vendredi 13 mai 2011

Believe...

LeBron James. Sûrement l’un des 10 meilleurs joueurs de l’histoire de la NBA. Décrié, conspué, hué, sifflé mais également adûlé, loué, encensé. Une chose est sûr, il ne laisse personne indifférent.
Depuis l’épisode The Desicion de juillet dernier, LeBron James a vu sa cote de popularité chuter à une vitesse vertigineuse. Les fans des Cavs lui en veulent toujours, ceux du Heat le remercient encore d’avoir « apporté ses talents à South Beach. »
King James croit en sa nouvelle équipe. Il a désormais un coéquipier sur qui il peut compter : Dwyane Wade, l’instigateur des « Three Amigos », remplit parfaitement son rôle, et leur entente marche à merveille.
Ajoutez à cela un Bosh qui retrouve peu à peu la niaque, un Joel Anthony qui se révèle être plus qu’un simple remplaçant, et quelques trois-points bien placés de Jones, Bibby et Chalmers, et vous aurez une équipe qui ressemble à quelque chose.
La série contre Boston en demi-finale de conférence Est, va se révéler être un véritable défi pour James. En effet, les Celtics l’ont battu par deux fois au même stade de la compétition en 2008 (4-3) et en 2010 (4-2).
Mais on connaît la suite : Miami bat Boston 4-1, et James vainc ses démons.
On pourra toujours dire que la victoire est discutable. Un Rondo avec un seul bras, un Shaq sur une jambe, un arbitrage litigieux… Mais on ne peut pas enlever au Heat leur rage de vaincre, leur défense en bêton, leur jeunesse, un Wade complet, et un James décisif.
Le King d’Akron, alors que les deux équipes sont à égalité, plante deux trois points, intercepte la balle et va dunker, puis rentre un lay-up, tous ça à deux minutes de la fin.
Souvent décrié pour son incapacité à être clutch, LeBron a prouvé à tous qu’il pouvait être décisif en fin de match. Rarement on aura vu un joueur exprimé une telle rage à la fin d’un match. Mais également une telle émotion, comme l’atteste cette image. 




En bonus : une petite vidéo en guise de preview de la finale de conf' Heat vs. Bulls



Pierre-Emmanuel - Posterdunk

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire