jeudi 2 septembre 2010

Allo la Lune, ici la Terre !

Cette phrase prend ici tout son sens.
En effet mis sur orbite par leurs deux premiers matchs des championnats du monde (victoire contre l'Espagne 72-66, et le Liban 86-59) l'équipe de France vit un dur retour à la réalité. Déjà qualifiée pour les 8es de finale, l'EdF va devoir affronter au prochain tour soit la Russie, soit la Grèce. La dernière a fait forte impression en écrasant la Côte d'Ivoire de près de 40 points (60-97) hier.
Les Bleus vont terminer second de leur groupe. Ils doivent affronter la Nouvelle Zélande pour leur dernier match de poule. De ce résultat et de celui qui oppose la Grèce à la Russie naîtra une superbe rencontre. 2 choix possibles: France vs Grèce, ou France vs Russie.

Au vu des différents matchs des deux adversaires potentiels des bleus, la Russie est l'équipe la plus abordable. Elle est sans contestation possible, la moins fournie en talent des deux. Mais est ce un élément déterminant ? Tout le monde sait qu'une équipe sans un véritable joueur de grand talent est très efficace collectivement. Nicolas Batum a été très clair après la défaite face à la Lituanie (69-55). Il n'est pas question pour lui de penser à choisir quel serait le meilleur adversaire en huitièmes de finale avant de jouer la Nouvelle-Zélande. Les joueurs français s'interdisent de "calculer". Pour eux seule la victoire compte. On ne peut prédire le résultat de l'autre rencontre. Cependant, toujours Nicolas, "On ne va pas calculer. Les Grecs, eux, vont calculer. Ils vont perdre, on parie ? Ils vont perdre pour éviter l'Espagne car ils savent qu'on va gagner." Message très clair et très direct, qui montre une grande confiance en soi et en son équipe nationale. C'est un message fort qui est passé à tous les supporters de ce mondial: "nous on se bat jusqu'au bout pour la victoire, et quel que soit l'adversaire, on sera présent".

Hier à la sortie de leur match face à la Lituanie, Nico était interviewé par le quotidien L'Equipe, justement par rapport à ce calcul probable des grecs:
Si c'était le cas côté grec, vous ne serez donc pas tenté de faire de même ?
(L'Equipe)
Nico leur a simplement répondu: "Franchement, on s'est fait avoir comme ça l'année dernière. Je n'ai même pas envie d'y penser. Moi, je jouerai pour gagner."

On le leur souhaite en tout cas.


Etienne - P&R

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