lundi 28 février 2011

Big-Threes, records et mutinerie

Le match:

NY @ Miami:
Deux big-threes se rencontraient cette nuit, réveillant la rivalité entre les deux villes. Anthony-Stoud-Billups contre Wade-James-Bosh. A l'Est, c'est n°2 contre n°6. Les Knicks sont chassés par Philly, tandis que le Heat est poursuivi par Chicago. Chacune des deux équipes sort d'une défaite, et veut se racheter, et surtout veut marquer le coup et s'imposer.
Avec autant d'excellents joueurs sur le terrain, il fallait défendre cette nuit pour espérer remporter la victoire. Les deux équipes ont tourné à 36% de réussite, et 21 balles perdues en 2e mi-temps. Finalement, si le spectacle n'était pas au rendez-vous, les défenses étaient là. N'ayant pas à se soucier à défendre sur Joel Anthony (3 points en 30 minutes), Mike D'Antoni a joué petit, a joué une presse demi terrain, a joué malin. "If you want to win, this is how we are going to have to do" disait le coach des Knicks. En effet, son équipe a limité son adversaire à 35 points en deuxième mi-temps, fait très rare dans la ligue.
Alors que le Heat était bien parti, et menait de 15 points dans le deuxième quart-temps, sous les yeux de Spike Lee qui, pour l'occasion, avait fait le déplacement, il laissait NY passer devant et se voyait infliger un 16-0 (Stoudemire en contre-attaque, Anthony en attaque placée). 
C'est à ce moment là que tout changea. Car Wade galérait (seulement 12 points cette nuit) et cette baisse de rythme confirme une théorie à propos du Heat: lors des gros matchs, le Big-Three de Miami n'est jamais au complet (1-7 contre les top teams) avec soit des blessures, soit des trous d'air (le 1/18 de Bosh en est l'exemple parfait, jeudi dernier à Chicago). Il faut dire que le dernier panier de Miami est un lay-up de James à 3 minutes de la fin du match. 3 minutes ! Et c'est dans cette période que NY est finalement repassé devant, notamment grâce à Big-Shot Billups (7 points sur 14 dans le QT4) et Anthony. Ce qui est agréable, c'est de penser à la future série de Playoffs que les deux équipes vont se livrer. Et de regarder Spike Lee charrier James à Miami.


Le joueur:

Kevin Love:
Il enchaine cette nuit son 46e double-double CONSÉCUTIF contre Golden State. 37 points (!) et 23 rebonds (!) pour assurer la victoire de son équipe, qui, ça y est, ne peut plus finir moins bonne équipe de l'histoire - Cleveland peut encore. Victoire 126-123 dans un superbe match, où Kevin Love finira même à 75% à trois-points (3/4).


La stat:

7: c'est le nouveau classement de Kobe Bryant dans la liste des meilleurs scoreurs de l'histoire. Il avait besoin de 11 points pour dépasser les 27,313 points de Jarvis Hayes, il en a inscrit 17 lors de la victoire des Lakers à Oklahoma City. Le prochain sur la liste ? Moses Malone, qui a finit à 27,409 points. Intérrogé à ce sujet plus tôt dans la saison, Kobe répondait: "I don't know, we'll see what happens. The ladder I'm more focused on climbing is Bill Russell's ladder, so we'll see." Il parle bien de chasser Bill Russell (11 fois champion). Bryant l'a été 5 fois pour le moment.


L'histoire:

Ce qui se passe à Detroit est affligeant. Alors que la NBA, les propriétaires et les joueurs sont en pleine négociations concernant les salaires, et alors que la saison prochaine n'a pas encore été validée, une partie des joueurs de Detroit ont ridiculisé le métier. Menés par T-Mac, Tayshaun Prince ou Rip Hamilton, pourtant des il-était-une-fois superstars, certains Pistons ont décidés de parler ouvertement de grève, de mutinerie, et de prise de pouvoir. Ils ne se sont donc pas présentés à l'entrainement du matin, samedi, jour de match contre Indiana, pour protester contre leur non-départ (?!!) et contre la confirmation du coach Kuester. Celui-ci a donc dû jouer le match avec seulement 6 joueurs, avant de se faire exclure, devant les sourires des mutins.
Ainsi en pleine négociation, c'est une image de joueurs capricieux, et pourris-gâtés, de joueurs en total décalage avec la situation économique mondiale, de joueurs en décalage avec les attentes sportives et économique autour d'eux. Ils ont mis dans la panade leurs représentants, chargés de négocier leurs salaires. Qui veut soutenir les Pistons ? Et surtout, qui veut racheter la franchise, qui était à vendre depuis Janvier ? Plus personne, malheureusement...


Jb - Posterdunk

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