m'indiquait que les Pacers avaient pris 10 points d'avance, et que Boozer avait commis une faute inutile. Les Bulls auront effectivement fait la course derrière durant le match, mais c'est un peu leur habitude cette saison. Il serait bon qu'ils se mettent à l'abri plus vite, pour pouvoir faire tourner, et gérer leur match. Si vous avez le League Pass n'hésitez pas à le revisionner.
Côté Indiana, 3 joueurs ont crevé l'écran. Je vous parlais hier de Roy Hibbert et de ses 2m18. Comme prévu il n'a pas été transcendant - 11 points, 8rbds. En revanche Granger - 24 points, 6rbds - Hansbrough - 22 points, 4rbds - et Collison le post guard - 17 points, 6rbds, 9 passes - ont bien mené l'attaque des Pacers. Pourtant avec le match d'hier soir et la saison régulière, Indiana n'atteint en attaque qu'une moyenne de 88,4 points par match contre les Bulls, ce qui représente 10,9 points de moins que leur moyenne en saison. On pourrait évoquer la très bonne défense de Chicago hier soir dans le QT4, mais elle a déjà été analysée précédemment.

pronostic d'avant match: Chicago avec 105/95
résultat: Chicago avec 104/99


Miami s'est fait une frayeur également, notamment lorsque le Heat s'est retrouvé mené 31 à 19 par les Sixers de Philadelphie (fin de 1er quart-temps). C'était avant que la machine ne se mette en route - James 21 points et 14 rebonds, Bosh 25 et 12 rebonds et Wade 17 points - encouragée par un public tout de blanc vêtu. Cependant l'ambiance hier soir ne valait pas celle qui régnait à Chicago. Certes elle était plus que chaude au vue de celle proposée pendant la saison (playoffs obligent) mais même lorsque le Heat renversait la tendance et enfonçait les 76ers un peu plus profondément, ou lorsque Iguodala et ses compères sont revenus dans le match au cours du 4e quart-temps, on a sentie que la folie n'avait pas vraiment envahit les tribunes. Au football on considère le public comme le 12e homme sur un terrain, au basket ce serait l'équivalent du 6e homme. Et quel rôle il a à jouer ! Hier il a subi le jeu plutôt qu'il ne l'a porté. Enfin on ne peut pas trop leur en vouloir, Miami est une terre de repos très propice aux retraités.
Côté Sixers on peut dire qu'ils renouent avec leur niveau de début avril. Iguodala n'aura pas eu de rôle offensif hier soir avec ses 4 petits points, mais il prend 8 rebonds et réalise 9 passes. Young sort du banc et est décisif en fin de match pour recoller au score - 20 points, 11rbds - Holiday et Brand sont en soutien - 19 points pour le premier et 17 pour le second.

pronostic d'avant match: Miami avec 112/97
résultat: Miami avec 97/89



Dallas sur son parquet a du lutter pendant 48 minutes pour gagner ce premier match de la série qui s'annonce tendue et très serrée entre les Mavericks et Portland. Mark Cuban le patron de Dallas ne peut retenir sa joie en toute fin de match lorsque sa franchise peut définitivement les devants grâce à un énième trois-points de Jason Kidd, qui à 38 ans en a inscrit 6 dans ce match, et qui repart avec 24 points au final. Le grand monsieur de ce match n'est autre que Dirk Nowitzki, la terreur des parquets pour son shoot unique en son genre. Un Fade Away de grande classe, et ce monsieur n'a pas perdu son adresse longue distance. Dirk a su l'utiliser au moment opportun hier soir - 28 points, 10rbds.
Côté Portland on a joué qu'avec 8 joueurs. Etonnant. LaMarcus Alridge est énorme, et finit second au scoring board juste derrière Dirk - 27 points. Marcus Camby n'aura pas marqué ou très peu de points - 4 - mais aura finalement pris 18 rebonds, grosse présence in the paint. Miller complète le trio des hommes forts de Portland hier soir avec ses 18 points et 6 passes.

pronostic d'avant match: Portland avec 107/115
résultat: Dallas avec 89/81



Dernier match de la première journée des Playoffs 2011. Orlando-Atlanta. Première petite surprise si j'ose dire. Hier je vous avais prédit cette victoire des Hawks avec 4 petits points d'écart. Et bien ce fut plus important encore que prévu. Les Hawks s'imposent avec 10 points d'avance, menés par Joe Johnson et Jamal Crawford. 5 joueurs d'Atlanta atteignent les 10 points dans le match, dont deux à plus de 20 points. Côté Orlando, l'armada alignée hier soir n'a pas été transcendante, mis à part Superman qui a été encore un héros pour toute une ville, mais un héro qui finira sans la gloire. 46 points pour lui et 19 rebonds. Il n'y avait que lui hier sur le parquet pour le Magic. En revanche Howard a réussi à prendre, fidèle à ses bonnes habitudes, sa première faute technique des Playoffs. Mais quand va-t-il s'arrêter de parler ? Nelson a été le seul à suivre dans ses capacités le Superman avec 27 points et 6 rebonds. Mais bon un Turkoglu à 6 points, Richardson à 4, Bass à 0 et seulement 9 joueurs utilisés... Stan qu'est ce qu'il t'arrive ? Tu as perdu ton talent d'analyste ? Ce n'est pas comme ça que tu gagneras le titre.

pronostic d'avant match: Atlanta avec 98/94
résultat: Atlanta avec 103/93




Les Affiches de ce soir:
Memphis @ San Antonio
New Orleans @ Los Angeles
New York @ Boston
Denver @ Oklahoma City

Un petit conseil: installez vous devant votre télévision, ou votre ordinateur cette nuit, et regardez NY contre Boston, rencontre qui promet d'être très spectaculaire, avec les Stoudemire, Billups, Anthony, Garnett, Allen, Rondo et Pierce. Accrochez vous bien !



Etienne - PosterDunk

samedi 16 avril 2011

The Opening Day !

Dernière journée de repos pour 8 équipes qui vont se lancer dans le grand bain des playoffs à partir de 19h, heure française. 4 belles rencontres à suivre cette nuit: Chicago-Indiana, Miami-Sixers, Dallas-Portland et Orlando-Atlanta. Petit décryptage des forces en présence:

A l'Est:

Chicago (62-20/1er) - Indiana (37-45/8e):
 
Les Bulls restent sur neuf victoires de suite en saison régulière et ont remporté 3 des 4 confrontations qui les opposaient aux Pacers d'Indiana. Aucun blessé n'occupe l'infirmerie de Chicago, qui peut profiter d'un 5 majeur en or - Noah, Boozer, Rose, Gibson et Deng. En face, pas de véritable danger, si ce n'est le pivot Roy Hibbert qui pourra imposer ses 2m18 à l'intérieur. Il n'a cependant pas fait de ravages durant les 4 rencontres de la saison régulière. Les Bulls vont se régaler, et ne devraient pas avoir trop de problème à se qualifier. Rose pourra enfin passer un premier tour de playoffs avec Chicago.
Vainqueur ce soir: Chicago avec 10 points d'écart - 105/95
Pronostic pour la série: Chicago en 4 matchs - 4/0
 

Miami (58-24/2e) - Philadelphie Sixers (41-41/7e):
 
Le Heat de Miami ne devrait pas avoir trop de problème à s'imposer au terme des 4 voir 5 premiers matchs de la série qui les oppose aux Sixers. Le Big Three - Bosh, Wade, James - va enfin pouvoir montrer son envie au cours de ces playoffs 2011, leur première série ensemble. Sur la saison, Miami a été intraitable face à Phili, en réalisant un 3-0 dont les partenaires de André Iguodala ne sont pas prêt d'oublier au moment de débuter leur série. James devra se concentrer et rester impeccable lors de son duel avec la star des 76ers, Iguodala, qui est un défenseur redoutable. Menaçants il y a un mois, ils sont devenus un gibier de choix pour le Heat après leur 5 défaites en 6 matchs pour clore la saison.
Vainqueur ce soir: Miami avec 15 points d'écart - 112/97
Pronostic pour la série: Miami en 5 matchs - 4/1


Orlando (52-30/4e) - Atlanta (44-38/5e):

Dernière équipe à l'Est à bénéficier de l'avantage du terrain, Orlando se voit opposer aux Hawks d'Atlanta. Le Magic pourra se reposer sur sa star Dwight Howard, grâce notamment à une remise à zéro du compteur des fautes techniques. Les Hawks sont une faible équipe en attaque mais compensent par une très bonne défense - 9e de la ligue. Pourtant le Magic les devance dans les deux classements - 16e en attaque et 4e en défense. Il est de coutume qu'Atlanta ne soit pas un adversaire coriace lorsque la franchise ne possède pas l'avantage du terrain. Ils ne sont pas favoris, ils n'ont pas bien fini la saison - 6 défaites - et leur key player - Joe Johnson - ne se montre pas encore constant. Les Hawks vont devoir batailler pour vaincre Orlando.
Vainqueur ce soir: Atlanta avec 4 points d'avance - 94/98
Pronostic pour la série: Orlando en 6 matchs - 4/2

 
à l'Ouest:

Dallas (57-25/3e) - Portland (48-34/6e):

Premières équipes à l'Ouest à se jeter à l'eau, les Mavericks et les Trail Blazers vont devoir batailler pour sortir vainqueur de leur première confrontation ce samedi. Beaucoup de français sur le terrain - Mahinmi, Beaubois et Batum - mais pas forcément alignés d'entrée. Deux équipes qui se sont montrées par périodes cette année en saison régulière et qui veulent toutes les deux faire table rase du passé et faire mieux que l'année dernière. Nowitzki est toujours à la recherche d'un premier sacre, qui le fuit maintenant depuis qu'il est arrivé en NBA. Finira-t-il comme  Shawn Kemp ou John Stockton ? Leur victoire même si elle est annoncée n'est pas non plus évidente aux regards de la force de frappe alignée par Portland sur la feuille de match.
Vainqueur ce soir: Portland avec 8 points d'écart - 107/115
Pronostic pour la série: Dallas en 7 matchs - 4/3


Etienne - PosterDunk

vendredi 15 avril 2011

Et revoila les pronostics

Ça y est la saison est terminée. Fin de la première partie. Place au petit entracte qui ne dure que jusqu'à demain 19h. Alors petit analyse de la saison, puis les pronostics des 4 chroniqueurs de PosterDunk.


Le top :

Malgré les blessures de Boozer et Noah, Chicago réussi à se hisser en tête du classement de la Conférence Est, et des 30 franchises ! Une première depuis l'ère Michael Jordan en 1997. Les deux principales raisons de ce succès ? Derrick Rose et la défense mise en place par l'ancien assistant de Doc Rivers aux Cetlics, Tom Thibodeau. 
 

Le flop :
Les Pistons, qui ne cessent de décliner depuis le titre de 2004, ont touché le fond cette fois. Entre les grèves des uns, les contre-performances des autres, la saison de Detroit ne ressemble à rien. Comme un symbole, Charlie Villanueva est devenu complètement fou après le Cavalier Ryan Hollins lundi dernier. Il a suivi ce dernier jusque dans les vestiaires pour en découdre, ce qui lui a valu cinq matches de suspension…
 

Le joueur :
«Le MVP de la saison, c'est Derrick Rose, assurait Michael Jordan en mars dernier. Il le mérite. Il joue si bien… C'est sans aucune réserve. Et s'il ne l'a pas, il saura ce que j'ai ressenti pendant des années.» Derrick Rose devrait sans surprise être désigné MVP dans les semaines qui viennent. Avec 25 points, 4 rebonds et près de 8 passes par match. Sa mue a finalement été rendue possible par l'échec des dirigeants des Bulls l'été dernier à recruter un free agent de gros calibre. Nul ne peut dire en effet si Rose aurait atteint ce niveau un jour avec un LeBron James, un Dwyane Wade à ses côtés.
 

La surprise :
Le feuilleton Carmelo Anthony a duré jusqu'aux dernières heures avant la deadline, «pourrissant» ainsi la saison de Denver. L'ailier All Star a finalement obtenu ce qu'il voulait, à savoir un trade vers les Knicks. Et ce en laissant les Nuggets orphelins ? Pas vraiment… L'équipe de George Karl est meilleure sans Melo, aussi surprenant que cela puisse paraitre. Plus performants dans tous les domaines en défense (% d'adresse des adversaires, rebonds, contres, pertes de balles des adversaires…), les Nuggets sont également ceux qui marquent le plus de points par match dans toute la NBA.
 

La stat :

Difficile de ne sortir qu'un chiffre après que les 30 équipes de la Ligue aient joué leurs 82 matches… Nous voterions toutefois pour la perf' de Paul Millsap et du Jazz face à Miami le 9 novembre dernier. Courts de 22 points dans le deuxième quart-temps, les joueurs de Jerry Sloan s'étaient finalement imposés après prolongation (116-114 ap). Millsap a quant à lui rentré trois tirs primés et 11 points au total lors des 28 dernières secondes du temps réglementaire, dont l'égalisation au buzzer ! Il a terminé la partie avec 46 points et 9 rebonds. 
 

Le rookie :

John Wall et Blake Griffin devaient lutter pour le titre de Rookie de l'année au début de la saison. Sauf qu'il n'y a finalement pas eu débat. Certes, le meneur des Wizards à démontré qu'il sera un très grand, sauf cataclysme. Il tourne déjà à plus de 16 points et 8 passes par match, mais il perd aussi presque 4 ballons par rencontre. Spectaculaire et efficace (22 pts, 12 rbs/match), Griffin est donc sans conteste le Rookie de l'année.


Les pronostics:



Et revoilà en tête Etienne et Miami#3. On pouvait le prévoir. Etienne remporte finalement deux fois ce classement des pronostiqueurs. On peut relever le fait que tous les chroniqueurs avaient placé Sacramento dans les 3 derniers à l'Ouest, tout comme Minnesota pour trois d'entre eux.
En revanche on ne connaît pas autant de succès au niveau des leaders. Personne ne voyait les Spurs finir en tête à l'Ouest (les Lakers étant très sollicités), ni même Chicago en tête à l'Est, Miami étant plébiscité. 
Ces classements prévisionnels ont été établis en Octobre dernier, au tout début de saison, on peut donc lire les attentes des fans à travers eux. Tout le monde voyait le Heat de Miami s'imposer sans problème à l'Est, à part Etienne (qui s'est d'ailleurs trompé :) en mettant Orlando), tout comme pour les Lakers unanimes à l'Ouest. 

Mon pronostic pour le titre: Chicago vainqueur contre les Spurs



Etienne - PosterDunk        //       Merci au Figaro pour les informations !

jeudi 14 avril 2011

PO Time !

Eastern Conference


Tout le tableau était connu à l'Est avant cette nuit aux 15 matchs. Donc pas de suspense. Juste une preview Boston vs. NY au TD Garden de Beantown. Pour la plupart, c'était une envie de finir et de s'envoler pour les vacances qui prévalaient. Ou même de remporter une dernière victoire à domicile pour remercier les fans qui n'ont pas vu grand chose cette année (Charlotte, Cleveland).
On attaque alors les Playoffs samedi à 19h, heure de Paris, avec Indiana qui se bouge à Chicago. Les Bulls ont profité cette nuit de la défaite des Spurs pour récupérer l'avantage du terrain toutes conférences confondues. Quelle première année pour Tom Thibodeau ! Ils devraient passer sans souci, comme Orlando face à Atlanta. Dans le bas du tableau, la série entre Boston et les Knicks devrait être spectaculaire, mais à l'expérience, les Celtics passeront. Comme Miami, où D.Wade et LeBron James vont se mettre en "PO mode" et où rien ne leur résistera. Je les vois infliger un 4-1 aux Sixers, pour qui maintenant tout n'est que bonus.


Western Conference


C'est là où cette nuit tout pouvait changer. Finalement aucun miracle, malgré la pression mise sur les Lakers par Dallas et par le public de Sacramento. Memphis a magnifiquement joué son coup, même si on peut déplorer la manoeuvre utilisée de se passer de ses principaux titulaires, et ainsi éviteront la partie de tableau des Lakers. Malgré une superbe victoire cette nuit, Dallas jouera bien Portland dans ce qui s'annonce comme la série la plus serrée, au même niveau qu'OKC-Denver. La Nouvelle-Orléans, sans banc, ne dervait pas faire long feu face à Los Angeles au 1er tour. Attention aux Grizzlies, pour qui Zach Randolph joue comme un All-Star à l'intérieur. Même si leur jeu extérieur est faible (28e équipe de la ligue à 3-points), le duo Randolph/Gasol peut poser problème aux intérieurs de San Antonio. Nottons que les Kins ont sans doute joué leur dernier match à Sacramento, contre leurs rivaux historiques de Los Angeles.


Jb - Posterdunk

mercredi 13 avril 2011

Dans la peau de Blake Griffin

Cette nuit, Blake Griffin et DeAndre Jordan seront dans le nouveau comedy show diffusé sur la chaine Comedy Central de Los Angeles. Voici le teaser de l'émission appelée "Sports show with Norm MacDonald".



Hilarant !

mardi 12 avril 2011

- le lock out pour les nuls -

- Dis moi, on parle d'un truc pour la saison prochaine, le lock out. C'est quoi ?

- On en parle depuis 2009 en fait. Ce lock out, c'est en quelque sorte la fermeture de la saison. C'est en tout cas la suspension de toute activité professionnelle. On peut parler de grève des joueurs, comme ce fut le cas en 1998-99. La pré-saison et la saison régulière avait été suspendues jusqu'au 20 janvier 1999. La saison avait alors commencé réellement le 5 février de cette même année.

- Si on en parle depuis si longtemps, comment en sommes-nous arrivés là ?

- Alors qu'en 99, les joueurs et la NBA avaient trouvé un accord portant sur 6 ans et les finales 2005, cet accord avait été renouvelé sans trop de dégâts. Depuis, la NBA, par la voix de son commissioner David Stern, a pris ses distances avec les syndicats des joueurs. La raison ? La NBA perd trop d'argent: la ligue annonce en effet avoir perdu 370 millions de dollars lors de la saison 2009-2010. Billy Hunter, président de l'association des joueurs NBA (NBAPA), critique de manière virulente cette déclaration: "Il se pourrait bien qu'il n'y ait même pas de déficit. Tout dépend de la méthode de calcul employée. Si vous ne comptez ni les intérêts, ni la dépréciation, vous enlevez déjà 250 des 370 millions." 
D'après lui, les salaires des joueurs auraient baissé d'1% sur cette période. Les joueurs sont donc opposés aux proprios dans cette lutte "des classes" entre millionnaires et milliardaires.

- Que veulent changer les proprios ?

- Pour faire face à la crise, ceux-ci désirent diminuer la part des revenus distribués à leurs employés, les joueurs. D'après eux, il a fallu augmenter les charges d'annonces afin de combler le vide dans les salles. Cette augmentation se reflète dans la hausse des pubs, des chargés de mission ou des dépenses de marketing. Les 29 propriétaires (NOH est partagé entre tous les proprios de la ligue et la NBA) veulent donc réduire les dépenses: "si on suit leur raisonnement, un joueur comme Amare Stoudemire ne gagnera plus que 5 ou 6 millions par an, et les contrats seront au maximum de 4 ou 5 ans. Et encore, on partirait sur deux ans garantis, et les autres années seraient liées aux performances du joueur." indique un GM à la chaîne ESPN.
De plus, la NBA veut instaurer les franchise tags: l’objectif du "franchise tag" est de garantir à une équipe de pouvoir conserver son meilleur  joueur, en le désignant franchise player. A l’expiration de son contrat, ce dernier ne sera pas libre d’aller voir ailleurs, ou alors avec de fortes contraintes. Bien sûr, les franchises ayant le plus de bons joueurs (Miami, NY) sont réticentes. L'objectif est d'éviter au fossé entre big et small markets de se creuser.

- Que réclament les joueurs ?

- A travers les voix de Billy Hunter et de Derrick Fisher, grand syndicaliste devant l'éternel, les joueurs veulent le statut quo. Les accords passés en 2005 leur conviennent: ils ont été validés avant la crise financière. Il leur est offert un salaire qui est garanti sur la durée de leur contrat. Quoiqu'il arrive, même si leur niveau devient affligeant, ils seront payés. 
Exemples ? Rashard Lewis, aujourd'hui à Washington, touche 20.514.000 de $ sur la saison. C'est le deuxième salaire de toute la NBA. Pendant ce temps là, Joe Johnson, 30 ans, touchera entre 16 et 20 millions par saison, pendant 6 ans !

- Pourquoi rien n'a été fait en 2 ans ?

- Question d'égos tout simplement. Il y avait largement le temps de se mettre d'accord, mais les différentes réunions n'ont rien apporté: chacun reste sur ses positions. Pourtant, joueurs et proprios se sont vus une dizaine de fois cette saison, la dernière fois se déroulant pendant le All Star week-end. Les Lakers déboursent 91.569.000 $ par saison, Dallas 90.764.633 $ puis viennent Orlando et Boston. Leur optique est de baisser ces chiffres de sorte à revenir sur un bilan équilibré, et d'éviter les luxury taxes provoqués par les salaires des joueurs. Par exemple, Steve Blake a un contrat de 4 millions avec les Lakers. Il coûte 8 millions à la franchise californienne, qui doit payer les amendes dû à la surcharge salariale.
Les joueurs veulent donc continuer de bénéficier de tels revenus, et ne consentent pas à perdre une partie de leur salaire. 

- Vers quoi se dirige-t-on ?

- Il est clair qu'on est mal parti pour assister à une saison complète. Les chances sont fortes pour que l'on ne joue que 50 matchs de saison régulière. Vu d'ici, on voit mal les joueurs se passer de leurs gagne-pain sur un an. Pourtant, Billy Hunter dit craindre les nouveau proprios, ceux qui n'ont pas vécu 98, et pensent qu'ils pourraient immobiliser la ligue sur deux ans.

- Quelles seraient les solutions pour les joueurs ?

- les Européens rentreraient en Europe tout d'abord. TP, Batum ou Dirk Nowitzki ont annoncé craindre ce lock out. Le géant allemand n'a pas peur de rentrer sur le vieux continent et de s'éloigner de la NBA.
Le All Star français a lui évoqué dans la presse la possibilité d'une arrivée à l'ASVEL, club dont il est dirigeant, si un lock out se confirmait. Batum est lui dans le flou total. Tout ce qu'il sait, c'est qu'il sera aux Championnats d'Europe. Mais tous les autres, que feront-ils ? Kobe (Rome), Kirilenko (Moscou), Jennings (Espagne), ceux là ont annoncé leur arrivée en Europe. David Stern a d'ailleurs donné son accord aux joueurs NBA pour qu'ils s'exilent jouer près de chez nous. La liste ne cesse de gonfler. Certains partiront même en Chine.


Jb - Posterdunk

lundi 11 avril 2011

Hunting for Hornets


Les frelons de la Nouvelle-Orléans seront la récompense à une course effrénée que se livrent Lakers, Mavs et Thunder. A priori, celui qui terminera 2e aura le privilège de les affronter au premier tour des Playoffs. Enfin pour l'instant. Eux chercheraient plutôt à jouer Dallas. Comme Portland et Denver qui veulent aussi affronter les Mavs. Il n'y en aura pas pour tout le monde.

Car depuis hier, pas mal de choses ont changé. Rappelez vous, nous vous parlions du match entre le Thunder et les Lakers au Staples Center de LA. OKC est venu, a bouffé son adversaire, et est reparti avec la victoire. Dans le même temps, Dallas a écrasé les Suns de Phoenix à domicile. Autre match important, et c'est Memphis qui l'a emporté devant les Hornets. En déplacement à Orlando, Chicago se rapproche des Spurs, et Miami surclasse enfin Boston et évite le sweep.

Mais tous ces matchs ne sont pas qu'un amas de résultats. Chacun est significatif.

OKC@Lakers: la franchise californienne est à la peine avant ce match. Elle sort de 4 défaites de rang, est talonnée par Dallas et Oklahoma City, et en une semaine semble avoir perdu son esprit collectif et la réussite intérieure qui faisaient sa force. Artest et Fisher semblent eux en bout de course, chacun jouant pourtant bon nombre de minutes tout en n'ayant que peu d'influence. C'est un constat, attention, Artest peut te sortir un match de chien défensivement en Playoffs pendant que Fisher peut sortir des buzzer-beaters à la pelle.
Du coup dans cet état là, il ne vaut mieux pas recevoir les Zombies d'OKC (cf. le post d'hier: ) et leur attaque phénoménale. Surtout que désormais ils ont une défense ultra complète. La rencontre est assez tendue, les enjeux sont primordiaux pour les deux franchises. Ibaka tournera sur Gasol puis Odom en défense, faisant un travail considérable sur le 6th man of the Year, monsieur Kardashian. Les Lakers se trouvent sans réponse à l'extérieur contre le duo Westbrook-Durant, qui cette nuit a fait des dégâts. Ce dernier a porté son équipe sur ses épaules pendant tout le QT4, quand le premier nommé rentrait un trois-points avec la faute pour creuser l'écart.
Magnifique victoire à l'extérieur d'OKC qui est désormais à une seule victoire de ses adversaires du soir, toujours à la 4e place. Durant: 31 points. Westbrook: 26 points, 7 passes et 6 rebonds. K.Bryant: 31 points, 4 rebonds.

score final: 120-106


Phoenix@Dallas: les routes se croisent, entre Nash, Jason Kidd et Shawn Marion ayant porté les couleurs de l'une et l'autre des équipes. Mais Dallas rentre bien dans son match et pour une fois, tient l'avantage acquis en première mi-temps. Nowitzki incroyable - il inscrit 10 des 12 premiers points -, il aura le droit à un peu de repos. Beaubois est decevant - dude, 4 fautes en 8 minutes... - et le reste de l'effectif s'est mis à la page et savait qu'il fallait rentrer se coucher avec la victoire. 
Parfait, ils rejoignent les Lakers au ratio victoires-défaites, mais sont toujours devancés à cause des tie-breakers.

score final: 90-115


NOH@Memphis: 7e contre 8e de la conférence West, les deux équipes se sont affrontées assez violemment. Il faut dire que là aussi, une place est en jeu. Si Memphis l'emporte, ils reviennent à hauteur de la Nouvelle-Orléans. Du coup, ils l'ont emporté. Je ne pensais pas que la blessure de Rudy Gay leur serait si peu handicapante. Le deal raté d'OJ Mayo est finalement un bon coup, puisque celui-ci fait le boulot à la place de Gay. À l'intérieur, le duo Gasol-Randolph a fini de prendre ses marques et prend l'avantage en tête de raquette pour Z-Bo ou en low-post pour Marco. Belle victoire au finish des Grizzlies.

score final: 89-111


Boston@Miami: et là encore, une place est en jeu. Certes, Boston a placé un 3-0 à Miami cette saison. La 4e confrontation entre les deux rivaux donne lieu à un combat pour la 2e place de la conférence Est. Après un bon début de match des Celtics, surtout de KG, Miami prend le pas, grâce à sa défense. Boston a oublié Rajon Rondo a la maison, et son frère jumeau est inoffensif, c'est effrayant. Tant qu'il ne sera pas au niveau, les Celtics ne pourront pas prétendre au titre. LBJ sort encore un gros match, mais le MVP du Heat, cette saison, ce sera Wade. On peut me dire ce que l'on veut, me sortir les stats de James, leur PER, mais Wade est l'élément le plus important de l'effectif. Depuis le All-Star break, il a enfin repris cette position de leader qui lui revenait. Quoiqu'il en soit, le match n'est pas spectaculaire, vous n'avez rien raté si vous ne l'avez pas vu. Peut-être Juwan Howard ? Non je rigole.

score final: 100-77 


Chicago@Orlando: voilà Dwight Howard, ce que c'est de faire le malin. Tu te prend 18 fautes techniques, c'est un match de suspension. Et tu rates les Bulls, tu rates l'occasion de te montrer sur toutes les télés et de défendre ta candidature MVP. Les Bulls ne s'en font pas, patientent, et se retrouvent en tête avec moins de 10 secondes à jouer. Jameer Nelson croit égaliser au buzzer, mais son 3-points est tardif et c'est Chicago qui l'emporte.  Deux joueurs ont cassé la baraque hier, c'est Ryan Anderson, qui a joué pivot pour le Magic, avec 28 points - record en carrière - et 10 rebonds, et D.Rose, qui finit avec 39 points à 13/17 et 10/10 aux lancers.
Du coup, Chicago continue sa folle poursuite pour rattraper les Spurs. Ce qu'ils veulent ? L'avantage du terrain aux vues des finales, possibles, entre Spurs et Bulls. Ils ne sont qu'à une victoire de la franchise texane.

score final: 102-99


Jb - Posterdunk

dimanche 10 avril 2011

The Thunder is an outsider

On parle de Chicago, on parle des Lakers, on parle de Boston, et l'on en oublierait presque Oklahoma City. Le Thunder a pourtant un vrai potentiel, grâce à... Danny Ainge, le GM de Boston.


Kendrick Perkins déclarait il y a quelques semaines que pour avoir une bonne équipe défensive, il vous fallait deux big men, capables de défendre et de contrôler le petit périmètre. Pour lui, un intérieur ne peut seul protéger le cercle, défendre sur le low-post et sortir sur les écrans hauts. Avant le match de vendredi entre les Bulls et les Celtics, Tom Thibodeau - coach de Chicago - déclarait que défensivement, il ne pouvait y avoir mieux que le duo Garnett-Perkins.

Est-ce qu'il a raison ? Il marque un point si l'on observe les dernières semaines: Boston perd de sa splendeur défensive pendant que l'arrivée de Perkins libère Serge Ibaka à Oklahoma City. L'intérieur naturalisé espagnol n'est plus obligé aujourd'hui de défendre sur le meilleur défenseur de l'équipe adverse, et ça tous les soirs ! Du coup, Ibaka se révèle comme un contreur devastateur sur les weak side shots adverses, et comme une menace plus générale en attaque. Danny ainge, en choisissant de se séparer de Perkins, a fait un beau cadeau à ses concurrents Chicago et Miami, mais aussi à Oklahoma.

Le Thunder peut aller à la guerre, et contre n'importe qui.

Car Perkins maintenant ancré dans l'effectif, Durant peut jouer à son vrai poste: small forward. Et là, le meilleur scoreur et meilleur shooteur de la ligue pourra se faire plaisir. La vraie force du Thunder, c'est lui. Sa taille lui permet de prendre n'importe quel tir à n'importe quelle position sur le terrain. Il est très efficace, et il prend l'avantage en vitesse et en explosivité sur les défenseurs grâce à ses capacités physiques uniques. Et il forme un duo équilibré avec Russell Westbrook. Les deux meilleurs potes dans le vie ont été certes marqués par le départ du troisième larron Jeff Green mais, professionnalisme parfait, ils sont concentrés sur leur saison. Restons sur K.D., qui représente les anti-stars NBA. Le jeune n°35 a signé une extension de 5 ans avec le Thunder, coupant court aux rumeurs qui l'envoyaient ailleurs: "je suis très content ici, j'aime tout le monde, les joueurs, le staff, et les habitants de la ville. Pourquoi partir ?" Son exemple est une preuve d'espoir pour les franchises basées dans des régions appelées small markets et dont le développement est vital pour la NBA: Milwaukee, Indiana, Utah... et donc OKC. Tout dans la gestion de la franchise a été fait à merveille. Le coach s'est montré patient, et le bureau directoire aussi. Il y a deux ans, rappelons que la franchise commençait la saison par un faible 12-27. Scott Brooks a depuis été élu Coach Of The Year (2010) pour avoir mené le Thunder en Playoffs. Et le board a depuis pris des décisions primordiales pour assurer l'avenir.

Kevin Durant
Car aux côtés du prodige Durant, un autre joueur a été prolongé pour quelques années, c'est le meneur Russell Westbrook qui grandit. Le néo All Star est désormais une valeur sûre de toutes les ligues de Fantasy basketball du monde. Car sa marge de développement est encore énorme, et pourtant, il est déjà bien bon ! 21.7 points, 8.2 passes, 4.2 rebonds et 44% aux shoots pour sa troisième saison dans la ligue. Déjà ! Aussi rapide que Rose, aussi intelligent que CP3 et certainement plus explosif que Durant, Westbrook est un meneur sous-côté. 

Russell Westrbook
Tactiquement, le tandem offre des possibilités infinie. Le plus simple système serait que Westbrook, après avoir passé la balle à Durant, lui porte un bloc, faisant ainsi tourner la défense. Le meneur adverse se trouve sur Durant en défense, et là c'est terminé. K.D. fait une tête de plus que la plupart des arrières, il peut shooter ou percuter et les défenses ne peuvent répondre à cela.

Et puis, c'est pas comme si ils étaient tous seuls. A l'inverse d'Atlanta, des Lakers ou de Dallas, le public d'Oklahoma n'est pas spectateur, il est supporter. Il fallait voir la série contre les Lakers au premier tour des Playoffs l'année dernière pour saisir toute l'ambiance les soirs de gros matchs. Si c'est un avantage ? Demandons à K.D.: "ça fait plaisir, et ça fait beaucoup de bien. Les gens qui viennent nous voir ne sont jamais déçus, et nous le font sentir." Nice.

Alors, quid des Playoffs 2011 ?

Et bien, pourquoi pas. Les Zombies, comme les appelle Bill Simmons, débutteront contre Denver dans ce qui sera la série la plus spectaculaire du premier tour. Ils devraient passer. Ensuite, ils retrouveront les Spurs - ou Memphis, qui, je crois, peut créer la surprise - et leur physique et leur explosivité feront la différence. Une fois en finale de conférence et contre les Lakers, tout est possible. Duels Durant/Kobe, Perkins/Bynum, Ibaka/Gasol. Seul Westbrook n'a pas de pendant à Los Angeles.

Ce soir, OKC se bouge à Los Angeles et, en cas de victoire au Staples Center, se rapprocherait à 1 victoire seulement des Lakers et de la 2e place à l'Ouest. Ahurissant quand on pense à tout le chemin parcouru par les Lakers depuis la All Star break. Pendant ce temps là les Mavs, 3e pour le moment, reçoivent les Suns avec obligation de victoire. Le Thunder peut réaliser le hold-up du siècle !

Ils peuvent y croire. 

Nous y croyons pour eux.


Jb - Posterdunk