vendredi 11 février 2011

- 11 février -

Le match:

Lakers @ Boston:
Aaaaaah, je crève d'envie de parler du déplacement des Mavs à Denver, mais malheureusement, il faut le garder sous la main, et il faut le voir sur league pass, absolument. Donc nous nous retrouvons au Garden de Boston cette nuit. Le match est diffusé en prime aux Etats-Unis, soit juste après le diner. Les ricains dinent tôt c'est bien connu. Il y a de cela deux semaine, les Celtics étaient allés prendre leur revanche au Staples Center, battant - humiliant même - la franchise californienne. Et on se dirige vers un même résultat: Ray Allen égalise le record de Reggie Miller, Paul Pierce et Rajon Rondo se chargent du score. En somme tout se joue à l'extérieur de la raquette. Normal, c'est bien le point faible des champions. A la fin du QT1, alors qu'il ne reste qu'1'30 à jouer, RA shoote à 3 en pleine contre-attaque, et devient ainsi le plus grand scoreur longue distance de l'histoire. La salle est debout, tout le monde applaudi, Ray-Ray est en larmes, il va faire un câlin à Reggie, puis à sa mère, et fait le tour de la salle, pendant la pause, le point levé, acclamé par les milliers de fans qui le portent en héros. Le moment est magnifique, d'autant que les Lakers n'arrivent à contrer les assauts des verts de Boston.
Dans le QT2, Big Baby Davs incrit un panier "and-one" pour donner dix points d'avance à son équipe. Magnifique passe de Paul Pierce "by the way" qui ouvre encore son sac à merveilles, démontrant que la vitesse ne fait pas tout, qu'il faut avoir de la science, des yeux, et des mains excellentes. C'est ce qu'il fera pendant ce QT2, dégoutant la défense et son chien de garde Ron Artest - encore transparent. 5 minutes plus tard, Allen est servi par Rondo en contre-attaque et pars au dunk. C'est rare de le voir comme ça, aussi libéré et aussi offensif. Pour avoir vu le match, la première mi-temps est à sens unique. Pas besoin de faire tourner pour Doc Rivers, qui n'a vraiment utilisé que Glen Davis en sortie de banc. Avec Perkins dans le 5. +8 pour les verts après 24 minutes.
Pas de souci à se faire pour les Lakers, qui en deux minutes, et de manière plus que surprenante, repassent devant. Bryant et Gasol reprennent l'avantage sur leurs adversaires, et finiront de toute manière meilleurs scoreurs du match, comme souvent. Los Angeles n'a pas vraiment de tactique. Phil Jackson n'a plus besoin de son attaque en triangle pour dominer sur la NBA. Maintenant il laisse ses joueurs gérer leurs actions, qui souvent deviennent attaques en "isolation", ou un "poste" pour Gasol. C'est ce qui a marché dans ce 3e quart. Efficace, comme leur pourcentage: 47.6% mais 53% dans le QT3. Ce qui leur permet de dominer ses douze minutes par le score de 27-15.
Ahaha, le fait marquant, c'est bien la blassure des deux copains Odom et Gasol. Après un ratage de l'espagnol, Lamar prend le rebond et inscrit un panier facile. En se retournant, ils se tapent le crâne, et sont KO. LO doit sortir, et sortira de la salle avec 8 points de suture. Le quatrième quart-temps est très tendu. Les joueurs se connaissent mais se parlent avec véhémence, KG ou Kobe asseyant leur influence sur le match. Le QT4 sera remporté par les Lakers 20-18, tout comme le match. Kobe finit à 23 points, Gasol 20 points, 10 rebonds et aucune perte de balle. En face, Allen finit avec 20 points, Pierce 15 et Rondo avec 12 passes.

score final: 92-86.


HOT:
le banc des Suns: il va pour 51 points, avec 7 joueurs actifs. Pietrus (8 points), Dudley (13 points) ou Zabian Dowdell (10 points, 6 passes et 5 rebonds) s'illustrent. Ce dernier se met enfin en avant. Ce cher Zabian, inconnu jusque là, peut être fier. Les Suns peuvent compter sur lui. Il avait signé pour remplacer Goran Dragic. Le n°22 de Phoenix arrive bien, et profite d'un QT4 où Alvin Gentry a fait jouer tout le monde.


NOT:
Dorell Wright: le joueur, sélectionné pour le concours à 3-points, sort d'une nuit horrible Le joueur des Warriors a coulé contre les Suns, s'en sortant à 1/9 avec 3 points au compteur seulement. Sachant qu'il tourne à près de 17 points par match, les Warriors peuvent regretter ce tel manque d'efficacité. Ils se font éclater par Phoenix, 111-88

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